Malabar, Histoires de bulles – Alain Lâcharte
15 pages
Français

Malabar, Histoires de bulles – Alain Lâcharte

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Description

Tout le monde se souvient des tatouages et des petites Alain Lachartrevignettes de bandes dessinées présentées des années durant dans les emballages du célèbre bubble-gum. Peu se rappellent en revanche des noms de leurs auteurs, pourtant parfois très célèbres : Maurice Rosy, Frank Margerin ou encore Yves Chaland ont ainsi animés quelques temps le célèbre personnage blond et costaud. Car la marque a très tôt fait le choix de travailler avec des illustrateurs pour animer l’intérieur des emballages. Alain LachartreMalabar, histoires de bulles est l’occasion de revenir sur le travail de ces artistes, mais aussi, en pointillés, sur l’histoire croisée de la publicité et du dessin. Alain Lachartre est auteur, illustrateur, éditeur et directeur artistique. Histoires En 1982, il intègre l’agence Grey et prend en charge l’identité graphique de Malabar. Grand amateur de dessin, il amène rapidement la marque vers des choix audacieux et empreints de modernité. de De cette carrière à mi-chemin entre illustration et publicité, il signera Bulles par ailleurs plusieurs ouvrages de référence, comme Objectif Pub (Robert Laffont/Magic Strip, 1986), Traits séduisants : l’illustration au service de la communication des marques (Scala, 2006) ou Réclames : l’Art du dessin publicitaire dans la presse des années 1950-1970 (Hoêbeke, 2013). Code prix : DU12 ISBN 978-2-8001-6332-1tre Histoires de Bulles Ci-dessus et double-page suivante : tatouages, dessins Jean-René Le Moing, 1968.

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Publié le 23 novembre 2015
Nombre de lectures 24
Langue Français
Poids de l'ouvrage 11 Mo

Extrait

Tout le monde se souvient des tatouages et des petites Alain Lachartrevignettes de bandes dessinées présentées des années
durant dans les emballages du célèbre bubble-gum.
Peu se rappellent en revanche des noms de leurs
auteurs, pourtant parfois très célèbres : Maurice Rosy,
Frank Margerin ou encore Yves Chaland ont ainsi
animés quelques temps le célèbre personnage blond
et costaud.
Car la marque a très tôt fait le choix de travailler avec
des illustrateurs pour animer l’intérieur des emballages. Alain LachartreMalabar, histoires de bulles est l’occasion de revenir
sur le travail de ces artistes, mais aussi, en pointillés,
sur l’histoire croisée de la publicité et du dessin.
Alain Lachartre est auteur, illustrateur, éditeur et directeur artistique. Histoires
En 1982, il intègre l’agence Grey et prend en charge l’identité graphique
de Malabar. Grand amateur de dessin, il amène rapidement la marque
vers des choix audacieux et empreints de modernité. de
De cette carrière à mi-chemin entre illustration et publicité, il signera Bulles
par ailleurs plusieurs ouvrages de référence, comme Objectif Pub
(Robert Laffont/Magic Strip, 1986), Traits séduisants : l’illustration au
service de la communication des marques (Scala, 2006) ou Réclames :
l’Art du dessin publicitaire dans la presse des années 1950-1970
(Hoêbeke, 2013).
Code prix : DU12
ISBN 978-2-8001-6332-1tre
Histoires de BullesCi-dessus et double-page suivante : tatouages, dessins Jean-René Le Moing, 1968.
30« Quels sont les cinq décalcomanies Malabar que tu préfères ? »
En 1966 apparaît ensuite une nouvelle de grande importance, un projet
essentiel pour l’avenir de Malabar. Pour la première fois paraissent des
annonces publicitaires dans le journal Tintin où la marque propose aux
enfants de décrire LE personnage de Malabar qu’ils imaginent : « Sur une
feuille de papier dessine le Malabar en t’inspirant soit des personnages
historiques, soit des personnages imaginaires », en précisant que la qualité
du dessin et l’imagination seront particulièrement prises en compte.
En retour, les gagnants remportaient un jeu de voitures téléguidées
« Circuit 24 », une tente de camping quatre places Trigano ou un canot
pneumatique. L’année suivante, en 1968, on leur propose enfin d’inventer
leurs propres histoires en choisissant huit tatouages-décalcomanies trouvés
dans les emballages, en les plaçant dans un ordre de leur choix sur une
feuille blanche, puis en écrivant dessous une histoire complète en huit
lignes maximum.
Tatouages et décalcos
En attendant que les réponses des enfants définissent
le portrait-robot du futur Malabar, les
tatouagesdécalcomanies ont remplacé les vignettes : cinq
séries vont successivement voir le jour.
La première est très stylisée, elle permet aux enfants de se transformer
en Indien, en marin ou en pirate grâce à des images « qui se collent très
facilement sur la peau… et après se lavent très bien (dis-le à ta maman) »
– comme on pouvait le lire dans les marges. La seconde est plus figurative
et représente des personnages emblématiques : l’explorateur, Hercule, le
cow-boy, le diable, le cosmonaute, le chanteur yé-yé, ou la sirène jouant de
la harpe. La troisième croise stylisation et personnages, c’est une belle série
imprimée en trois couleurs, vert, bleu et violet, mais on sent encore l’absence
de personnalité et d’humour. C’est enfin avec les quatrième et cinquième
séries, publiées en 1968, que les décalcomanies prennent leur véritable
apparence : c’est le dessinateur Jean-René Le Moing qui en est l’auteur.
3132333494Publicité « Chamboulement en Forbulle 1 », dessin original inédit, 1981.
146Cette page fut dessinée entièrement avant d’être
stoppée brutalement – elle fut plus tard adaptée
en vignette. Car à l’initiative de Jean-Paul Torris, les
responsables commerciaux de General Foods venaient
d’adopter un choix stratégique majeur. Convaincus
de l’effcacité du média télévision, ils faisaient le
pari de créer avec l’agence Grey des dessins animés
afn de les diffuser dans les écrans publicitaires de
l’après-midi, dans les émissions pour la jeunesse.
Dans l’incapacité momentanée de recevoir un
budget supplémentaire, il était indispensable de
faire des économies pour mener à bien ce nouveau
projet. Ce qu’ils frent en abandonnant les achats
d’espaces traditionnels dans la presse enfantine.
Dès lors, ils ne publièrent plus de pages en bande
dessinée, et General Foods reporta l’ensemble du
budget de l’année en cours sur la télévision. Les
créatifs de l’agence, Catherine Théry et Jean-Bernard
Corbier, se mirent à l’œuvre afn de défnir les thèmes
à traiter, et Yannick, fort de son expérience de
dessinateur pour la jeunesse, leur apporta l’ensemble
des scénarios ainsi que les gags qui les ponctuent. Mise en couleur originale de la vignette n° 38.
YA - 147Affche format 40 x 60 cm du flm TV « Les Monstres de l’espace », 1985.
FRAN?OIS A - 249

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