MISSION SCIENTIFIQUEAU MEXIQUEET DANS L'AMÉRIQUE CENTRALEOUVRAGEPUBLIÉ PAR ORDRE DE S. M. L'EMPEREURRT PAR LES SOIÎVS DU VIINISTRE DE L'ItSSTKUGTIOIV PUBLIQUE.LINGUISTIQUEMANUSCRIT TROANO.ÉTUDESSURET LA LANGUELE SYSTÈME GRAPHIQUEDES MAYAS,BKASSEUR DE BOIIKBOURU,M.GIATEMAI.AANCIEN ADMINISTRATEIJR ECCLESIASTIQUE CES INDIENS IIE HABINAL ) .(MEMBRE DE H COMMISSION SCIENTIFIQI'E lll MEXIQUE, ETC.PREMIER.TOMEP4RIS.IMPRIMERIE IMPÉRIALEM DCCC LXIX.RAPPORTTROANO,MANUSCRITLEM. DURUY,SON EXCELLENCE\I)RESSÉ ÀPUBLIQUE.DE I/IiNSTBlCTIONMINISTRELE Ministre,MoNsiEunmission spéciale,me charger d'unea quatre ans, del'honneur, ilEn me faisant yde l'archéologie,de l'histoire etau point de vued'étudier le Mexiqueayant pour objetdirection demoi pour laremettait entièrement àdisait qu'elle s'enExcellence meVotreJe n'aientreprendre.voyage que j'allaisà suivre dans leet la marchemes travauxavezque vousjustifier la confiancetravailler àMonsieur le Ministre, decessé dès lors,mon voyage etdurantconstamment,Je me suis occupévoulu me témoigner.hienm'avaitdont Votre Excellencela missionles résultats deretour, à réaliserdepuis mond'abordque je dirigeaile Yucatánet c'est verstracé à l'avanceMon plan étaithonoré.contemplèrentde l'Amériqueles conquérantspremière oùCette région, lames pas.la plusencore aujourd'huicette région,inconnue,d'une architectureles monuments' également laen estaméricaine,de Tarchéologievue de lart etau point decélèbrephilologie comparée.et ...
MISSION SCIENTIFIQUE
AU MEXIQUE
ET DANS L'AMÉRIQUE CENTRALE
OUVRAGE
PUBLIÉ PAR ORDRE DE S. M. L'EMPEREUR
RT PAR LES SOIÎVS DU VIINISTRE DE L'ItSSTKUGTIOIV PUBLIQUE.
LINGUISTIQUEMANUSCRIT TROANO.
ÉTUDES
SUR
ET LA LANGUELE SYSTÈME GRAPHIQUE
DES MAYAS,
BKASSEUR DE BOIIKBOURU,M.
GIATEMAI.AANCIEN ADMINISTRATEIJR ECCLESIASTIQUE CES INDIENS IIE HABINAL ) .
(
MEMBRE DE H COMMISSION SCIENTIFIQI'E lll MEXIQUE, ETC.
PREMIER.TOME
P4RIS.
IMPRIMERIE IMPÉRIALE
M DCCC LXIX.RAPPORT
TROANO,MANUSCRITLE
M. DURUY,SON EXCELLENCE\I)RESSÉ À
PUBLIQUE.DE I/IiNSTBlCTIONMINISTRE
LE Ministre,MoNsiEun
mission spéciale,me charger d'unea quatre ans, del'honneur, ilEn me faisant y
de l'archéologie,de l'histoire etau point de vued'étudier le Mexiqueayant pour objet
direction demoi pour laremettait entièrement àdisait qu'elle s'enExcellence meVotre
Je n'aientreprendre.voyage que j'allaisà suivre dans leet la marchemes travaux
avezque vousjustifier la confiancetravailler àMonsieur le Ministre, decessé dès lors,
mon voyage etdurantconstamment,Je me suis occupévoulu me témoigner.hien
m'avaitdont Votre Excellencela missionles résultats deretour, à réaliserdepuis mon
d'abordque je dirigeaile Yucatánet c'est verstracé à l'avanceMon plan étaithonoré.
contemplèrentde l'Amériqueles conquérantspremière oùCette région, lames pas.
la plusencore aujourd'huicette région,inconnue,d'une architectureles monuments
' également laen estaméricaine,de Tarchéologievue de lart etau point decélèbre
philologie comparée.et de lala linguistiquedouble aspect deimportante sous leplus
éteintedepuis longtempscivilisation,le berceau d'uneeffet, avoir étéLà parait, en
là que ledernier reflet. C'estn'était qu'unconquêteMexirjue de ladont celle duet
d'UxmalGhichen-Itza,splendides deles ruinesétonnementcontemple avecvoyageur
les confins de lad'Izamal, et, surSilan etgrandioses depyramideset deLabnà, les
inscriptionsdans leurslui présentent,de Palenqueabandonnéspénmside, les temples
met-disais-je, enmystérieux. Aussi mepassémuets d'unles souvenirsmonumentales,TROANO.SUR LE MANUSCRITUAPPOIÍT
,1
jamais la clef de ces inscriptions devait seYucalan, que sitant lo ])ie(l sur le sol du
découvrir.fallait chercher à laretrouver, c'était là qu'il
l'Amérique verscette péninsule, sentinelle avancée deme souvenais que c'était deJe
manuscrits en caractères phonétiques que l'Eu-qu'on avait rapporté les raresl'Océan,
qu'on attrihuait le magnifiquede Cortés : c'est au Yucatánrope avait reçus à l'époque
ordre de lordhibliolliéque royale de Dresde, reproduit parCodex conservé dans la
probablement le Manuscril, ail mexicainKingsborough; du Yucatán, enfin, provenait
endommagé, mais qui neBibliothèque impériale, malheureusement tropn" â, de la
Votre Excellence a pris de le faire photographier, ensaurait périr, grâce au soin que
i864, j)0ur la Commission scientifique du Mexique.
|)0ur visiter cette terre antique!Quels motifs plus puissants. Monsieur le Ministre,
que j'avais faits antérieurement au Mexique et dans l'Amé-Durant les difl'érents séjours
de ma volonté avaient mis constam-rique centrale, des circonstances indépendantes
éprouvais que plus d'empresse-ment obstacle à ce que portasse mes pas. Je n'enj'y
ment : depuis que j'avais découvert à Madrid et publié le manuscrità m'y rendre mais
contenant l'alphabet antique des carac-de la Relation des choses de Yucatán, de Landa,
irrésistible. Un instinct secret metères mayas, cet empressement était devenu un désir
l'espoirpoussait vers cette terre classique de la civilisation occidentale où j'avais de
servir, avec l'alphabet de Landa, à déchilfrer les ins-découvrir la clef qui devait me
désir, en me laissant libre de suivrecriptions de Palenque. Votre Excellence réalisa ce
novembre i86/i, je dé-le plan et la marche de mon voyage. Aux premiers jours de
barquai au port de Sisal et, dans un rapport, daté de Mérida, du 22 du même mois,
j'avais l'honneur Excellence que j'avais commencé à travailler avecde dire à Votre
assiduité la connaissance en était indispen-à l'étude de la langue maya, ajoutant que
sable à quiconque voulait parcourir utilement le Yucatán et interroger son histoire.
Déjà au courant de éléments de cette langue par mes travaux anté-l'ensemble des
cédents, il sensibles. Toutm'eût été difficile de ne pas faire, d'ailleurs, des progrèsy
le monde parlait maya autour de moi; car le Yucatán est un des rares Etats de l'Amé-
rique où les vaincus imposèrent l'usage de leur idiome aux vainqueurs. Aujourd'hui
encore, dans nombre de localités péninsule, il n'est que trop com-à l'intérieur de la
mun de rencontrer les descendants mêmes des Espagnols qui no parlent plus que cette
langue, étrangère à la mère patrie.
Après un séjour de plusieurs mois au Yucatán, j'étais en chemin pour me rendre
aux ruines de Palenque, lorsque la maladie de dessinateur, Henri Bourgeois,mon M.