Douleurs abdominales récurrentes de l enfant
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Douleurs abdominales récurrentes de l'enfant

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Médecine & enfance
Douleurs abdominales récurrentes de l’enfant
A. Plunkett, R.M. Beattie : « Recurrent abdominal pain in children »,J. R. Soc. Med.,2005 ;98 :101-6. Article reproduit avec l’autorisation duJournal of the Royal Society of Medicine Traduction :O. Mouterde
Un résumé des recommandations de l’American Academy of CLASSIFICATION Pediatrics sur les douleurs abdominales de l’enfant est publié PAR SYNDROMES dans ce numéro dans la rubrique «Consensus d’ailleurs», ain-La définition d’Apley implique que clini-si que certaines critiques quant à leur utilisation en pratique. ciens et chercheurs doivent considérer les DAR comme une seule entité. Ce-Voici in extenso la traduction d’un article sur le même sujet, pendant, beaucoup d’auteurs ont trouvé paru quasi simultanément. Il a le mérite d’être clair, bien orga-les critères trop larges pour une utilisa-nisé, réalisant à la fois un point sur les données actuelles ettion efficace et ont sous-classifié les douleurs par symptomatologie et étiolo-une stratégie de prise en charge. Comme le lecteur le verra, il gie. En 1997, une réunion de consensus reste quelques éléments étonnants dans ce texte, dus non pas a défini des critères pour les «troubles aux auteurs mais au problème abordé !fonctionnels gastro-intestinaux» de la petite enfance, de l’enfance et de l’ado-L’option thérapeutique conseillée d’une «nourriture saine avec lescence[6]cri-. Révisés en 1999, ces « abondance de fruits et légumes et abondance de boissons tères de Rome II»(tableau I)classifient les douleurs abdominales en «dyspepsie couplée à un programme d’activité physique» en dit long sur fonctionnelle »,« syndromede l’intestin nos connaissances et nos moyens de venir à bout de ce pro-irritable »,« douleursabdominales fonc-blème, majeur dans sa prévalence.O. Mouterdeabdominales »« migrainestionnelles », et «aérophagie ».Cette classification, bien que restant à valider, pourrait être es douleurs abdominales récur-faible sévérité ou de leur nature passa-utile aussi bien au niveau clinique qu’au enLtant les mêmes symptômes est suscep-pratique quotidienne de pédiatrie gé-quotidienne de l’enfant ou de la famille rentes (DAR) sont des symptômesgère. Habituellement, c’est seulementniveau de la recherche, sur le principe qui se rencontrent fréquemmentlorsque la douleur a un impact sur la viequ’un sous-groupe de patients présen-nérale et de gastroentérologie pédia-qu’un avis médical est demandé.tible d’avoir des étiologies sous-jacentes trique. Depuis sa première descriptionApley a défini le syndrome des DAR desemblables. Par conséquent, davantage en 1958[1], le problème est demeurél’enfant comme trois épisodes de dou-de recherches dans ces sous-groupes mal compris en raison de la multitudeleurs abdominales assez sévères pour af-peuvent apporter différentes pistes de de facteurs impliqués. Les symptômesfecter les activités quotidiennes surve-traitement. Dans une série prospective, sont souvent vagues et les explorationsnant dans un intervalle de trois mois[1]et al.. Walker[7]ont pu classer 73 % de révèlent rarement une maladie orga-Ce critère a été mis en place afin d’exclu-107 enfants selon des critères de Ro-nique. Les stratégies de traitement sontre les douleurs non significatives et de seme II. Cependant, le fait que 27 % des variées et peu fondées sur des preuves.concentrer sur des douleurs avec reten-patients n’aient pu être classés est gê-tissement fonctionnel. Dans l’étude ini-nant, et les critiques avancent que les tiale d’Apley, la prévalence des DARcritères de Rome II devraient être réser-PRÉVALENCE dans la population des enfants d’âgevés à la recherche jusqu’à ce qu’ils Les DAR de l’enfant sont si fréquentesscolaire était de 10 %. Dans les étudessoient validés plus formellement[8]. que peu d’enfants passent l’âge scolaireultérieures utilisant les mêmes critères, sans en éprouver. Près de la moitié desla prévalence allait de 11 à 45 %[2-5]. ÉTIOLOGIE enfants avec des DAR ne consultent pasCette disparité est probablement impu-un médecin à ce propos[2]table aux différences d’âges, aux zones, bien que DOULEURS SANS CAUSE leurs douleurs soient souvent aussi sé-géographiques et aux facteurs sociaux ORGANIQUE ÉVIDENTE vères que celles des enfants qui consul-ainsi qu’à la méthodologie. Quoi qu’il en tent. Ces enfants ou leurs familles consi-soit, les DAR ne sont certainement pasL’hypothèse initiale de Apley était dèrent probablement les symptômesun moindre problème qu’à l’époque oùqu’une anomalie psychologique prédis-comme insignifiants, en raison de leurApley les décrivit en 1958.pose à la douleur physique. Reprenant septembre 2005 page 385
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