La Lettre d Information d ARTHRITIS  N°8
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La Lettre d'Information d'ARTHRITIS N°8

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Description

Syndrome de Gougerot-Sjögren : au-delà des gènes

Au Sommaire ...
- Edito de Françoise Russo-Marie, Directeur de Recherche Inserm
- Zoom sur : La spondylarthrite ankylosante
- En direct d'un labo : Syndrome de Gougerot-Sjögren : au-delà des gènes
- A la Fondation : Rhumatisme et enfance : changer les mentalités
- Questions/Réponses : TNF - Polyar'trottons - ISF
- Avec vous : Concilier grossesse et rhumatismes inflammatoires : c'est possible !

Informations

Publié par
Publié le 09 avril 2014
Nombre de lectures 41
Langue Français
Poids de l'ouvrage 14 Mo

Extrait

n° 8- mars 2010
la lettre d’information d’arthritis
100 % de votre don pour la recherche
SyNDROME DE GOugEROT-SjögREN : àU-dElâ dES gènES
actu recherche Polyarthrite rhumatoïde : une nouvelle piste de traitement
zoom sur Combien coûte la recherche ?
avec nous Une course multi-solidaire
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édito
ctif primordial : àMàINTENIR ENSIfIERcherche alité en atologie !»
os, c’est la somme que la Fondation va distribuer aux chercheurs cette ce â votre générosité !euros de plus que l’année dernière, le bilan est donc très l’ambiance de crise en 2009. gent, la Fondation va pouvoir financer 20 projets de étudiants en thèse. Nous sommes particulièrement fiers cet appel d’offres car il touche une très grande variété de squ’à la polychondrite chronique atrophiante et l’arthrite athique. La qualité des sujets présentés était ent bonne et les choix du conseil scientifique ont été té obligé de refuser des projets tout à fait prometteurs et s que l’argent récolté en 2010 permettra d’élargir encore cette sélection. FràNçOISE En terme de stratégie de recherche l’année 2010 s’annonce innovante. RuSSO-MàrIE, Le nouveau Comité d’Orientation Stratégique de la Recherche (COSR) Membre fondateur Directeur de Recherchede la Fondation a du pain sur la planche avec un objectif primordial : Inserm – Génopole Evry aider à maintenir et intensifier une recherche de qualité en rhumatologie ! Pour cela, il sera important de maintenir notre soutien aux étudiants en thèse qui représentent l’avenir de la recherche ! Objectif 2012 : 1 million d’euros récoltés ! Nous mettons tout en œuvre pour l’atteindre comme vous pourrez le voir dans ce numéro de notre lettre d’information. Conférences, campagnes de sensibilisation, évènements sportifs… la Fondation se mobilise pour se faire connaître et réunir de nouveaux donateurs car l’union fait la force ! sommaire 68101315 zoomsuren directà lafondationquestionsavecvous là spONDyLàRThRITEd’un laborhuMàTIsMEréponsesCONcILIER gROssEssE ànkylOSànTEENFàNcE :SyNDROME ETcHàngERRhuMàTIsMEstnf ET DE GOugEROT-SjögREN : lESMEnTàlITéSPOLyàR’TROTTONs INflàMMàTOIREs:àU-dElâ dES gènESiSfc’EST pOSSIBlE !
Là LETTRE d’InFORMàTIOn d’arthritispàR Là fONDàTION aRThRITIs, 4 ruE BERTEàux duMàs 92 200 nEuILLy suR sEINE - 0 800 333 555 éDITéEwww.FONDàTION-àRThRITIs.ORgDIREcTEUR dE là pUBlIcàTIOn :rOgER PIcàRD.rédàcTRIcE En cHEF :màRIE CORbIN.rédàcTEUR En cHEF àdjOInT :JEàN-nOëL dàchIcOuRT.rédàcTIOn ET IcOnOgRàpHIE :L’équIpE aRThRITIs.COncEpTIOn édITORIàlE ET gRàpHIqUE :CITIzEN PREss.PROdUcTIOn :COME Bàck GRàphIc assOcIés.n° issN ET DépôT légàl :EN cOuRs.
La Lettre d’information d’arthritis- n°8 - mars 2010
acturecherche
› PoLyaRthRite RhUMatoïde ‹ UNE pIsTE DE TRàITEMENTInnOvànTE
DES TRàITEMEnTS TOUjOURS plUS cIBléS, c’EST l’OBjEcTIF IncESSànT dES làBORàTOIRES dE REcHERcHE. aUjOURd’HUI, lES lyMpHOcyTES t RégUlàTEURS SOnT dànS lEUR lIgnE dE MIRE.
apolyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie dite auto-immune, L conséquence d’une immunité « dérèglée ». Ce dérèglement peut être lié à différents phénomènes comme l’activa-tion de lymphocytes autoréactifs, c’est-à-dire réagissant contre l’organisme lui-même, ou le déficit de la régulation immunitaire et notamment du phéno-mène de tolérance qui permet au système immunitaire de ne pas s’attaquer à son propre organisme. Dans les années 1980, la découverte d’une population de cellu-les de l’immunité, appelées lymphocytes T régulateurs (LT reg) a été une étape très importante pour mieux comprendre ces
maladies auto-immunes. Il a déjà été démontré dans la PR qu’il existe un défi-cit fonctionnel des LT reg qui peut être corrigé par un traitement anti-TNF (voire p.13) mais le mécanisme de cette dérégu-lation n’est pas encore bien connu. Dans un travail récent, une équipe anglaise a démontré qu’en cas de PR, les LT reg fonctionnent moins bien car ils produisent une molécule de régulation appelée CTLA-4 en quantité insuffisante. Cette molécule exerce normalement un effet inhibiteur sur les populations lym-phocytaires auto-agressives. Quand on augmente artificiellement la production de CTLA-4 par ces LT reg, on taure leur capacité inhi-rice. Inversement, le cage de CTLA-4 induit déficit fonctionnel des reg. Il est important de prendre comment res-rer les fonctions de ces  reg,ce que l’on peut à faire avec les anti-F mais que l’on peut t-être optimiser avec s molécules qui agi-ent plus spécifiquement l’expression de CTLA-Néanmoins, il faut res- prudentcar une ulation excessive de tivité des LT reg pour-t concourir à un risque pparition de cancer.
TURE gENETICS, 2009
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› LyMPhocytes t aUxiLiaiRes ‹ nOuvEL écLàIRàgE suRl’àUTO-IMMUnITé ne équipe américaine a récemment fait la lumière sur les mécanismes auxUiliaires. Rappelons que le système d’activation des lymphocytes T immunitaire a pour rôle de protéger l’organisme contre les agressions extérieures. Les lymphocytes T auxiliaires sont chargés de différencier le « soi », qui appartient à l’organisme, du « non-soi », contre lequel il doit lutter. Ils sont donc très impliqués dans les maladies auto-immunes, dues à un retournement du système immunitaire contre l’organisme. Cette étude met en évidence un nouveau mode de régulation des lymphocytes T auxiliaires. Ce mécanisme maintenant connu pourra peut être permettre de contrôler l’apparition d’une maladie auto-immune. Nature, 2009
› inteRLeUkine-1 ‹ mIsE EN évIDENcEd’UnE nOUvEllE MàlàdIE àUTO-InflàMMàTOIRE ne équipe américaine a récemment Uétudié 9 enfants ayant développé un syndrome néonatal inflammatoire caractérisé par des foyers d’inflammation touchant les os et des atteintes cutanées. Ils ont découvert que ces enfants étaient atteints par une même maladie encore jamais décrite et qu’ils ont appelé DIRA. Ils ont découvert des mutations du gène codant un des récepteurs de l’interleukine-1 (Il-1 Ra) chez ces enfants. Du fait de ces mutations, ils ont prescrit à ces patients la biothérapie Anakinra, ciblant l’Il-1 RA. Ce traitement a fait preuve d’une efficacité spectaculaire contre cette maladie, permettant une guérison quasi-complète de ces enfants. New England Journal of Medicine, 2009
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acturecherche
› scLéRodeRMie ‹ UNE INDIcàTIONdU SIldénàfil ? esildénafil est utilisé depuis de nombreuses années dans le traitement L de l’impuissance masculine. Une nouvelle indication bien différente est aujourd’hui en train de voir le jour. En effet, le Pr Brueckner et les membres de son laboratoire ont testé le sildénafil durant 5 mois en moyenne chez 16 patients atteints de sclérodermie. Le nombre moyen d’ulcères par patient était de 3,1 au début de l’étude, et n’était plus que de 1,1 en fin de traitement. Ces résultats suggèrent que le sildénafil pourrait être efficace pour soigner les ulcères digitaux causés par la sclérodermie. aNNàLS Of rHEUMàTIC dISEàSES, 2009.
› LUPUs ‹ GRIppE :dEUx vàccInS vàlEnT MIEUx qU’Un es patients atteints de lupus érythémateux systémique (LES) imLmunosuppresseurs ont un risque traités par corticoïdes et/ou supérieur de développer une forme grave de grippe, qu’elle soit saisonnière ou qu’il s’agisse de la grippe A(H1N1). Une équipe des Pays-Bas a testé le vaccin contre la grippe A chez 52 patients lupiques ne présentant pas de signe d’activité de la maladie. Résultat : le niveau de protection du vaccin est légèrement diminué lorsqu’il est administré en même temps que le traitement par immunosuppresseur. Un rappel vaccinal est donc nécessaire chez ces patients. Cette étude va dans le sens des recommandations françaises qui sont de vacciner les patients lupiques en dehors d’une phase de poussée de la maladie et en utilisant de préférence un vaccin sans adjuvant. rHEUMàTOLOGy, 2009.
La Lettre d’information d’arthritis- n
› PoLyaRthRite RhUMatoïdedEs NOuvEàux gèNEsdE pRédISpOSITIOn dànS là Pr
COMpREndRE lES càUSES dE là Pr pOUR MIEUx là TRàITER, c’EST l’OBjEcTIF dE cETTE éTUdE qUI, pàR UnE àppROcHE ORIgInàlE, à pERMIS d’IdEnTIfiER dE nOUvEàUx gènES dE pRédISpOSITIOn. es principaux facteurs de risqueoutil est qu’il recense près de 250 000 étu-génétiques de la PR ont déjà étédes. Cette technique a permis d’identifier Lidentifiés. Mais d’autres restent à22 nouvelles régions d’ADN de susceptibi-découvrir, même si leur rôle est pluslité, dont 7 semblent vraiment liés àmodeste. En effet,l’association de ces fac-la PR après vérification expérimentale.teurs génétiques « mineurs » pourraitCes gènes interviennent dans les voies de expliquer certaines formes de PR ou cer-l’immunité et pourraient donc être impli-tains signes cliniques. La génétique de laqués dans d’autres maladies autoimmunes. PR est donc maintenant entrée dans uneL’identification de nouveaux gènes de sus-phase de « dissection » plus fine. Dans unceptibilité pourrait permettre à terme une travail récent, une équipe de recherchemodélisation génétique plus subtile avec, américaine a découvert de nouveaux fac-en théorie, des retombées diagnostiques teurs génétiques de susceptibilité à la PR.mais aussi thérapeutiques. Cependant, il Ce travail a été possible grâce à un outilfaudra dans un premier temps compren-original appelé Grail (Gene Relationshipdre les conséquences fonctionnelles préci-Across Implicated Loci) qui exploite lesses des anomalies de ces gènes dans la
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zoomsur
› BUdget ‹ COMbIEN cOûTElà REcHERcHE ?
Là REcHERcHE RESTE pOUR là plUpàRT dES gEnS Un UnIvERS lOInTàIn dOnT lE FOncTIOnnEMEnT EST EncORE IncOnnU. DànS cETTE RUBRIqUE, là fOndàTIOn SOUHàITE vOUS àIdER â MIEUx àppRéHEndER cE MIlIEU En cOMMEnçànT àUjOURd’HUI pàR cE qUI EST BIEn SOUvEnT lE nERF dE là gUERRE : lE finàncEMEnT !
NE ÉQuIpE DE rECHErCHEreçoit chaque année une U subvention de l’Etat qui ne suffit pas à financer intégralement son fonctionnement. Les chercheurs doivent donc répondre à des appels d’offres pour trouver des finance-ments alternatifs comme ceux proposés par la Fondation Arthritis. Mais quel-les sont les dépenses d’une équipe de recherche ?
Là màIN D’œuVrE… La première dépense pour le laboratoire est bien sûr la main d’œuvre. Deux types de poste existent. Les premiers sont financés par l’organisme de recherche qui gère le laboratoire (INSERM, CNRS, Université…), auquel cas ces salaires ne sont pas directement imputés au budget. Bien souvent ces postes ne suffisent pas au bon fonctionnement du laboratoirequi nécessite d’embaucher des personnes en CDD dont le salaire doit être financé par le laboratoire lui-même. Prenons l’exemple d’un doctorant, c’est un étu-diant à Bac+5 ayant choisi de continuer ses études par une thèse, passage obligé pour devenir un jour chercheur. Cet étu-diant travaille à temps plein au labora-toire pendant 3 voire parfois 4 ans. Son salaire brut mensuel est de 1600 euros soit un coût annuel de 30000 euros lorsqu’on inclut les charges patronales. Il est financé, soit par l’Etat, soit par une association ou fondation caritative comme la Fondation Arthritis par exem-
ple. Il en va de même pour les post-docto-rants, jeunes chercheurs en attente d’un poste, les techniciens ou ingénieurs.
Là VIE QuOTIDIENNE En terme de dépenses directement impu-tées à la recherche il y a ce que les cher-cheurs appellent les consommables. Ce sont tous les ustensiles indispensables au travail journalier de l’équipe de recher-che : pipettes, cônes, tubes à essais, gants, lames de verre pour microscope… Dans d’autres catégories, il y a également les réactifs pour réaliser les expériences comme par exemple les anticorps et bien sûr les machines comme les microscopes, les incubateurs, les congélateurs… Toutes ces dépenses font la vie quoti-dienne du laboratoire et plus les progrès technologiques avancent, plus ces dépen-ses augmentent. Il existe un autre outil très utilisé dans les laboratoires : le modèle animal. La souris reste encore aujourd’hui un modèle très prisé pour mimer une maladie et ainsi
aider le chercheur à la comprendre et à élaborer des médicaments contre elle. C’est un outil très utile mais il coûte cher. Une souris « normale » coûte entre 50 et 300 euros selon la lignée, c’est-à-dire le patrimoine génétique. Par contre une souris Knock-Out (KO), c’est-à-dire une souris dans laquelle un gène a été désac-tivé pour mime r une maladie génétique par exemple, peut coûter jusqu’à 50000 euros selon l’organisme qui la fournit.
cHErCHEur… D’àrGENT De nos jours, un chercheur passe beau-coup de temps à courir après l’argent. Or ce travail est de plus en plus dur car les financements se raréfient et la concurrence fait rage entre les labo-ratoires. La recherche est en pleine restructuration. Espérons que cela ne dénaturera pas sa fonction première qui est de chercher même sur des che-mins parfois incertains qui ne donne-ront des résultats que plusieurs années plus tard.
La Lettre D’iNformatioN D’arthritis - N°8 - sePtembre 2009
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zoomsur
› La sPondyLaRthRite ankyLosante ‹ PLus vRàIMENT« là MàlàdIE dE là cOlOnnE BàMBOU »
Là SpOndylàRTHRITE ànkylOSànTE S’EST lOngTEMpS àppEléE « MàlàdIE dE là cOlOnnE BàMBOU » càR, SànS TRàITEMEnT, EllE SOUdE lES àRTIcUlàTIOnS dE là cOlOnnE vERTéBRàlE, EnTRàînànT UnE pOSTURE vOûTéE. LES TRàITEMEnTS àcTUElS nE SOIgnEnT pàS EncORE cOMplèTEMEnT cETTE MàlàdIE MàIS pERMETTEnT néànMOInS dE pRévEnIR l’ànkylOSE.
aspondylarthrite ankylos (SA) est un rhumatisme in L matoire touchant essentielle la colonne vertébrale et les ar lations sacro-iliaque du bassin. Elle to environ 0,2 % de la population en Fra Elle atteint de manière équivalent hommes et les femmes, le plus sou entre 18 et 30 ans.
dES CàuSES ENCOrE ObSCurES Il n’y a pas encore de cause claire définie pour la SA. Les chercheurs s’i ressent aux mécanismes de l’inflamma chronique et de la prolifération oss responsables des symptômes. Ident les facteurs de prédisposition est é ment une piste. La SA est étroite liée au gène HLA-B27. La présenc ce gène confère un risque plus impor de développer la maladie mais ce pas automatique. Il existe d’autres g de prédisposition dont le poids moindre.
dES DOulEurS mulTIplES La SA se manifeste principalement des douleurs lombaires et fessières tes, dues à l’inflammation de l’articula sacro-iliaque. Elle se traduit aussi par des douleurs au niveau des points d’insertion des tendons ou des ligaments sur l’os ; elles sont liées à l’inflammation de ces zones au niveau des vertèbres et du talon. Les articulations périphériques (hanches,
épaules, genoux, doigts et orteils) peu-vent aussi être touchées. Il existe enfin des manifestations extra articulaires : une atteinte ophtalmologique sous forme d’inflammation des structures internes de
La Lettre d’information d’arthritis8- mars 2010- n°
l’œil, encore appelée uvéite. Une fatigue et un amaigrissement accompagnent sou-vent les poussées de la maladie.
dIàGNOSTIC : uN fàISCEàu D’ÉlÉmENTS Pour établir le diagnostic, le médecin s’appuie avant tout sur l’interrogatoire du patient et la description que celui-ci fait des douleurs qu’il ressent. Des analyses, pour mesurer l’inflammation dans le corps, peuvent être réalisées sous forme d’une prise de sang ou d’une IRM. Elles permettent au médecin de préciser le diagnostique. La recherche du gène HLA-B27 peut être réalisée. Cependant, elle ne constitue pas un critère diagnostic, mais seulement un élément de confirmation.
LES TràITEmENTS La prise en charge est adaptée au cas par cas selon les manifestations de la maladie et la sévérité des symptômes.Le traitement associe généralement des médicaments (anti-inflammatoires non-stéroïdiens et parfois biothérapies telsque anti-TNF) et des approches nonmédicamenteuses comme la rééducation fonctionnelle avec un kinésithérapeute. Aujourd’hui, les chercheurs s’attèlent encore à mieux comprendre les causes précises de cette maladie pour mettre au point des médicaments plus ciblés et donc plus efficaces.
› stage PoUR toUs ‹ VENEz vOus METTREdànS là pEàU d’Un cHERcHEUR !
L’àSSOcIàTIOn tOUS CHERcHEURSBàSéE SUR lE càM
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US dE LUMIny â màRSEIllE, pROpOSE àUx écOUvRIR dE l’InTéRIEUR lE TRàvàIl dES cHERcHEURS. gES dE 3 jOURS …
es d’associations dede comprendre et d’apprendre! », nous aladies auto-immu-précise Marion Mathieu. s. Ils ont pour but  donneraux par-iNSCrIpTIONS ET rENSEIGNEmENTS ? ipants les basesLes stages sont gratuits grâce au soutien immunologie et denotamment de la Fondation Arthritis et nétique nécessairesde l’AFM. Les frais de déplacement, de a compréhension derestauration et d’hébergement restent à r maladie, et de lesla charge des participants. nsibiliser au métier› CONTàCT :màRION màTHIEU chercheur.(www.TOUSCHERCHEURS.FR) MàTHIEU@TOUSCHERCHEURS.FR mErSION DàNS mONDE DES ErCHEurSsur Paris… Les stages durentLà MISSIOn inSERM aSSOcIàTIOn, es trois jours passionnants nous3 jours et se déroulent dans le laboratoireEn pàRTEnàRIàT àvEc là fOndàTIOn «ont laissés “sur les rotules”! deTous Chercheurs à Marseille, tout prèsaRTHRITIS, à MIS En plàcE dEpUIS déBUT c Nous sommes rentrés heureuxdes calanques. Pendant 2 jours ½, lesOcTOBRE dES FORMàTIOnS THéORIqUES et ne demanderions qu’unestagiaires se « mettent dans la peau d’und’UnE jOURnéE SUR l’àUTO-IMMUnITé. chose : ychercheur » et réalisent des expérien-retourner, approfondir et tou-CES FORMàTIOnS SOnT gRàTUITES jours dans le même but : mieux compren-ces pratiques pour s’initier au champ deET OUvERTES â TOUS lES MEMBRES dre pour mieux se battre ! Merci pourl’immunologie. De plus, chaque staged’àSSOcIàTIOnS dE MàlàdES TOUcHéS ce que vous faites, merci pour les asso-inclut un temps de discussion avec unpàR cES MàlàdIES. ellES SOnT cOnçUES ciations de maladies auto-immunes! »,chercheur ou médecin, spécialiste de leurET ànIMéES pàR màRIOn màTHIEU dE Gilbert – AFPCA.pathologie.l’àSSOcIàTIOn tOUS CHERcHEURS. CES FORMàTIOnS SE déROUlEnT â PàRIS, POurQuOI ?LE publIC CONCErNÉàU SIègE dE l’inSERM dànS lE E « Nous sommes convaincus qu’un individuLes stages s’adressent aux membres desellES SOnT gRàTUITES13 àRROndISSEMEnT. lutte mieux contre sa maladie lorsqu’il laassociations de malades, eux-mêmesMàIS l’InScRIpTIOn EST OBlIgàTOIRE. connait et la comprend mais aussi lorsqu’ilatteints de la maladie ou proches dePOUR vOUS InScRIRE ET cOnnàîTRE lES dialogue avec les médecins et chercheurs »,malade. Ils sont proposés pour des grou-pROcHàInES dàTES, vOUS pOUvEz REMplIR nous explique Marion Mathieu animatricepes de 6 à 10 personnes (adultes et jeunesUn FORMUlàIRE d’InScRIpTIOn SUR lE SITE à Tous Chercheurs. L’association Tousà partir de 15 ans). « Aucune connaissancedE là MISSIOn inSERM aSSOcIàTIOn OU Chercheurs, propose donc des stages pra-en biologie n’est pré-requise pour suivreEnvOyER Un MàIl â l’àdRESSE SUIvànTE : tiques, spécialement adaptés aux mem-les formations, juste l’envie de découvrir,MISSIOn.àSSOcIàTIOnS@InSERM.FR.
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en directd’un labo
SyNDROME DE GOugEROT-SjögREN : àU-dElâ dES gènES
LE SyndROME dE GOUgEROT-sjögREn EST UnE pàTHOlOgIE MécOnnUE ET pOURTànT àSSEz FRéqUEnTE (1 càS pOUR 500). GRAcE àU SOUTIEn dE là fOndàTIOn, UnE éqUIpE dE REcHERcHE pàRISIEnnE à cHOISI d’ExplORER Un nOUvEàU MOdE dE RégUlàTIOn dES gènES qUI pOURRàIT êTRE là clé dE cOMpRéHEnSIOn dE cETTE pàTHOlOgIE.
esyndrome de Gougerot-Sjögren (SGS) est une affection inflamma-L toire chronique caractérisée par une sécheresse des yeux et de la bouche, ce qu’on appelle le « syndrome sec ». Ce dernier peut être secondaire à une atteinte de différents organes, le plus souvent des articulations, qui se mani-feste par des douleurs articulaires isolées touchant très rarement les extrémités des membres. Ce syndrome est une patholo-gie plutôt fréquente puisqu’il touche entre 0,1 et 0,4 % de la population.Il s’attaque majoritairement aux femmes (9 cas sur 10). Ces manifestations sont dues à une accumulation anormale d’an-ticorps circulants, des molécules censées protéger l’organisme. Les causes de ce syndrome sont encore mal définies. L’hypothèse la plus probable fait interve-nir une infection par un ou plusieurs virus, survenant sur un terrain génétique prédisposant.
L’ÉpIGÉNÉTIQuE : uNE NOuVEllE àpprOCHE L’équipe du professeur Corinne Miceli-Richard travaille sur ces facteurs généti-ques prédisposant au SGS. Ils ont choisi une approche novatrice, puisqu’ils ne s’in-téressent pas aux mutations, c’est-à-dire aux altérations du codage de l’ADN, mais aux altérations dites épigénétiques, c’est-
à-dire des structures annexes de l’ADN. Pendant longtemps, les scientifiques ont pensé que seule l’information contenue dans l’ADN était importante. Cette période a marqué l’apogée de la généti-que et de la recherche des gènes impliqués dans les maladies génétiques. Elle a d’ailleurs été primordiale pour la compré-hension de beaucoup de pathologies. Depuis quelques années, les chercheurs se retrouvent dans une impasse avec certai-nes maladies qui semblent avoir un mode de fonctionnement différent. Elles ne semblent pas impliquer un seul gène mais plusieurs. On parle alors de maladies multigéniques. C’est dans ce contexte qu’une nouvelle théorie a vu le jour.Loin de s’opposer à la génétique classique, elle l’enrichit et laisse découvrir un mode de régulation beaucoup plus complexe que prévu.
Cette théorie, appelée épigénétique, implique des modifications de l’expres-sion des gènes sans modification de l’in-formation contenue dans le gène. Un gène est actif lorsqu’il est accessible à des molécules appelées facteurs de transcrip-tion qui viennent lire l’information conte-nue dans le gène et l’utiliser. Une modification de l’environnement du gène peut empêcher l’approche de ces molécu-les et donc l’utilisation du gène. On parle
La Lettre d’information d’arthritis- n°8 - mars 2010
plus couramment d’expression du gène. Or l’expression des gènes est primordiale pour le bon fonctionnement d’un orga-nisme. Une anomalie dans l’expression de plusieurs gènes peut engendrer une pathologie. C’est l’hypothèse que l’équipe de Corinne Miceli-Richard a choisi de tes-ter dans le SGS et qui a déjà été démon-trée dans d’autres pathologies.
cIblEr lE bON CàNDIDàT Les mécanismes d’épigénétique sont nom-breux et variés. L’équipe de Corinne Miceli-Richard a choisi d’étudier l’un d’entre eux appelé méthylation. En théo-rie, ce mécanisme ajoute un groupement chimique appelé méthyl à l’ADN, rendant les gènes plus ou moins actifs. En labora-toire, l’utilisation de produits chimiques spécifiques permet de méthyler ou démé-thyler artificiellement l’ADN pour ensuite étudier les conséquences sur l’expression des gènes. Ils se sont concentrés sur une famille de gènes en particulier : les gènes de la voie IFN impliquée dans l’immunité innée (cf. interview) et notamment dans la défense contre les virus. Ce sont donc de bons candidats dans le SGS dont l’ori-gine semble impliquer une ou plusieurs infections virales. Parmi ces gènes, l’équipe a notamment identifié IRF5 comme potentiellement intéressant pour ce projet.
L’ÉQuIpE Unité :u802 DE L’InSerM LIEu :HôPiTàL BiCêTRE, àU KREmLiN-BiCêTRE (vàL-DE-MàRNE) R dIrECTEur :MiCELi-riCHàRD,p cORiNNE RHUmàTOLOgUE, PRàTiCiEN HOsPiTàLiER ET CHERCHEUsE.éQuIpE :UN DOCTORàNT ET UN iNgéNiEUR DE RECHERCHE. sujET :éTUDE DEs fàCTEURs géNéTiqUEs PRéDisPOsàNT àU SyNDROmE DE GOUgEROT-SjögREN (SGS).
iRF5 : uN GèNE prOmETTEur Ce gène possède un morceau de sa séquence variable selon les individus e qui, en fonction de sa composition, confère un risque plus élevé de dévelop-per la maladie. Cette séquence peu potentiellement être régulée par la méthy-lation, d’où l’intérêt de l’équipe pour ce gène. Ils ont donc entrepris de compare le niveau de méthylation de ce gène dans des cellules de patients et d’individus sains et d’observer le rôle de cette méthy-lation. « Notre force, c’est de regarder la méthylation mais surtout les conséquen-ces de cette méthylation sur l’expression d’un gène sur des populations cellulaires triées et directement impliquées dans la maladie », précise Corinne Miceli-Richard. Son équipe souhaite aussi traiter les cellules avec des agents chimiques qui enlèvent la méthylation pour observerles variations de l’expression du gène IRF5 et de la production des molécules de l’immunité innée.
UN TràVàIl DE lONGuE HàlEINE Ce projet, engagé depuis deux ans, a fait l’objet de mises au point techniques très poussées. Les expérimentations sont main-tenant bien rodées. À la vue des premiers résultats prometteurs, le Conseil scientifi-que de la Fondation Arthritis a choisi de poursuivre son soutien à cette équipede recherche en finançant une bourse de thèse pour l’étudiant qui travaille sousla direction de Corinne Miceli-Richard. Les retombées de ce projet seront donc suivies de près par la Fondation.
› inteRview ‹
cOrINNE MICElI-RICHàrD, praticien hospitalier et chercheuse dans l’unité INSERM U802
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« LE sGs EST pROBàBlEMEnT, àU SEIn dES MàlàdIES àUTO-IMMUnES, là dEUxIèME pàTHOlOgIE là plUS FRéqUEnTE àpRèS là pOlyàRTHRITE RHUMàTOïdE »
QUEl EST lE lIEn EnTRE l’IMMUnITé InnéE ET l’àUTOIMMUnITé ? l’IMMuNITé INNéE EsT LE sysTèME DE DéFENsE bàsIquE DE Là pLupàRT DEs ORgàNIsMEs vIvàNTs. iL pERMET DE cOMbàTTRE LEs vIRus, LEs bàcTéRIEs ET LEs LEvuREs. l’hypOThèsE cOuRàMMENT ExpOséE sELON LàquELLE uNE Ou pLusIEuRs INFEcTIONs vIRàLEs sERàIENT À L’ORIgINE Du SGS NOus à àMENé À FàIRE LE LIEN ENTRE IMMuNITé INNéE ET àuTOIMMuNITé. dE pLus, LEs MàNIFEsTàTIONs àuTOIMMuNEs INDuITEs pàR LE TRàITEMENT DEs hépàTITEs vIRàLEs À L’ifnàLphà, MOLécuLE MàjEuRE DE L’IMMuNITé INNéE, cONfiRMENT cE LIEN.
POURqUOI àvOIR cHOISI cOMME MOdèlE d’éTUdE lE syndROME dE GOUgEROT-sjögREn ? tOuT D’àbORD pàRcE quE LE SyNDROME DE GOugEROT-SjögREN EsT FRéquENT. iL EsT pRObàbLEMENT, àu sEIN DEs MàLàDIEs àuTO-IMMuNEs, Là DEuxIèME pàThOLOgIE Là pLus FRéquENTE àpRès Là pOLyàRThRITE RhuMàTOïDE. d’àuTRE pàRT, L’ORgàNE cIbLE DE L’àuTO-IMMuNITé Du SGS, Là gLàNDE sàLIvàIRE, EsT FàcILEMENT àccEssIbLE. iL suFfiT D’uNE pETITE àNEsThésIE, équIvàLENTE À cELLE RéàLIséE chEz sON DENTIsTE, ET D’uNE INcIsION DE 3MM pOuR pRéLEvER
1 Ou 2 gLàNDEs sàLIvàIREs. CETTE bIOpsIE sERT àu DIàgNOsTIc ET pEuT égàLEMENT, àvEc LE cONsENTEMENT Du pàTIENT, êTRE uTILIséE pOuR Là REchERchE. C’EsT pOuR NOus uN MàTéRIEL DE chOIx pOuR cOMpRENDRE LE DévELOppEMENT DE Là MàLàDIE.
QUElS SOnT vOS pROjETS d’àvEnIR ? dE MàNIèRE TRès suRpRENàNTE, 90 % DEs pERsONNEs àTTEINTEs pàR LE SGS sONT DEs FEMMEs. CELà N’à sûREMENT RIEN D’uN hàsàRD, MàIs àucuNE ExpLIcàTION cLàIRE N’à ENcORE éTé TROuvéE. l’hypOThèsE D’uN RôLE DEs hORMONEs FéMININEs EsT cOuRàMMENT DONNéE, MàIs NOTRE équIpE s’INTéREssE pLus àu RôLE pOTENTIEL Du chROMOsOME X. lEs hOMMEs ONT uN sEuL chROMOsOME X àLORs quE LEs FEMMEs EN ONT DEux. nORMàLEMENT, IL y à uNE INàcTIvàTION physIOLOgIquE D’uN DEs DEux chROMOsOMEs X chEz Là FEMME. aINsI uNE sEuLE « DOsE » DE chROMOsOME X EsT RéELLEMENT FONcTIONNELLE. CETTE INàcTIvàTION FàIT INTERvENIR DEs MécàNIsMEs épIgéNéTIquEs DONT LE DéRègLEMENT pOuRRàIT FàvORIsER Là MàLàDIE. dàNs uN àvENIR pROchE, NOus sOuhàITONs uTILIsER NOTRE ExpERTIsE DE L’épIgéNéTIquE pOuR cOMpRENDRE ET vàLIDER cE MécàNIsME.
La Lettre d’information d’arthritis- n°8 - mars 2010
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à lafondation
› caMPagne nationaLe de sensiBiLisation ‹ rhuMàTIsME ET ENFàNcE : cHàngER lES MEnTàlITéS Là fOndàTIOn aRTHRITIS à làncé En déBUT d’ànnéE UnE gRàndE càMpàgnE dE SEnSIBIlISàTIOn SUR lES RHUMàTISMES InflàMMàTOIRES dE l’EnFànT. LE vISàgE dE VIcTOR, 5 ànS, àTTEInT d’àRTHRITE jUvénIlE cHROnIqUE (aJi) EST l’AME dE cETTE càMpàgnE dIFFUSéE dànS TOUTE là fRàncE. rETOUR SUR cETTE FàBUlEUSE àvEnTURE … ictor, comme tous les enfantschent aussi les enfants, les adolescentsfit de la recherche, en septembre dernier. «de son âge, aime se promenerVictor et ses parents sont venus faireet l’adulte jeune. » C’est avec ces mots v au parc avec sa grand-mère.que le public est accueilli sur le sitequelques tours de piste pour soutenir la Au bout de quelques minutes,www.pourquoilui.org car il est temps querecherche sur les rhumatismes inflamma-le besoind’une pause se fait sentir…..le terme rhumatisme ne soit plus associétoires. Victor est en poussette car sa mala-Serait-ce la mamie de Victor qui n’arriveà une maladie gériatrique.die est en pleine crise. En cette période, plus à marcher ? NON! Victor souffrele sport l’effraie car il est synonyme de et ne peut plus ni bouger, ni marcher...il ÉTàIT uNE fOISet d’incapacité. C’est alors qu’il... douleurs Depuis l’âge de 3 ans, il est atteint deTout a commencé lors du polyar’trottons,rencontre Lionel Comole, porte-parole rhumatisme grave. OUI! Contrairementcourse à pied organisée par l’associationde la Fondation, dont le sport a toujours aux idées reçues, les rhumatismes tou-ANDAR et la Fondation Arthritis au pro-été le fer de lance contre sa maladie.
t sa famiLLe : Die au QuotiDieN ET dEMI, VIcTOR à cOMMEncé â SE SOn pIEd gàUcHE. CE SyMpTôME, èRE àU dépàRT, S’EST cOMplIqUé S dE fièvRE dE plUS En plUS UI OnT vRàIMEnT àlERTéS lE cORpS Victor venu souteniràBOUTI àU dIàgnOSTIc d’àRTHRITE la Fondation lors pàTHIqUE. À pàRTIR dE lâ, c’EST du polyar’trottons InFERnàl dES MédEcInS ET dES de septembre 2009 qUI cOMMEncE. à Paris. n, IMpOSSIBlE d’OUBlIER là EMEnT dE FOnd (BIOTHéRàpIE + lES jOURS dES ànTI-InflàMMàTOIRES URS ET là FàTIgUE SOnT EncORE TROp IT gàRçOn. sà MàlàdIE ET lES MédIcàMEnTS qU’Il pREnd FOnT dE lUI Un EnFànT dIFFéREnT. il EST plUS pETIT qUE SES àMIS càR Sà cROISSàncE EST RàlEnTIE ET Il nE pEUT pàS pROfiTER dES RécRéàTIOnS àvEc TOUT lE MOndE càR SES àRTIcUlàTIOnS lUI FOnT Màl. QUànd Il FàIT dES SORTIES àvEc l’écOlE
La Lettre d’information d’arthritis8 - mars 2010- n°
Il EST OBlIgé d’êTRE En pOUSSETTE cE qUI IncITE lES MOqUERIES dE SES càMàRàdES... POUR SES pàREnTS c’EST àUSSI BEàUcOUp dE cOnTRàInTES : lES SOInS ET lES àBSEncES dE l’écOlE pOUR càUSE dE FàTIgUE OBlIgEnT SES pàREnTS â pREndRE RégUlIèREMEnT lEUR jOURnéE pOUR S’OccUpER dE lUI. C’EST dOnc dIFficIlE pOUR EUx dE cOncIlIER cETTE vIE àvEc lEUR àcTIvITé pROFESSIOnnEllE. LES pàREnTS dE VIcTOR OnT cOnScIEncE dE là cHàncE qU’IlS OnT dE vIvRE là MàlàdIE â UnE épOqUE Où lES TRàITEMEnTS, MêME S’IlS nE gUéRISSEnT pàS EncORE, vOnT pOUvOIR lIMITER lES dégATS càUSéS pàR là MàlàdIE SUR lES àRTIcUlàTIOnS. il FàUT gàRdER En MéMOIRE qU’Il y à SEUlEMEnT 10 ànS lES EnFànTS cOMME VIcTOR déMàRRàIEnT l’AgE àdUlTE gRàvEMEnT HàndIcàpéS. VIcTOR cOMME SES pàREnTS METTEnT BEàUcOUp d’ESpOIR dànS là REcHERcHE ET dOnc dànS là fOndàTIOn aRTHRITIS. C’EST l’ESpOIR pOUR VIcTOR, ET pOUR lES àUTRES EnFànTS MàlàdES, qU’Un jOUR IlS pUISSEnT àvOIR UnE vIE nORMàlE...
› vOUS êTES SENSIBLE À L’HISTOIRE DE vICTOR !rENCONTREZ-LE SUR LE SITE www.POURqUOILUI.ORg gRâCE àU REPORTàgE RÉàLISÉ àVEC LUI À L’HôPITàL DE jOUR DE nECkER – eNFàNTS MàLàDES.
Après une discussion pleine d’émotion, Victor et sa famille repartent plein d’es-poir en l’avenir.
UNE CàmpàGNE CHOC pOur SENSIbIlISEr Lorsque l’entreprise JC Decaux a offert à la Fondation des affichages d’abribus gratuits, cette dernière a tout de suite pensé à Victor. Toute l’équipe de la Fondation avait été très sensible à l’his-toire de cette famille et ne doutait pas que l’effet serait le même pour toute la France. Séance photo, conception del’affiche, création du mini site, reportage à l’hôpital de jour… Victor et sa famille se sont beaucoup impliqués aux côtés dela Fondation et se sont montrés très sensi-bles au fait de pouvoir aider notre cause. L’objectif de cette campagne est ambitieux ! Interpeller le public sur le fait que les rhu-matismes ne sont pas des maladies de per-sonnes âgées avec l’exemple de Victor et
sa grand-mère. L’affiche cher-che l’effet de surprise : « Ah bon, c’est le petit garçon qui est malade, mais pourquoi ? Comment est-ce possible ? ». Les personnes interloquées viennent alors sur le site www.pourquoilui.org conte-nant plein d’informations sur Victor, sa maladie et la Fondation.
dES TràITEmENTS QuI prOGrESSENT màIS QuI NE GuÉrISSENT pàS ENCOrE Victor est un bon exemple de ces enfants atteints de rhuma-tismes inflammatoires qui se battent pour vivre malgré le handicap. Même si des progrès considérables ont été fait dans les traitements, ils ne guéris-sent pas encore cette maladie. Au mieux ils l’endorment et permettent ainsi aux enfants de mener une vie presque nor-male et de ne pas passer à l’âge adulte avec un handicap grave dû aux dégrada-tions articulaires et osseuses. Mais pour cela ils consomment chaque jour un cock-tail de médicaments qui ont parfois des effets secondaires dangereux. De plus, certains enfants, comme Victor, répon-dent mal à ces nouveaux traitements et ne peuvent donc pas mener une vie normale. La maladie se rappelle à eux régulièrement et les désocialise dès le plus jeune âge.
Même si ces nouveaux traitements ne font pas des miracles sur tous les enfants, la recherche a déjà bien progressé et doit encore le faire dans l’avenir. L’espoir est vital et c’est ce que peut offrir la Fondation par l’intermédiaire des cher-cheurs qu’elle finance.
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› JoURnée JacqUes-coURtin ‹ UN RENDEz-vOus pRécIEUx ’est toujours avec le même enthousiasme que les chercheurs Artchritissont venus exposer leurs travaux subventionnés par la Fondation le 20 novembre 2009, lors de la Journée Jacques Courtin qui leur est consacrée. Un moment précieux qui leur permet d’échanger et d’approfondir leurs approches par un dialogue riche entre experts. Qu’il s’agisse de recherches fondamentales ou d’approches plus cliniques, les chercheurs ont constaté la montée en puissance de la qualité scientifique des projets qui sont maintenant très compétitifs au niveau international. Unanimement, les participants ont souligné le rôle essentiel joué par la Fondation pour soutenir et dynamiser les recherches sur les rhumatismes inflammatoires chroniques en France. Un encouragement formidable pour la Fondation à poursuivre son objectif de vaincre, un jour, ces maladies. › cONSULTEZDèS MàINTENàNT LE COMPTE-RENDU COMPLET DE CETTE jOURNÉE SUR LE SITE iNTERNET.
› toMBoLa aRthRitis ‹ UN pàRIRéUSSI ous y avez participé ou vous en avez ventendu parler ! La Fondation Arthritis a organisé de juin à novembre 2009 une tombola nationale permettant de gagner notamment une voiture et un voyage de rêve. Grâce à cette première édition, la Fondation Arthritis a vendu plus de 4000 billets, soit près de 20000 euros collectés. Cette somme va permettre de financer une année de subvention pour un laboratoire de recherche en 2010. Face à cette réussite, la Fondation compte renouveler cette action en 2010 avec l’objectif encore ambitieux de vendre deux fois plus de billets. Nous lancerons très vite un appel aux bonnes volontés pour organiser une vente de proximité plus efficace.
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