Le comité de défense de l hôpital souhaite un maintien des services
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Hôpital d'AIbi Le Tarn Libre 23 JuilletLe comité de défense de l'hôpital souhaite un maintien des servicesAlors que le nouveau directeur de l'hôpital prendra ses fonctions au mois d'août le comité de Défense de l'Hôpital' et de la Santé d'AIbi (CDHSA) espère que les services seront maintenus et même augmentés. Le cardiologue Jean Scheffer explique les enjeux de cette nouvelle nomination et les espoirs du comité.Quels sont les points sensibles de l'hôpital ?Plusieurs spécialités n'existent pas à l'hôpital d'AIbi : la transfusion sanguine, la radiothérapie, l'ORL, l'ophtalmologie, la stomatologie, la chirurgie vasculaire, l'urologie. Les patients doivent se rendre dans des cliniques privées, lucratives. Parmi ces cliniques, beaucoup pratiquent les dépassements d'honoraires quasi systématiques. Il y aurait au moins neufs cas litigieux recensés alors que l'on sait c'est que c'est très fréquent. Le comité a eu des témoignages de dessous-de-table que des praticiens demandaient en liquide. Et si le patient refuse, on lui demande d'aller àToulouse. Les gens n'osent pas réclamer. C'est un des effets pervers du manque de services à l'hôpital. Et le rôle de notre comité est d'informer que pour régler ce type de cas, il existe un médiateur à la Sécurité Sociale.Alors qu'un nouveau directeur va prochainement prendre ses fonctions, quelles attentes a le comité pour l'hôpital?Nous ne mettons pas en cause les compétences du nouveau directeur mais le problème c'est que la direction est soumise à une feuille de route du gouvernement. Nous espérons qu 'il n 'y aura pas de suppressions de postes ou alors que dans l'administration car un grand nombre a étécréé aux dépens du personnel soignant.   Ce qui serait souhaitable, ce serait de récupérer deux urologues pour réouvrir le service d'urologie car on sait que c'est dans ce type de service où se situent les problèmes de dessous de table. Puis il faudrait recréer un service d'endocrinologie digne de ce nom alors que l'obésité et le diabète gagnent du terrain.  Il demeure encore le problème de l'accès au nouvel IRM de Claude Beranard pour les patientsl de l'hôpital. .. Nous souhaitons que le directeur veille à empêcher la fermeture d'autres services. Cinquante lits ont été supprimés entre 2000 et 2010 et aucun dans le privé.Quel rôle pour le comité ? Nous venons de créer le collectif de défense de santé au niveau régional qui regroupe tous les défenseurs des hôpitaux de la région. Nous nous sommes déjà réunis deux fois et nous avons rencontré la présidence du conseil régional pour coordonner nos actions. Quant au CDHSA nous veillons au maintien des services de l'hôpitald'Albi.   Mais il faut quand même souligner qu'il n'est pas dans une situation dramatique.On a encore, par exemple des anesthésistes et des radiologues même si il y a deux postes vacants dans cette spécialité. Mais tout peut changer très vite.Propos recueillispar Victoria SansonLe Tarn Libre 13 AoûtDroit de réponse de la clinique Toulouse Lautrec
le corps médical et le Conseil de l'Ordre réagissent Suite à l’article paru le 23 juillet 2010, La clinique Toulouse Lautrec, le corps médical et le Conseil de l’Ordre ont tenu à réagir aux propos du Docteur Scheffer du Comité de Défense de l’hôpital d’Albi.La Clinique Toulouse Lautrec et son équipe médicale souhaitent s'exprimer suite aux propos diffamatoires et déshonorants du Comité de défense de l'Hôpital d'Albi en ce qui concerne les dépassements d'honoraires qualifiés par ce Comité de "dessous de table".Les praticiens de la Clinique Toulouse Lautrec sont pour un grand nombre en secteur II ce qui les autorise à pratiquer des dépassements d'honoraires avec tact et mesures, sauf pour les patients bénéficiaires de la CMU et les patients arrivant en urgence.Les praticiens de la Clinique Toulouse-Lautrec respectent la Loi et les propos insidieux du Comité de défense de l'Hôpital basé sur des rumeurs sont inacceptables.A notre connaissance, aucun recours auprès d'un médiateur de la CPAM n'a été déposé au sujet de telles pratiques et aucun praticien de l'Etablissement n'a fait l'objet de plainte à ce sujet.Les soins pour tous et l'éthique n'est pas l'apanage du secteur public !Les Cliniques Privées accueillent tous les patients sans discrimination.Les urologues ont été directement mis en cause par un confrère, le Docteur Scheffer, cardiologue à la retraite et souhaitent apporter les précisions suivantes :- Il y a une différence très nette entre un "dessous de table" qui est un paiement uniquement en liquide, sans aucune facture, ce qui n'a jamais été et ne sera jamais la pratique, en aucune façon, de la SCP d'urologie de la clinique Toulouse Lautrec, et un dépassement d'honoraires, autorisé par la loi, ce que le Docteur Scheffer, pratiquait régulièrement à l'Hôpital d'Albi, en réalisant des consultations privées au sein de l'établissement public.- La SCP d'urologie participe au service public en assurant gratuitement les astreintes pour les services d'urgences de l'hôpital et de la clinique Claude Bernard en répondant aux appels téléphoniques des urgentistes et en se déplaçant régulièrement.Malgré les propos tenus à notre égard par le Comité, la clinique Toulouse Lautrec et les praticiens sont toujours au service de la population albigeoise.Albi. Pompiers, Samu, météo : vitrine tarnaise de l'alerte D'ici deux ans, dans le quartier de Jarlard va naître un batiment unique en France. Le centre de traîtement de l'alerte (CTA) réunira le service départemental d'incendie et de secours, le Samu 81 et Météo France Tarn.C'est une première nationale qui est en train de naître dans le quartier de Jarlard. D'ici deux ans, un bâtiment tout neuf hébergera le Centre de traitement de l'alerte (CTA) réunissant le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS), le Samu 81 et Météo France Tarn. Une vingtaine de départements en France, l'Ariège par exemple, sont déjà dotés d'une plateforme unique pour les pompiers et le Samu mais avec en plus le service de météorologie, le Tarn innove.En arc de cercleLa première tranche des travaux concerne actuellement la pointe de terrain délimitée par la rocade, les rues de Jarlard et de Jautzou. Les engins de terrassement sont en action et plusieurs bâtiments ont été détruits. Explications de Vincent Crouzet, chef du service casernement au SDIS qui supervise le chantier : « Les locaux abritant les services informatique, pharmacie, logistique et de santé ont été démolis, le personnel est provisoirement hébergé dans des bâtiments préfabriqués ».
« En outre, ajoute Rodolf Herreboudt, responsable logistique au SDIS, une voie d'accès entre la rue de Jarlard et le futur bâtiment est en cours de réalisation, elle constituera l'une des trois entrées principales ».Le bâtiment à construire (rez-de-chaussée plus un étage) s'étalera en arc de cercle sur une centaine de mètres de longueur pour douze de largeur (lire ci-dessous). C'est là que cohabiteront les personnels actuellement hébergés dans les bâtiments préfabriqués, plus ceux du CTA, du Samu et de la météo.Des chambres, cuisines, salles de repos pour le personnel de garde, l'extension des ateliers et des locaux pour le matériel sont également prévus ». Cette première tranche doit être terminée fin 2011.La seconde phase sera un chantier de réhabilitation des bâtiments existants : garages, locaux pour le matériel, bureau de la prévention, école départementale de formation.La météo : un plusFin 2012, les quelque cent personnes travaillant à la plateforme d'alerte du Tarn seront dans des locaux neufs. Le coût de ces chantiers ? Le colonel Christophe Dulaud, patron des pompiers tarnais précise : « Il est de 5,560 millions d'euros hors taxes ». Le financement ? « Assuré par les fonds propres et l'emprunt comme pour toutes les casernes du département ».Quant au rattachement de la météo à la plateforme d'alerte Christophe Dulaud n'y voit que des avantages : « Les interventions qui génèrent le plus d'activités proviennent à 80 % de phénomènes météorologiques : coup de vent, inondation, feu de forêt, neige, les services de la météo ont donc toute leur place ici. C'est assurément un plus au niveau de la prévention ».Le nouveau bâtiment s'appuie sur une façade métallique en arc de cercleLe futur bâtiment du CTA est une réalisation du cabinet d'architectes Alliage. La structure métallique s'étale sur une centaine de mètres de longueur pour douze de largeur. « Nous avons beaucoup travaillé sur l'orientation du bâtiment, explique l'architecte Frédéric Guibert, en disposant des brise-soleil verticaux peints en blanc, qui captent le soleil rasant venant de l'Est pour le renvoyer à l'intérieur des locaux, c'est l'effet tablettes à lumière qui donne un confort d'éclairage naturel. Au Sud, de l'autre côté du bâtiment, la façade est équipée de vitrages paresol qui permettent de maîtriser l'indice solaire important ».Autre particularité, les façades sont autolavantes, grâce au revêtement thermo-lacté. Quant à la toiture, il s'agit d'une terrasse classique à l'étanchéité auto protégée.À l'intérieur l'eau chaude sera fournie par des panneaux solaires, la ventilation réversible sera assurée par une pompe à chaleur, les menuiseries seront en aluminium et les parois doublées en plaques de plâtre.Enfin, l'accès au CTA s'effectuera par trois voies : une pour les véhicules dits techniques débouchant sur la rue de Jarlard, une autre pour le personnel et une dernière pour les visiteurs. Ces deux dernières arrivent sur deux parkings depuis la rue de Jautzou.Publié le 07/07/2010 10:23 | Serge BoulbèsAlbi. Les travaux de l'UMD débutent dans un moiLes travaux de construction de l'Unité pour malades difficiles du Bon Sauveur vont débuter mi-juillet et se prolonger 14 mois. Ouverture prévue pour le 1er novembre 2011.L'Unité pour malades difficiles (UMD) du Bon Sauveur accueillera ses premiers patients le 1er novembre 2011. Les travaux de terrassement vont débuter aux alentours de la mi-juillet. Ils dureront 14 mois. La première pierre du futur bâtiment sera symboliquement et officiellement scellée courant
octobre 2010. Cette réalisation, fruit du plan de relance que le gouvernement a lancé fin 2008 va bénéficier d'une subvention de 10 millions d'euros pour un coût de réalisation qui s'élève à 13,5 millions d'euros.Hier matin, pour la huitième fois depuis le lancement du projet en novembre 2008, le comité de pilotage de l'UMD était réuni au Bon Sauveur autour du directeur Gilbert Hangard. Cette instance est composée des membres de la direction, d'administrateurs du Bon Sauveur, de médecins et de plusieurs chefs de services : médical, technique, financier. Elle est chargée de toute la conception du projet, de sa réalisation puis du fonctionnement de l'établissement.« ça nous est tombé dessus, reconnaît Gilbert Hangard, en même temps ça nous propulse au-devant de la scène et on doit assumer. Ce projet, ajoute le directeur a permis de redynamiser les équipes, de les motiver mais aussi de faire naître quelques inquiétudes, normales, au sein du personnel comme par exemple de savoir si l'on allait piocher dans l'effectif du Bon Sauveur pour le mettre à l'UMD. Il n'en est rien, nous poursuivons notre retour à l'équilibre qui passe par 45 non renouvellement de postes mais à côté on va embaucher 90 salariés ».À la porte des ministèresEt justement c'est du côté du recrutement du personnel médical et paramédical que le bât blesse. Au point qu'à l'ouverture du l'UMD une seule des deux unités, soit 20 lits, sera opérationnelle. « De toute façon on n'aurait pas pu ouvrir les deux unités en même temps, les admissions doivent s'effectuer de manière progressive », précise Olivier Tellier, futur médecin chef de l'UMD.Pour ce qui est du bâtiment, pas de grosses modifications par rapport au projet initial. Rappelons que l'UMD sera construite à proximité de la fédération des chasseurs du Tarn, le bâtiment sera de plain-pied et ceinturé par un mur.« Seuls quelques petits aménagements internes ont été modifiés, souligne l'architecte Luc Dompnier, nous avons également pris en compte les recommandations de la ville pour une bonne intégration paysagère du site ».Tout est donc désormais prêt pour le premier coup de pelle. D'ici là Gilbert Hangard, ira frapper à la porte des ministères pour récupérer 3,5 millions d'euros et boucler son budget. « Si non ce sera l'emprunt mais il pèsera sur les charges d'exploitation ». Un dernier espoir pourrait être la venue d'un ministre pour l'inauguration qui espère le directeur « ne se déplacerait pas sans une enveloppe .»Qu'est-ce qu'un malade difficile?Quel type de patient va accueillir l'UMD ? Quand est-on considéré comme un malade difficile ? Des interrogations que notamment le voisinage se pose. Explication d'Olivier Tellier : « Il s'agit de personnes dont le comportement n'est pas gérable en milieu psychiatrique traditionnel. Ces personnes viennent à l'UMD pour de courts séjours, avant de repartir vers leurs établissements. Tous les patients accueillis à l'UMD le sont à partir d'un placement d'office décidé par la préfecture. Actuellement ces patients sont dirigés vers l'UMD de Cadillac en Gironde»..Le chiffre : 13,5millions d'euros> C'est le montant estimé de la facture pour la réalisation de l'UMD. Le plan de relande gouvernemental finance à hauteur de 10 M€, reste à trouver le reste. Le directeur du BS va aller frapper à la porte des ministères.
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