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Article de synthèse
LES TECHNOLOGIES DE LABORATOIRE- N°5Juillet-Août 2007— 13
Proposition d’un modèle animal de psychose schizophréniforme sur la base des troubles de la neurotransmission et du comportement spontané du rat soumis aux hautes pressions
Taoufiq Fechtali1 et Jacques H. Abraini 2 1 laboratoire de physiologie et Ecophysiologie, Faculté des Sciences et Techniques - 20650 Mohammedia- Maroc 2 Laboratoire de Physiologie cellulaire Neurochimie Fonctionnelle, UMR CNRS 6551, Centre Cycéron, Université de Caen BP 5229, 14074Caen – France  t.fechtali@univh2m.ac.ma
Résumé:La schizophrénie est une maladie psychiatrique d’évolution chronique ayant pour conséquences des altérations de la perception de la réalité, des troubles cognitifs et des dysfonctionnements sociaux et comportementaux plus ou moins importants. Des travaux antérieurs de neurochimie et neuropharmacologie du comportement spontané chez l’animal soumis aux hautes pressions ont montré l’existence d’une corrélation significative entre les perturbations du système nerveux par les hautes pressions et celles exprimées chez les malades schizophrènes. Une telle analogie pourrait constituer un outil de base pour la proposition d’un modèle animal de cette pathologie. Ce modèle est basé sur des données concernant des altérations de la neurotransmission dopaminergique (augmentation de la libération de dopamine, altération fonctionnelle de type blocage des récepteurs D1 et D2 présynaptiques et potentialisation de l’activité des récepteurs D2 postsynaptiques) et acido-aminergique (diminution de la libération du glutamate, et potentialisation de l’activité des récepteurs NMDA). Ce modèle constitue un outil utile pour l’étude des mécanismes biologiques de la schizophrénie et du développement de nouvelles molécules antipsychotiques. Mots clés :schizophrénie, modèle animal, haut
INTRODUCTION La schizophrénie, une maladie toujours méconnue, touchant 1 à 2 % de la population est encore très mystérieuse dans l’imaginaire collectif dont il faut lever le tabou. Le Maroc (1) compte plus de 300 000 schizophrènes . Cette maladie, d’après Eugène Minkowski, l’un des plus grands spécialistes de psychiatrie psychopathologique français, serait une perte de contact vital avec la réalité. Ce que le schizophrène perd, ce n’est pas la possibilité d’un simple contact sensoriel avec l’ambiance, mais la dynamique de ces contacts, c’est-à-dire tout ce qui fait le (2) caractère vivant du sujet à autruid’où la nécessité d’un modèle animal valide. L’absence de ce modèle présente un des handicaps (3) majeurs de nos jours dans l’étude de la schizophrénie.
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