Le business Internet n'a jamais été si fort

Description

Le business Internet n'a jamais été si fort Davantage une révolution qu'une évolution, le Web 2.0, en plus d'avoir mis Internet à la portée de tous, a véritablement transformé les habitudes des internautes. Conscients du changement opéré au coeur de la Toile, certains entrepreneurs, notamment les créateurs de start-up, ont vu dans ce bouleversement l'opportunité de donner naissance à des entreprises fleurissantes, capables de lever des milliers d'euros, voire des millions pour certaines. Quand la musique est bonne... Longtemps considéré comme la bête noire des auteurs, compositeurs et interprètes qui voyaient leurs droits d'auteur se réduire comme neige au soleil face à l'explosion des sites de téléchargements, le Web est aujourd'hui, grâce au label de production participative, source d'espoir pour les talents émergents. Le concept : permettre aux internautes d'être coproducteurs d'artistes qu'ils aiment et qu'ils ont choisis sur la plate-forme, avec un retour sur investissement garanti en cas de succès. Créée en 2007, My Major Company est devenue en moins de quatre ans le 1er label communautaire français, tant par l'activité de son site que le succès de ses artistes.

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• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 01 octobre 2011
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• Langue: Français

Extrait

Le business Internet n'a jamais � t � si fort

Davantage une r � volution qu'une � volution, le Web 2.0, en plus d'avoir mis Internet � la port � e de tous, a v � ritablement transform �  les habitudes des internautes. Conscients du changement op � r � au coeur de la Toile, certains entrepreneurs, notamment les cr � ateurs de start-up, ont vu dans ce bouleversement l'opportunit � donner naissance de �  des entreprises fleurissantes, capables de lever des milliers d'euros, voire des millions pour certaines.

Quand la musique est bonne...

Longtemps consid � r � comme la b � te noire des auteurs, compositeurs et interpr � tes qui voyaient leurs droits d'auteur se r � duire comme neige au soleil face � des sites de l'explosion t � l � chargements, le Web est aujourd'hui, gr � ce au label de production participative, source d'espoir pour les talents � mergents. Le concept : permettre aux internautes d' � tre coproducteurs d'artistes qu'ils aiment et qu'ils ont choisis sur la plate-forme, avec un retour sur investissement garanti en cas de succ � s. Cr �� e en 2007, My Major Company est devenue en moins de quatre ans le 1er label communautaire fran � ais, tant par l'activit �  de son site que le succ � s de ses artistes. Apr � s une lev � e de fonds de 3 millions d'euros aupr � s de St � phane Courbit, �un soutien et un acc�l�rateur formidable dans le d�veloppement de l'entreprise� , souligne Mickael Goldman, cofondateur du site, la start-up s'est v � ritablement fait conna � tre du grand public apr � s le succ � s ph � nom � nal du chanteur Gr � goire, 1er artiste produit par le label. Rapidement b � n � ficiaire, My Major Company, dont le chiffre d'affaires deux ans apr � s sa cr � ation a d � pass � les 5 millions d'euros, choisit il y a un an de s'associer � XO � ditions pour adapter son mod � le � l' � dition litt � raire et faire � merger les auteurs de demain.

L'union fait la force

Bas � s sur une logique simple, s'unir pour obtenir un prix avantageux, les sites d'achats group � s fran � ais, � du pionnier, le site am l'instar � ricain Groupon, dont la lev � e de fonds en janvier dernier a atteint le chiffre record de 950 millions de dollars, m � me si, depuis, le site conna � t quelques difficult � s, ont � galement connu un succ � s rapide. Cr �� e en avril 2010, Dealissime annonce trois mois plus tard une premi � re lev � e de fonds de 600.000 euros aupr � s d'Oleg Tcheltzoff (Fotolia), Jonathan Benassaya (Deezer) et Simon Istolainen (My Major Company).

Fond � e � quelques mois d'intervalle, Bon-prive.com pour sa part a lev � en d � but d'ann � e 1,5 million d'euros aupr � s du fonds d'investissement Ja � na Capital d � tenu par de Marc Simoncini, fondateur de Meetic. Ce soutient financier devrait permettre au site d'accro � tre sa notori � t �� l' � chelle nationale. � Cette lev � e de fonds va nous permettre de r � pliquer le succ � s parisien de Bon-prive.com � toutes les grandes agglom � rations fran � aises � , explique son pr � sident David Vanek. Premier site fran � ais et n � 2 sur le march �  fran � ais derri � re le g � ant am � ricain, Lookingo a quant � r lui � ussi � en juillet dernier, 2,4 millions aupr lever, � s de Smart&Co Ventures et Naxicap Partners. De jolis coups ! Plus atypique, Myfab, qui propose � ses clients de passer des ordres de fabrication group � s de leur article pr � f � r �� usine partenaire, reste une l'une des plus belles r � ussites de ces derni � res ann � es. Ouvert en avril 2008, le site apr � s une premi � re lev � e de fonds de 2 millions d'euros deux mois avant son lancement commercial a obtenu, mi-2009, 5 millions suppl � mentaires aupr � s de BV Capital et d'Alven Capital, d � j �� l'origine du premier investissement. � Le concept de Myfab colle plus que jamais � l'air du temps : il s'adapte � une tendance de consommation, o � la question du pouvoir d'achat est sensible, et les marques doivent justifier leur valeur ajout � e � , explique Nicolas Celier, Partner chez Alven Capital.

Cliquer, r�server

Billets de train, d'avion, places de concert, entr � es � une exposition... effectuer ses r � servations via le Web est devenu une pratique courante. Rapidit � , efficacit � , absence de d � placement, prix de derni � re minute revus � la baisse... cette nouvelle pratique avait toutes les raisons de s � duire. Certains ont transpos �  cette nouvelle fa � on de consommer � vers de la restauration, l'unitout proposant le restaurant qui correspond aux crit � res de recherche (recettes, disponibilit � ...), la possibilit �  de r � server d'un simple clic... et m � me de b � n � ficier (dans la majorit �  des � tablissements r � f � renc � s) de prix pr � f � rentiels ou de promotions, n � goci � s directement par la centrale de r � servation. V � ritables r � volutions dans l'univers ultra-traditionnelle de la restauration, ces sites d'un nouveau genre ont su se montrer patients avant de conna � tre un r � el succ � s. Ainsi, La Fourchette, l'un des acteurs phares du secteur, cr �� e en 2007 par Bertrand Jelensperger, Patrick Dalsace et Denis Fayolle, a d � attendre 2008 pour que Smart&Co Ventures, le fonds d'investissement cr �� par Pierre � douard St � rin (fondateur de Smart Box), investisse 1 million d'euros dans l'aventure. Devenue en quatre ans le leader fran � ais de la r � servation en ligne de restaurant, La Fourchette a obtenu il y a quelques semaines � de Smart&Co peine Ventures une nouvelle lev � e de fonds 3 fois sup � rieure � op celle � r � e en 2008. Ce nouvel apport financier devrait permettre au site d'augmenter le nombre de ses restaurants partenaires, d'accro � tre la visibilit �  de la marque sur les r � seaux sociaux et de s'implanter sur de nouveaux march � s europ � ens.