Conducteur CARMEN

Farley

Description

1 CARMEN Plan de scène C D E B F A G ORCHESTRE ================================================= PUBLIC ================================================= 2 Remarque Les indications de jeu ou de décor sont susceptibles d’être modifiées à tout moment et ce document sera mis à jour après chaque répétition. Légende TITRE DES AIRS JOUES OU CHANTES (Type d’accompagne- ment : Orchestre, piano ou guitares) (Durée de l’air joué ou chanté) Ŕ numéros de page dans la version Schirmer Ŕ CD I – 1 Disque et plage de référence sur la version avec laquelle j’ai travaillé. Indications sur le décor, l’évolution scénique des personnages et désignation des entrées et sorties de chacun à partir du plan. (A, B, C, D, E, F) TEXTE : Enregistré ou dit depuis la coulisse remplaçant les scènes tronquées et les récitatifs. ( ) Changement de décor effectué entre les actes rideau fermé. 3 CARMEN ACTE I OUVERTURE rideau fermé.

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• Publié par: facivy
• Publié le: 10 janvier 2014
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• Langue: Français

Extrait

 

   

        CARMEN             Plan de scène

1

C D E       B F         A G         ORCHESTRE         =================================================     PUBLIC   =================================================        

                   Remarque     Les indications de jeu ou de décor sont susceptibles d’être modifiées à tout moment et ce document sera mis à jour après chaque répétition.                 Légende  

2

TITRE DES AIRS JOUES OU CHANTES (Type d’accompagne- ment: Orchestre, piano ou guitares) (Durée de l’airjoué ou chanté)Ŕ numéros de page dans la version Schirmer Ŕ  CD I–1  Disque et plage de référence sur la version avec laquelle j’ai travaillé.      Indications sur le décorpersonnages et désignation des entrées et, l’évolution scénique des sorties de chacun à partir du plan. ( A, B, C, D, E, F )     TEXTE : Enregistré ou dit depuis la coulisse remplaçant les scènes tronquées et les récitatifs.     ( )     Changement de décor effectué entre les actes rideau fermé.      

 3 CARMEN     ACTE I     OUVERTURE rideau fermé. (Orchestre)(3’20’’) Ŕ page 1à 4 Ŕ  CD I–1          Décor–Une place dans Séville. Sur la scène des paniers d’osier posés à même le solgarnis de fruits ou de maïs. Au fond côté cour, un montant de porte rehaussé de quelques marches. Un peu devant les marches, une grande table de bois et des bancs, quelques chaises. Au milieu de la scène, une table ronde en fer et trois chaises disposées autour. Des verres, deux bouteilles et une cruche sur la table. Côté jardin, trois bancs courts sont disposés en demi-cercle devant trois paniers. Au sol, quelques cageots qui vont servir de repose pied.     SUR LA PLACE  (Piano) (5’50’’) Ŕ page 5 à 20–  CD I–2-3           Prélude de «Sur la place» (35’’) Ŕ  Ouverture du rideau.     A l’ouverture du rideau, un homme et une femmehabillés pauvrement, se tiennent derrière les paniers d’osier.  Autour de la table ronde, un homme âgé (CLEMENT) et une femme sont assis. Côté cour quelques soldats se tiennent en haut des marches (E) et regardent les gens qui se trouvent sur la scène ou ceux qui sont en train d’yentrer. Sur les bancs de gauche, quelques enfants sont assis devant l’un d’eux. Ils semblent jouer au maître ouà la maîtresse.   DEBUT DU CHŒUR D’HOMMES     Entrent d’autresenfants, plus ou moins bien habillés, (par B , C , F )qui s’installent pour jouer aux cailloux ou aux osselets, d’autres se poursuivent, d’autres essaient de faire tomber le chapeau de CLEMENT avec une balle de tissu. Ceux qui étaient sur les bancs vont les déserter pour se mêler aux autres.Quatre petites filles font une ronde, d’autres encore jouent à se cacher derrière les gens. Sont également entrés (par A , B , F et G ) des hommes et des femmes. Certains s’arrêtentdevant les paniers, d’autres saluent les gens attabléspour échanger quelques mos avec eux. Passe une femme qui fait la manche. Sont également entrés des guitaristes (FLORENT et ISABELLE) avec leur instrument dans le dos ou le portant à la main. Ils ne paraissent pas être ensemble et sont mêlés à la foule.   Sur le début du chant, le brigadier (MARC) s’est approché de l’avant scène et les autres soldats l’ont plus ou moins suivis, Après la première partie du chœur et du chant du brigadier, Micaëla (ISABELLE) entre côté jardin. Elle regarde tout autour d’elle etparait se renseigner auprès des gens qu’elle croise.Elle porte un cabas à la main.  

 

 4 Un enfant en courant vient se cogner dans sa jupe et tombe sur les genoux. Ceux qui le poursuivaient se sont tout de suite arrêtés.Elle l’aide àse relever, lui frotte un peu les habits, semble lui dire un mot ou deux et le laisse s’éloigneren lui caressant les cheveux. Après l’avoir regardé s’éloigner, elle se retourne et aperçoit le brigadier qui s’est installé devant elle bien que restant côté cour. Au fur et à mesure de leurs échanges, les soldats se sont approchés et ont fini par l’entourer. Certains tirent un peu sur sa jupe, d’autres lui touchent les bras.    Quand elle chante ( ), elle singe un peu les soldats, ce qui fait rire ceux qui se trouvent autour.   A chaque fois la jeune fillecherche à se dégager, plus timide que furieuse. D’ailleurs au moment où elle exprime son envie de partir, elle ne peut le faire car les soldats lui barrent le chemin. Elle est ballottée ainsi de droite et de gauche puis elle va finir par s’enfuir côté jardin. ( B ) Quand les soldats lui ont proposé de rester et qu’ils l’ont entourée, elle ne souriait pas. Dès qu’elle est partie, tous les soldats ont eu l’air navré.      SONNERIE DE TROMPETTE  (16’’) Ŕ page 21–  CD I–4           Sur la sonnerie, les soldats se sont rassemblés vers le fond de scène côté cour (E)       AVEC LA GARDE MONTANTE (Orchestre)(4’14’’) Ŕ page 21 à 29–  CD I–4 ET 6     Le prélude dure 57 secondes. Pendant ce temps, les enfants se lèvent, vont se chercher, se rassemblent derrière tout le monde sortent par les sorties ( B , C et F ) pour reparaître, marchant au pas en D .L’entrée des enfants se fait encore sur le prélude, après 32 secondes. Le rideau de fond est tenu par deux des passants se trouvant sur la place. En marchant deux par deux, côte à côte, les enfants lèvent très haut les genoux et balancent les bras. Certains ont des chapeaux de paille, d’autre se sont fait des chapeaux de papier, certains portent des épées de bois ou des fusils de même nature. Arrivés près du bord de scène, ils se partagent en deux et se dirigent vers les côtés cour et jardin sans cesser de marcher au pas et une fois arrêtés sur trois pas ils font face au public. A partir du moment où les enfants entrent, les chanteuses quittent discrètement la scène par C , D ou E et vont changer de costume.Temps imparti, a peu près 3’. Nerestent que les danseuses.  

  Quand viennent les « taratata », les enfants imitent des joueurs de trompette.   A un moment ils se représentent de profil par rapport au public et reprennent leur marche. Ils vont se croiser pour finir par sortir en faisant le salut militaire. ( B et F ) Don José est entré et s’est dirigé vers Morales. Les deux hommes échangent quelques mots.    Pendant que les enfants chantent, deux soldats sont venus remplacer deux autres qui se trouvaient devant la sortie E en est de même entre Morales et Don José.. Il  

 5     TEXTE Morales a prévenu Don José qu’une jeune fille l’avait demandé et Don José a tout de suite semblé savoir de qui il s’agissait.    Les enfants sont revenus sur scène et se sont disposés par petits groupes. Ils recommencent à chanter et à marcher au pas sur place.  

  Mais sur la deuxième partie, ils commencent au lieu de se contenter à mimer des joueurs de trompette et les militaires, ils font des signes aux soldats et aux gens qui sont sur la place, qui des signes d’adieu, qui des pieds de nez ou mettent leurs pouces dans les oreilles en agitant les mains. Soldats et passants finissent par les chasser en faisant semblant de leur faire peur alors qu’ils miment encore le salut militaire. Ils sortent en A et G .     TEXTE A cet instant, les hommes qui se trouvaient là, soldats et civils, se sont inquiétés de savoir si les cigarières allaient bientôt sortir de leur usine.     CHANT DES CIGARIERES  (Orchestre) (2’03’’) Ŕ page 36 à 40–         CD I - 8     L’Orchestre joue tout le chant des hommes pour donner aux filles, le temps de se placer.  Sur le prélude, toutes les filles du choeur entrent en scène en B et C .   Elles semblent avoir très chaud et s’éventent soit de la main, soit avec un foulard. Certaines se passent l’avant bras sur le front ou s’essuient le visage. Elles paraissent prendre toutes une profonde inspiration. En même temps,la plupart d’entre elles,fument. Pendant qu’elles entrent les danseuses quittent la scène pour aller changer de costume. Temps imparti, 3 à 4’. Il faut qu’elles soient toutes revenues à la fin du QUAND JE VOUS AIMERAI de Carmen.   Pendant le chant, elles restent relativement groupées devant les trois bancs côté jardin. Certaines vont s’asseoir par terre, d’autres rester debout. Assez rapidement, quelques hommes essaient de venir au milieu d’elles, tentent des gestes pour les toucher. La plupart du temps, elles les repoussent. Seule l’une d’entre elle, va se lever et échanger un geste amoureux avec celui qui l’a abordée.A la fin du chant toutes les cigarières regardent vers le ciel et suivant la fumée. Pendant ce temps, WILLIAM, LUCILE, ANTOINE et ADAM sont entrés en C et ils vont s’installer avec leurs instruments sur les trois bancs.Ils sont rejoints par ISABELLE et FLORENT. Est également entré en C , BAPTISTE et sa contrebasse. (En guise de repose pied, les guitaristes ont des cagots retournés et les partitions seront sans doute posées sur des paniers.)      TEXTE Là, quelqu’un s’est étonné de ne pas voir la Carmencita  

 6 Carmen (SANDRINE) apparaît en D . Tout le monde s’est retourné dans sa direction et quelques hommes, soldats et civils sont venus l’entoureralors que la foule poussait un « Ha ! » de satisfaction.   TEXTE Et quand elle est apparue, tous lui ont demandé quand elle allait se décider à les aimer.     QUAND JE VOUS AIMERAI (Orchestre) (30’’) Ŕ page 43–  CD I - 10     Carmen s’avance vers le milieu de la scène et regardant avec insistance et l’un après l’autre, tous les hommes qui se trouvent autour d’elle tous les ). Quand elle dit ( hommes ont fait unmouvement pour se rapprocher d’elle. Mais elle se dégage en souriant parce ce qu’ils font n’a pas d’importance. En même temps, l’ensemble des filles qui masquaient l’arrivée des guitaristes s’est dispersé.    HABANERA   (Guitares) (4’39’’) Ŕ page 44 à 54–  CD I - 10     ( )   Don José est venu sans sembler la remarquer, s’asseoir sur une chaise côté cour. vite, Assez une danseuse s’est détachée du groupe des femmes pour esquisser quelques pas côté jardin, qu’elle va terminer très près d’un homme à qui elle va mettre un doigt sous le menton puis elle revient dans le groupe. Sur le premier refrain, Carmen vient se planter devant un homme avec un geste similaire à celui de la danseuse. Reprise du chœur. ()   Quand Carmen se déplace les gens l’accompagnent un peu tout en lui laissant la liberté de bouger. A un moment elle va passer très près de Don José qui continue des’appliquer à ne pas la regarder.    Sur l’intervention du chœur, une deuxième danseuse est sortie de groupe côté cour. A nouveau elle fait quelques pas qu’elle va terminer devant un soldat à qui elle va caresser la joue dans un geste qui ressemble aussi à une gifle.   A la fin du refrain,Carmen va s’asseoir sur le banc des guitaristes et c’est de là qu’elle arrête son regard pour la première sur Don José avec insistance.   2 ème  couplet (2’20’’)    ( )   En commençant le deuxième couplet, Carmen s’est levée et elle ne quitte plus Don José des yeux. Elle avance très lentement vers lui. Quand elle a franchi le milieu de la scène, trois danseuses cette fois sortent du groupe des femmes côté jardin et entament une danse symétrique et silencieuse. Depuis qu’elle acommencé à avancer vers lui, Don José à son tour la regarde fasciné.   Les danseuses terminent sans provocation envers les hommes et vont se mêler aux autres cigarières.

 7   ( )   Quand elle chante cela, Carmen tourne autour de lui quin’a pas quitté sa chaise.   Sur la dernière intervention du chœur Carmen a pris une bouteille sur la table qui se trouve au milieu de la scène et a bu un peu au goulot. Elle termine son chant face au public puis elle se tourne brusquement vers Don José, à qui elle lance une fleur qu’elle avait dans son corsage. Don José surpris, a attrapé la fleur maladroitement et presque malgré lui.   Il y a un moment où tous les deux se regardent. Elle a perdu semble-t-il son sourire. Puis sur un éclat de rire, elle quitte la scène en E , entraînant tout le monde derrière elle mais en se retournant à nouveau plusieurs fois.   Sortie bruyante de tous les présents, y compris les guitaristes dont certains se sont à nouveau mêlés à la foule, alors que d’autres se retirent en B et en C pour BAPTISTE.   Pendant que les gens sortent, Don José semble soudain se rendre compte de la présence de la fleur sur ses genoux. Il la regarde un moment, puis assez maladroitement, du bout des doigts il remet quelques pétales en place et il va finir par porter la fleur à son nez en fermant les yeux.Cela dure un moment, jusqu’à l’arrivée de Micaëlacôté jardin en B .   - Don José ? (Cet appel est fait de la façon la plus naturelle possible.)   Don José s’est brusquement levé et la fleurest tombée à côté du tabouret côté public.   - Micaëla !   Il marche tout de suite vers elle.   PARLE-MOI DE MA MERE (Piano) (9’49’’) Ŕ page 60 à 73–               CD I–12, 13, 14, 15     Il commence à chanter en arrivant au milieu de la scène. Elle l’attend d’abordcôté jardin, puis en se mettant à son tour à chanter, elle s’approche également. (Tous les déplacements sont lents).soient l’un près de l’autre quand elle tend la lettre et la bourse qu’elleIl faut qu’ils sort de son cabas. Don José met machinalement la bourse dans sa poche puis il se tourne comme s’il allait décacheter la lettre tout de suite mais quandMicaëla chante :   ( )   Il revient à elle et glisse cette fois la lettre dans son autre poche,avant d’entraîner la jeune fille vers la table qui se trouve en milieu de scène où il la faire asseoir. Don José vient ensuite s’installer en vis-à-visen ayant approché une autre chose pour se trouve près d’elle.    Quand elle termine : ( ) ils sont donc installés tous deux face à face.   ( )Toute cette partie se fait l’un en face de l’autre, toujours assis. De temps à autre, ils se tiennent les mains.   ( ) Il se lève.  

 8 () Elle se lève également et ils se retrouvent tous deux l’un contre l’autre à se regarder d’un peu près.    Elle se dresse un peu comme si elle allait vraiment l’embrasser, mais elle finit par embrasser sa propre main qu’elle va ensuite approcher du visage de Don José pour lui caresser le joue un peu longuement.   Mais quand il chante ( ) il se tourne vers le public. Pareil pour elle et cela pendant toute la durée du duo.   .A la fin il s’éloigneent.  meuqsurb   ( )   Elle reste un moment immobile puis elle va le rejoindred’abord inquiète puistrès lentement. Lui fera aussi un pas vers elle.   Quand il chante : ( ) Ils se tiennent à nouveautrès près l’un de l’autre..   A la reprise du duo, tous deux se tournent à nouveau face au public. ( ) .   ( )   Ils salors donner l’impression à tout le mondee tournent alors l’un vers l’autre. Ils doivent qu’ils vont échanger un baisermais en fin de compte, il lui prend la tête dans ses deux mains et la lui incline pour l’embrasser sur le front.    Tout de suite après le baiser, elle se sauve en B  et Don José, après l’avoir regardée s’éloigner, regagne sa chaisecôté cour, s’assied, sort la lettre de sa poche etfinit de l’ouvrir.Il lit un moment en silence puis il revoit la fleur qui est restée à côté du tabouret. Il abandonne alors la lettre, ramasse la fleur, semble un moment hésiter à la jeter mais finit par la porter à son nez. Un instant, il ferme les yeux.C’est alors que les cigarières reviennent en criant, il sursaute, se lève et cache la fleur dans sa veste et remet la lettre dans sa poche.     AU SECOURS AU SECOURS  (piano) (3’37’’) Ŕ page 77 à 87–            CD I - 16     On entend des cris de femmes pendant que s’ouvre pour partie le rideau de fond. Quatre soldats sont entrés en courant en A et G . Tout de suite, les cigarières se précipitent sur scène en courant par D  et les soldats se sont précipités au devant d’elles. Les filles se sontséparées en deux groupes qui s’invectivent, chaque groupe étant difficilement contenu par deux des soldats. Le lieutenant (MARC) est entré en B  et vient entre les deux groupes. Don José s’est approché de lui. Après l’intervention du lieutenant, on distiDon José est en train de ramenerngue Carmen que sur le devant de la scène. A peine arrivée, elle fait un geste pour échapper à la main de Don José qui la tenait et elle se précipite sur une des filles de l’autre groupe. Le Lieutenant, la rattrape par lescheveux puis les épaules, il la pousse vers Don José qu’elle bouscule et qui a tendu les bras machinalement pour la rattraper. Quand elle se rend compte où elle se trouve, son visage s’adoucit et elle cherche manifestement ày rester.

 9     Texte : Quand le Lieutenant a demandé à Carmen des explications sur cette querelle, celle-ci a refusé de répondre à la suite de quoi, le Lieutenant l’a fait entraver et a chargé Don José de la conduire à la prison.   Don José est passé derrière elle et il a commencé à l’attacher avec une corde que lui a tendu le Lieutenant.   Pendant ce temps les soldats ont repoussé les filles hors de scène en E et F .   Texte: Pendant qu’il l’attachait, Carmen a suggéré à Don José de la laisser s’enfuir, et quand celui-ci lui a demandé quelle raison il aurait de faire cela, elle a répondu: parce que tu m’aimes. Là il a tenté de protester mais il n’était guère crédible et en dernier recours, il n’a pu quelui ordonner de se taire.   Dans le fond de scène côté jardin, les guitaristes sont revenus par C  s’installer sur leurs bancs silencieusement etdans l’obscurité. Ils sont accompagnés de quelques flûtistes qui les ont entourés et de BAPTISTE.   Tout le monde est sorti de scène, Lieutenant compris ( E ). Carmen se retrouve seule avec Don José. Après lui avoir attaché les mains, il atenté d’aller jusqu’au tabouretqu’il occupait au début mais la corde n’étalongue, il a dû tirer dessus ce qui a provoqué unnt pas assez mouvement de Carmen dans sa direction après quoi, il a pris un tabouretqu’il adéposé presqu’au milieu de la scène avant de s’y rasseoir.    La lumière vient en douche au dessus des guitaristes.     Texte : Carmen a vouludire ce qu’elle ferait une fois libérée.     SEGUEDILLE  (Guitares et flûtes) (3’37) Ŕ page 95 à 105–  CD I - 18     En chantant, Carmen commence à tourner autour de lui. Elle est toujours attachée et lui n’a pas lâché l’autre bout de la corde. Au deuxième tour Don José qui ne veut pasfaire attention à elle, se retrouvesans l’avoir vouludéjà à moitié saucissonné et quandil s’en aperçoit, il se lève d’un bond, rejette la corde qui l’entourait et Carmen en profite pour s’éloigner de lui à nouveau en riant.   ( )   A la suite, il vont l’un après l’autre tirer sur la corde pour se rapprocher de plus en plus. A un mètre, elle lui jette la corde qu’elle avait défaite    ( )   A la fin, quand en la suppliant, Don José tombe à genoux, dos au public elle vient au bout du chant, se coller à lui.   Le noir sur la scène. Fermeture du rideau.

 10     Texte : (Dans le noir) Carmen avait prévenu Don José que sur le chemin de la prison, elle le pousserait et qu’il n’aurait qu’à tomber pour qu’elle puisse s’enfuir.entend un bruit de chute et un grand éclat de rire) Lui(On n’était pas en état de résister.Et la place qu’il y avait à prendreen prison ce fut Don José qui en hérita pour sa complaisance.       ENTRACTE (Orchestre) (1’36’’) Ŕ page 110 à 112 - CD I - 20         Pendant le texte et le début de l’entracte musical, la table ronde qui se trouvaitau centre de la

viennent à leur tour en fond de scène tout en permettrant la sortie et l’entrée par le D. contre on ne touche pas aux trois bancs côté jardin.     Réouverture du rideau l’entracte musical. pendant    Au milieu de la scène une table en bois des chaises et des bancs autour. D’autres tables, d’autres chaises et les trois bancs en cercle qui sont restés de la scène précédente et sur lesquels les guitaristes se sont réinstallés. Devant les tables et les bancs, des hommes et des femmes sont assis par terre, plus ou moins en arc de cercle. Deux autres hommes sont assis sur les bancs et l’un deux a une femme sur les genoux. Tous boivent et rient ou échangent des privautés.   La scène est dans une relative obscurité dans sa partie la plus éloignée du public mis à par un éclairage en douche au dessus des guitaristes. Le devant de la scène est par contre un peu plus éclairé de couleur assez chaudes (Jaune et rouge).   Carmen, Frasquita (MURIEL) et Mercedes (LISE-MARIE) sont parmi les femmes présentes. Les filles ont changé de costume.     LES TRINGLES DES SISTRES (Guitares) (5’18’’) Ŕ page 113 à 124–  CD I - 21      Le prélude est assez long (1’30’’). Au milieu du cercle,des filles commencent à danser. L’une après l’autre, elles tapent dans leurs mains.Petit à petit Carmen va se lever, tandis que ses deux compagnes vont s’asseoir aux deux coins de la table, les pieds sur les bancs.    Après que Carmen ait commencé son chant,d’autres femmes se sontdétachées pour danser à leur tour y compris celle qui était sur les genoux de l’homme assis, lequel a semblé avoir quelque peine à la laisser s’éloigner. Leur danse est silencieuse, on n’entend leurs pas que lorsque il n’y a plus que la musique.   A la fin du chant on entend les pas martelés de toutes les danseuses et Carmen, Frasquita et Mercedes se sont mêlées à la danse.

 11   Quand tout est terminé, filles, garçons, danseuses et guitaristes applaudissent et se serrent dans les bras les uns les autressont déjà rassis pour attraper des bouteillesquand d’autres se sur la table.     TEXTE : (Pendant les embrassades). On ne sait pas bienqui mais quelqu’un dans le brouhaha général,la venue d’un certain Escamillo, célèbrea annoncé torero de Grenade.      VIVA LE TORERO (Piano) (Chœur a capella 34’’) Ŕ page 128 à 129–   CD I - 23       En même temps que le début du chœur d’hommes, certaines filles se sont levées et se mises à crier. Tous, hommes et femmes se sont tournés vers F .     VOTRE TOAST JE PEUX   (Orchestre) (5’08’’) Ŕ page 133 à 150–         CD I - 24      Escamillo, (ALEXANDRE) entre en F , sous les cris des filles. Il commence à chanter en ayant l’air tout à fait satisfait de lui-même et en faisant le coq devant toutes les filles. Un peu avant la fin du premier refrain, il vient se planter devant une fille, défait le nœud du châle qu’elle portait autour de la taille, le lui arrache, ce qui a pour effet de la faire tourner deux fois sur elle-même, puis Escamillo monte sur la table et mime une corrida. Le deuxième couplet, il le chante sur la table, avec les filles qui se traînent sur les bancs et qui semble vouloir lui attraper les jambes. Carmen est venue lentement à l’avant scène et elle le regarde de façon à la fois distraite et amusée. Escamillo a sauté de la table, jeté le châle que sa propriétaire a tout de suite porté à son visage pour en respirer l’odeuret ila manifestement l’intention de s’approcher de Carmen mais il est arrêté par Frasquita qui chante ( ) puis un peu plus loin par Mercedes qui chante la même chose, ( ) mais finit tout de même par se retrouver devant Carmen qui chante à son tour : ( )     TEXTE: Après lui avoir demandé son nom, Escamillo s’est enquis de savoir siil avait une chance d’être aimé d’elle,ce à quoiCarmen a répondu qu’il ne fallait pas y songer, enfin, pas maintenant.   Reprise du chant.   Comme il était très près d’elle, elle le repousse des deux mains en riant mais lui en a profité pour lui attraper un bras et ce bras, il va laisser glisser sa main dessus longuement avant de le lâcher. Carmen ne s’est pas fâchée, elle rit comme si tout cela n’avait pas d’importance.