La Tradition Primordiale - Secrets Inedits -
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QUELQUES SECRETS INÉDITS DE LA TRADITION PRIMORDIALE La religion ne serait-elle qu'imposture? Dans son aspect exotérique, surtout en ce qui concerne le volet politique, elle est certainement un montage idéologique, enrichi par de vieilles légendes ou par des histoires inventées de toutes pièces au bénéfice de la cause de ses partisans. Cependant, une étude poussée des principales traditions religieuses ou philosophiques dont nous avons connaissance, nous révèle l'existence d'une sorte d'archétype, duquel se rapprochent de près ou de loin les différentes traditions, qu'elles soient anciennes ou récentes. Selon cette tradition primordiale archétypique, notre univers a quatre niveaux d'intériorité qui sont, du plus externe au plus interne, la dimension des corps physiques, puis celle des corps psychiques, puis celle des corps spirituels, puis enfin celle des corps de lumière. Nous parlons de dimension, dans le sens que les corps que nous avons cités en ordre d'intériorité, sont composés de particules de plus en plus fines selon que l'on a à faire à un corps physique, ou psychique, ou spirituel, ou enfin, à un corps de lumière dont les particules sont les plus petites de notre univers. Au-delà de l'univers existe un cinquième type de corps qui est l'Un, éternel et incomposé. La Tradition primordiale, en ce qui concerne l'aspect théologique, trouve son meilleur reflet dans l'Ogdoade d'Hermopolis de l'Egypte antique.

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Publié le 24 avril 2015
Nombre de lectures 8
Langue Français

Extrait

QUELQUES SECRETS INÉDITS
DE LA TRADITION PRIMORDIALE
La religion ne serait-elle qu'imposture?
Dans son aspect exotérique, surtout en ce qui concerne le volet politique, elle est certainement un montage idéologique, enrichi par de vieilles légendes ou par des histoires inventées de toutes pièces au bénéfice de la cause de ses partisans.
Cependant, une étude poussée des principales traditions religieuses ou philosophiques dont nous avons connaissance, nous révèle l'existence d'une sorte d'archétype, duquel se rapprochent de près ou de loin les différentes traditions, qu'elles soient anciennes ou récentes. Selon cette tradition primordiale archétypique, notre univers a quatre niveaux d'intériorité qui sont, du plus externe au plus interne, la dimension des corps physiques, puis celle des corps psychiques, puis celle des corps spirituels, puis enfin celle des corps de lumière. Nous parlons de dimension, dans le sens que les corps que nous avons cités en ordre d'intériorité, sont composés de particules de plus en plus fines selon que l'on a à faire à un corps physique, ou psychique, ou spirituel, ou enfin, à un corps de lumière dont les particules sont les plus petites de notre univers. Au-delà de l'univers existe un cinquième type de corps qui est l'Un, éternel et incomposé.
La Tradition primordiale, en ce qui concerne l'aspect théologique, trouve son meilleur reflet dans l'Ogdoade d'Hermopolis de l'Egypte antique.
Elle affirme l'existence de huit esprits bienheureux des deux sexes, répartis en quatre couples d'époux, résidant chacun dans une sphère séparée.
Ces quatre sphères peuvent être hiérarchisées l'une par rapport à l'autre, en fonction du bonheur qu'est capable de ressentir le couple divin qui demeure en chacune d'entre elles: cette capacité est par essence nettement différente d'un couple à l'autre.
Par contre, ces huit esprits sont rigoureusement égaux en intelligence puisqu'ils sont tous omniscients et que rien n'échappe à leur compréhension.
Parmi ces huit bienheureux, deux, de sexe masculin, et se situant aux deux extrémités opposées de la hiérarchie du bonheur, se font remarquer par une importante particularité que n'ont pas les six autres. En effet, alors que chacun des six autres esprits a un corps spirituel que sa conscience habite en permanence, les deux esprits cités plus haut, possèdent chacun aussi un corps spirituel, mais en plus de cela, ils ont chacun un autre corps, que leur conscience est capable d'habiter alternativement. Le moins éminent de la hiérarchie du bonheur est celui que les anciens appelaient à juste titre Esprit universel ou l'Homme parfait, lui et son épouse appartenant au plus haut degré à l'espèce humaine. Cet Homme parfait possède un corps spirituel parfait, c'est à dire de complexité structurelle maximale, similaire au corps spirituel qu'a chacun des sept autres esprits universaux. Outre ce corps il possède aussi un corps physique :
il a la capacité pendant les périodes de sa vie où ses deux corps sont parfaitement intègres, de faire passer sa conscience de l'un à l'autre; il est ainsi capable d'habiter tantôt le monde spirituel où son épouse demeure en permanence, tantôt le monde physique lorsque c'est son corps physique qui est éveillé.
Cet Homme a aussi un corps psychique qui est parfait, c'est à dire de complexité structurelle maximale.
Le grand problème de cet Homme, que l'on peut authentiquement désigner par Souverain pontife puisqu'il est un pont entre deux mondes, c'est que cycliquement son corps physique et son corps spirituel périssent; cependant son corps psychique demeure intègre et ne disparaîtra que peu après la fin du monde physique: en effet il dure tant que dure l'espèce humaine. Ce corps psychique est transféré après la mort de son corps physique, dans le corps physique d'un enfant avant sa naissance, le corps de ce dernier étant compatible avec l'âme qui y est insérée.
Après être né l'enfant grandit et, au fur et à mesure qu'il se perfectionne dans les sciences, notamment celles ésotériques, un nouveau corps spirituel se forme et se développe en lui; son épouse
à partir du monde spirituel apporte une indispensable touche finale au développement de ce nouveau corps, le rendant ainsi parfait, et donc habitable par la conscience de son époux qui, ressuscité au monde spirituel, peut à nouveau vivre aussi à ses côtés, et non plus seulement dans le monde physique.
Cet homme, unique en son genre, subit ainsi cycliquement une double renaissance, physique puis spirituelle, et, comme il a été avec son épouse le premier à apparaître dans l'espèce humaine et sera avec elle le dernier de l'espèce à disparaître, il a largement le temps de subir des dizaines de cycles morts et renaissances.
L'histoire d'Isis et Osiris dérive de ce dont il vient d'être traité. L'épouse Isis a été tantôt qualifiée par certains philosophes, d'Eternel Féminin, tantôt d'intellect agent par les Aristotéliciens, tantôt de Madonna Intelligenzia par Dante, tantôt de Saint-Esprit par les trois religions monothéistes.
Son singulier époux a été qualifié tantôt de Roi du monde, tantôt de "deux fois né", tantôt de Christ, selon les traditions, tantôt d'intellect hylique par l'Averroïsme.
Quant aux différents corps physiques qu'il change à chaque cycle, il sont qualifiés d'avatâra par les vishnouistes.
 Les corps physiques les plus parfaits qu'il ait eus sont le premier et le second, tous les corps suivants étant de qualité nettement inférieure. Son premier avatar a été nommé Osiris par les égyptiens, et Adam primordial par les trois monothéismes: sa très longue période de vie a été nommée âge d'or.
Son second avatar a été nommé Horus le fils, par les égyptiens, et deuxième Adam par les trois monothéismes dans leur version ésotérique: sa période de vie, longue même si beaucoup moins que la précédente a été nommée âge d'argent, ou "règne de mille ans", dont le souvenir dégénéré est à l'origine de toutes les hérésies millénaristes.
Après avoir jusqu'à maintenant traité du moins éminent de la hiérarchie du bonheur qui est comme nous l'avons vu, un homme unique en son genre, il est temps de parler du plus éminent de cette hiérarchie qui est aussi très singulier.
Il s'agit de Celui que les anciens appelaient "Roi des dieux", correspondant au "Dieu le père" des chrétiens, qui vit dans sa sphère spirituelle avec sa fiancée et possède donc comme elle un corps spirituel; mais en outre il possède aussi dans la dimension des corps de lumière, un corps de lumière parfait, c'est à dire d'une complexité structurelle maximale, qui le rend habitable par sa conscience, alternativement à son corps spirituel.
Le corps de lumière de sa fiancée, quoique n'étant pas parfait, est en cours de perfectionnement: il n'atteindra la perfection que le jour de la destruction totale du monde spirituel, peu de temps après celle du monde physique. Ce moment critique prévu par la tradition primordiale, trouve son reflet dans le terme de Jubilée employé par l'ancienne tradition hébraïque, et qui est en réalité une victoire sur la destruction qui menaçait le couple suprême.
En effet le corps de lumière de la fiancée ayant atteint la perfection, il devient ainsi habitable par sa conscience, qui passant juste à temps du corps spirituel condamné à la destruction, au corps de lumière nouvellement parachevé, échappe ainsi à la mort qui frappe les six autres esprits qui n'ont pas cette possibilité.
La fiancée, cesse ainsi d'être la simple parèdre, de rang inférieur à celui du roi des dieux, et devient son épouse et son égale à plein titre; ils pourront vivre ensemble dans un parfait bonheur encore pour plusieurs siècles, dans la dimension des corps de lumière, étant tous deux les derniers êtres encore en vie dans notre univers: cependant après cette dernière période de vie, ils finirons par disparaître à leur tour, et cela correspondra à l'anéantissement de tout univers. A ce point, il restera cependant un ultime refuge pour la conscience universelle qui n'avait de cesse jusqu'alors, de transmigrer d'être sensible à être sensible: ce dernier point d'ancrage sera le corps qui a été défini comme "Un incomposé", qui lui servira de support stable et définitif, car indestructible et éternel, n'appartenant à aucun univers et base de tout univers.
Pour ce qui concerne la notion de parèdre, il faut souligner que dans le cas du Roi du monde, par opposition à celui du Roi des dieux, il est lui-même parèdre de sa future épouse dans les périodes où il n'a
pas accès au monde spirituel: il ne redevient son époux et son égal que lorsqu'il peut finalement la rejoindre.
Donc le roi du monde est par périodes parèdre séparé de sa future épouse, tandis que le roi des dieux a une parèdre dont il n'est pas séparé, et qui deviendra son épouse et son égale.
Les deux autres couples d'esprits sont par contre des époux du début à la fin.
Dans les différentes traditions, le Roi des dieux a toujours été lié à la lumière ou à ce qui est lumineux, comme Jupiter chez les romains avec la foudre ou Yahveh chez les anciens hébreux avec le buisson ardent; il faut ajouter qu'un culte important était rendu à la parèdre qui était Junon chez les romains et Achera chez les hébreux.
Après l'ogdoade d'esprits dont on a dit là l'essentiel, il faut parler maintenant de deux autres êtres qui méritent l'attention.
L'un est le Dieu unique et suprême qui a pour corps l'Un incomposé dont il a été question plus haut; l'autre être est inférieur à ceux de l'ogdoade mais possède certaines caractéristiques propres aux êtres supérieurs décrits plus haut. Il s'agit d'un homme possédant un corps psychique parfait, c'est à dire d'une complexité structurelle maximale; ce corps ressemble totalement au corps psychique du Roi du monde décrit plus haut, la différence entre ces deux hommes étant essentiellement celle des corps spirituels qui dans un cas, est un corps parfait, au point qu'il est appelé pour cela "Esprit universel", alors que dans l'autre, il s'agit d'un corps spirituel structurellement très complexe, qui a la forme d'une très belle femme, mais qui n'a pas encore atteint le stade parfait. A cause de cette imperfection, ce corps ne peut jamais être habitable par la conscience contrairement au cas de l'Homme parfait qui lui, a accès au monde spirituel.
Cette exceptionnelle complexité du corps spirituel, confère à cet homme une intelligence supérieure à celle du reste de l'humanité, mais inférieure à celle de l'Homme parfait qui, appelé aussi Esprit universel, réussit à atteindre l'omniscience propre à l'ogdoade dont il fait partie. Cet homme se trouve donc au stade pré-divin du demi-dieu, et n'est autre que ce qui a été nommé Âme universelle par les anciens philosophes, notamment les néoplatoniciens avec Plotin, qui en avait fait la base inférieure de l'Axe du Bien dont le sommet est l'Un incomposé, avec entre les deux, l'ogdoade, dominée par le Roi et la Reine des Esprits.
Cet Axe est donc formé de dix êtres dont neuf sont divins et correspondent à l'Ennéade égyptienne, et un à demi divin appelé à juste titre Âme universelle, puisque c'est son corps psychique parfait qui le caractérise, et non son corps spirituel, comme c'est le cas de l'Homme parfait, appelé à cause de cela Esprit universel. Cet Axe est appelé Axe du Bien parce-que les dix êtres qui le composent, sont de par leur structure même, incapables de faire le mal: en effet la capacité de faire à la fois le mal et le bien qui caractérise l'homme normal, est due au fait de posséder deux types opposés de corps spirituels, l'un qui dicte les bonnes actions, et l'autre les mauvaises, celui qui dicte les mauvaises étant beaucoup plus actif que l'autre; il faut préciser à ce sujet qu'un corps spirituel, pris globalement dans son ensemble, est aussi un cerveau très intelligent relié par des liens invisibles dans le cas de l'homme normal, au cerveau de son corps physique, et l'influençant dans ses prises de décision dans un sens ou dans un autre.
A cause du fait qu'il est un cerveau, en plus d'être un corps, le corps spirituel est aussi appelé intellect, et le monde spirituel est aussi appelé monde intellectuel. Chacun des deux corps spirituels, que l'on peut définir comme esprit du bien et esprit du mal, qui sont liés
à l'homme normal et l'influencent, ont-ils pour autant une conscience propre? Nullement. En effet le pilote automatique d'un avion est un cerveau électronique intelligent qui dirige l'avion dans un sens ou dans un autre sans pour autant posséder une conscience subjective: il s'agit d'un objet intelligent et non d'un sujet sensible. Il en est de même des deux esprits du bien et du mal: l'homme physique qu'ils influencent possède une conscience subjective sensible, mais pas eux.
Dans notre univers, les seuls esprits possédant chacun une conscience subjective sensible qui lui est propre, sont les huit Bienheureux dont il a été question plus haut.
 Les êtres de l'Ogdoade et l'Âme universelle, n'ont qu'un seul type de corps spirituel: celui qui dicte les bonnes actions; cette idée de bonté constitutionnelle se retrouve dans le Catholicisme avec le concept de l'Immaculée conception.
Quant au Dieu Unique et Eternel, il ne peut participer à aucune mauvaise action, parce qu'il n'agit pas, et est situé au-delà de tout univers.
En effet, la caractéristique fondamentale de cet Être suprême, est qu'il est plongé en permanence dans un état de conscience neutre, fixe et invariant pour l'éternité. Neutre signifie qu'il ne perçoit qu'une seule sensation, dépourvue de tout plaisir et de toute douleur et cela pour toujours et sans jamais la moindre variation par rapport à cette sensation. Cet état final sur lequel se fixe la conscience universelle après sa très longue pérégrination à travers les êtres, et qui est propre au Dieu unique et éternel, cet état donc, est appelé Tao par la philosophie chinoise, et Nirvana par le bouddhisme. Il ne s'agit pas d'une perte de conscience, puisque la conscience reste éveillée et sensible; par contre la sensation qu'elle ressent est
insipide car ni agréable ni désagréable. Mais, peut-on penser, pourquoi définir cet état comme divin, et suprême de surcroît, puisqu'il n'implique aucune sensation de joie contrairement à ce qui était le cas pour les huit bienheureux? C'est parce-que la priorité pour la conscience universelle n'est pas de ressentir la joie mais d'échapper à la douleur; pour cela la seule victoire possible c'est de trouver un point parfaitement neutre, sans joie et sans peine, et de s'y fixer pour l'éternité, ce qui est le cas du Dieu suprême.
Ajoutons que la joie n'existe que parce qu'existe la peine et réciproquement; il s'ensuit que la seule solution qu'a la conscience universelle pour échapper à la douleur, c'est d'échapper aussi à la joie.
Ce Dieu Unique sur lequel insistent les trois monothéismes est particulièrement prisé par l'Islam qui précise qu'il n'a pas d'épouse, n'engendre pas ni n'a été engendré ce qui veut dire qu'il est asexué contrairement aux neuf autres êtres de l'Axe du Bien, que son corps étant incomposé, il n'a jamais été engendré par composition, et enfin il n'a pas engendré de fils c'est à dire d'être semblable à lui-même puisqu'il est solitaire et unique en son genre. Donc l'Islam s'occupe un peu plus du Dieu unique, le Judaïsme un peu plus du Roi des dieux, et le Christianisme un peu plus du Roi du monde, c'est à dire le Christ. Cette "spécialisation" est le reflet des trois étapes de divinisation de l'être avec, dans le premier cas, le comble de la stabilité, dans le deuxième cas, le comble de l'énergie et donc de la force, et dans le troisième cas le comble de l'intelligence. Donc l'Être, avant d'arriver à la Stabilité suprême, doit d'abord passer par l'Intelligence suprême, puis par la Force suprême. Ces trois étapes ont été tant bien que mal évoquées par les néo-pythagoriciens ainsi que les néoplatoniciens.
Ajoutons que le Dieu Unique ne pense pas car la pensée est discours c'est à dire flux de mots, et qui dit flux dit changement: or aucun changement n'est possible dans la conscience du Dieu Éternel.
De même, il n'agit pas, car toute action est changement par rapport à ce qui était avant cette action. Notons aussi qu'il ne s'ennuie nullement de cette sensation fade et éternelle, car l'ennui serait en lui-même une sensation plus désagréable, et de toutes façons différente de la sensation précédente, ce qui est impossible à réaliser pour un Être qui par essence, ne peut changer d'état de conscience.
Pour revenir au demi-dieu, dans plusieurs traditions, il est présenté comme le frère jumeau du Roi du monde qui est un dieu.
Cet étrange jumelage entre un dieu et un demi-dieu - c'est le cas notamment des Dioscures, Castor le demi-dieu et Pollux, le dieu - est le reflet de plusieurs faits.
D'abord ils ont chacun, comme vu plus haut, un corps psychique parfait et donc l'un totalement semblable à l'autre comme le sont des jumeaux.
De plus, ils naissent à chaque fois dans un nouveau corps physique presque en même temps, à un an près, ce qui fait qu'ils ont toujours à peu près le même âge. La première incarnation du demi-dieu ou Âme universelle, a eu lieu tout de suite après la fin de l'âge d'argent, mentionné plus haut, et elle est presque simultanée, à un an près, à la troisième incarnation du Roi du monde ou Esprit universel. Dès ce moment, les corps psychiques parfaits de ces deux hommes d'exception continueront de s'incarner cycliquement presque simultanément, l'intervalle de temps séparant deux incarnations successives de l'un, étant quasi identique à celui de l'autre, et cela jusqu'à la fin du monde. Au total, le dieu est destiné à avoir exactement le même nombre d'incarnations que le demi-dieu, plus
deux incarnations qui lui sont propres et qui, comme nous l'avons vu caractérisent l'Âge d'or et l'Âge d'argent. Cela est dû au fait qu'aux deux premiers âges, le demi-dieu n'existait pas encore, mais il a été prévu qu'il vive tout l'âge de bronze et tout l'âge du fer, ce qui représente tout de même des milliers d'années.
Dans le Christianisme on peut retrouver la figure du dieu avec Jésus-Christ, et du demi-dieu avec Saint Jean Baptiste, avec la différence que dans leur cas, le Baptiste est présenté comme le cousin plus âgé, et non le frère, et cela, parce qu'on met en exergue la notion de précurseur: l'Être avant de se diviniser doit passer par une étape pré-divine, état précurseur à l'état divin.
Jean, le précurseur plus âgé, transmet sa science à Jésus à travers le baptême: ce dernier à son tour développera cette science jusqu'à arriver à l'omniscience qui caractérise les dieux dont il finit par refaire partie.
Chez les grecs, outre le cas des Dioscures déjà cité, il y a aussi la figure d'Hermès qui représente l'Homme divin, et celle d'Hercule qui représente l'homme à demi divin.
Nous avons là cité uniquement des figures masculines pour représenter le demi-dieu, dont toutes les incarnations physiques sont effectivement de sexe masculin, comme le sont d'ailleurs celles du Roi du monde, l'Homme divin.
Cependant, à cause du fait que, comme vu plus haut, le corps spirituel du demi-dieu a la forme d'une très belle femme, un culte lui a été rendu dans de nombreuses traditions sous diverses formes féminines.
Chez les grecs on le retrouve sous la figure de la belle nymphe Psyché. Toutes les nymphes représentent en fait les incarnations de
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