L EVEIL DU REEL
43 pages
Français

L'EVEIL DU REEL

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
43 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Il s'agit d'un recueil de textes courts.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 15 juillet 2011
Nombre de lectures 179
Langue Français

Extrait

  L’EVEIL DU REEL
SOMMAIRE   p.3 - Lettre aux poètes p.4 - Saison p.5 - Un jour à répétition p.6 - Intention p.7 - Propos p.8 - Réunion pour l’union p.9 - Unité de couple en virtuel p.10 - Si j’avais… p.11 - Un après-midi de peintre p.12 - Ailleurs p.13 - Evasion  p.14 - Innocence p.15 – Agression  p.16 – La rue p.17 – Union tropicale p.18 – Sans rien p.19 Période révolue p.20 – Moments achevés p.21 – Naissance p.22 – Les arts au soleil p.23 – Express p.24 – Aie! p.25 – Chaos p.26 – Lettre à un sculpteur p.27 – Sauvage p.28 – La mort en scène p.29 – En solo  p.30 – Idéal p.31 – Pensées et contre-pensées p.32 – A toi p.33 – Obscurité p.34 – Enfance p.35 – Idées en vrac p.36 – En vrac p.37 – Amour pour toi p.38 – Pourquoi ? p.39 – Questions p.40 – Bienveillance  p.41 – Pensées au naturel p.42 – Admiration p.43 – En résumé
LETTRE AUX POETES   Qu’il est long de trouver le chemin qui conduira aux portes du destin de jeunes poètes obsédés par les mots dont le sens leur colle à la peau ! Ils ont du mal à se faire une place en société et, en solitaire, traversent les épreuves du temps à l’écoute du moindre changement.   Leur patience est sans limite mais les envies d’écrire, inscrites dans le cours de leurs journées, n’attendent qu’à être comblées au plus tôt. Elles surgissent par hasard du fond des abysses secrètes, cachées en chaque personne dont les pulsions créatrices étonnent parfois de simples mortels.   Qu’il est délicat d’affronter le duel qui oppose l’amour des lettres avec la difficulté d’être sur le point d’accomplir l’œuvre à faire rugir de plaisir les lecteurs avertis ! Ils oublieront petit à petit leurs points de repère quotidiens pour se perdre aux confins de l’univers des écrivains.  
SAISON   
 Quelque part entre la plénitude de l’été et les orages de l’hiver, le printemps et l’automne étalent leurs plus beaux atouts. Le vent et la pluie, l’herbe et les forêts, le jour et la lune accomplissent de drôles de danses en l’honneur des saisons. C’est un phénomène naturel fait de cycles, de contrastes, de symboles et de mirages... Il fait bon vivre à l’ombre d’un arbre, en écoutant le bruit que font des pas sur les feuilles mortes, en regardant pousser les fleurs, en voyant tomber la neige sur les hauts sommets ! Les aurores boréales, le soleil au zénith, les parfums dans l’air, la teinte rougeâtre des chênes forment un tableau aux couleurs de l’arc-en-ciel.  Le monde est beau, l’harmonie règne parmi les hommes, la nature a bien fait les choses.  A la surface de l’eau, comme des tourbillons, les ondes s’unissent en formant des pétales de roses. Il fait encore chaud et les nénuphars surgissent au-dessus de l’étang. Des rivières tombent aux pieds de la montagne à la vue de tous. Les étoiles illuminent le ciel au moment où l’on s’y attend le moins...  Les oiseaux ne chantent plus comme avant, les cigales se taisent et les fourmis se tapissent dans des grottes secrètes, les rhinocéros se battent encore pour défendre leurs territoires, les libellules réalisent de drôles de danses, des scarabées partagent le haut de l’affiche avec une horde de lucioles, les chiens et les chats s’amusent ensemble, les dinosaures existent toujours, les araignées tissent leurs toiles dans les arbres, des singes imitent le bruit des fauves, le lion dort au soleil... les animaux sont sauvés !  Tout est silencieux aux alentours, plus rien ne bouge à l’horizon...     
UN JOUR A REPETITION   Tournée vers les autres en dérision, en permanence, en folie mal perçue, mal comprise, ma toile s’écarte de l’intérieur et, de l’arc tendu, la flèche transperce le décor.   Sur l’écran déchiré se perdent les efforts.   Au seuil du réel se retrouvent les esprits. Au jeu de la vie les failles s’évanouissent en secret.   A présent tout entier délivrés, les combats attendent l’halte.   Un coin de solitude voulue à fleur de peau et l’encre inonde l’espace...   S’éloigner pour approcher la raison. Le temps apaise les nœuds, les sourires se confondent avec le présent.   Les vertiges de la complicité s’évadent en toute conscience, il ne s’étale que les heures à broyer du savoir.   La fin du mystère tourne la porte à l’ennui, les blessures se digèrent dans l’onde d’une existence.
INTENTION   Le fait d’aimer comme un besoin attise la force de protéger l’individu en particulier, le reflet de chacun, la quête du cœur dans son ensemble. A défaut de pouvoir comprendre l’individu dans le personnel, les crises appellent au secours. Contenir les erreurs de parcours et il s’élève l’angoisse de se retrouver comme toujours. Les répliques déformées conduisent à la perte, les angles se rejoignent en silence, les parois se consolent du manque à gagner. Eloignées de toutes notions, les valeurs en perdition atteignent la surface de l’amour, les idées semblent en péril. Un film à sens unique absorbe le suivi sur l’écran, les analyses s’accrochent à la minute, les envies tendent vers l’ailleurs. Les principes de survie dans l’affect s’enlisent, se tordent, se fondent en répulsion. Elles ne cessent d’être là les situations à traverser pour vivre plus certain que jamais. Les liens ne s’infiltrent pas à volonté, le suspens n’existe pas, la perte se referme en passant. Les flots s’écroulent et l’absence inonde le terrain à l’agonie. Les histoires méditées au fur et à mesure s’approchent des interprétations.
PROPOS   Les expressions défilent au fur et à mesure des visages qui se répondent.
On ne voit pas toujours ce que l’on veut et les routes se croisent en silence. On n’entend pas toujours ce qui nous touche et les échanges s’effritent à temps.
Les situations ne se ressemblent pas, les réactions appropriées ne s’enchaînent plus, les improvisations marquent le décalage.
Sans compréhension, les rencontres à la longue ou de passage s’éloignent de nous. Jusqu’où peuvent-elles aller ?
Tous ces mondes étalés en surface appartiennent à l’inconnu.
La réalité d’autrui relève de l’imagination même si parfois l’exactitude tombe par hasard.
Le va-et-vient des pas déchire la solitude en mille et un mouvements.
Des scènes à propos rompent la plénitude du moment.
Les nerfs se détendent en un temps record, l’épuisement s’évite, la survie rentre en jeu.
Retrouvez les instincts, vos élans, les passions conduisant à l’extase !  Les jugements troublent les moyens au point de les oublier.
Au bord d’un abîme de comportements faussement interprétés, l’avenir glisse entre les mains du courant.
Les messages ne se reçoivent pas toujours en temps voulu, les départs s’entrechoquent.  Le souvenir laissé... Peu importe !
REUNION POUR L’UNION   Un passage sur l’asphalte rappelle à l’écho ce qui s’oriente sur scène en un jeu de comportements mis au point par l’éphémère.
De sons en compagnie, il s’invente une atmosphère tout autour imprégnée du monde en éléments. Une trace s’impose dans le circuit des évidences refoulées à la base comme le subit le retour des nerfs. Le calme suspend l’envol des lieux à contourner, les marches se brisent en course vers les sentiers étalés à vue de liberté. L’éventail sous les yeux s’écarte des sentiments, je dépasse la frontière pour voir le jour à l’aube d’une découverte. Les environs supportent le flux à longueur de sensations mitigées par les contacts insensés pour la patience. Un soupçon de mouvements bien dirigés élargit la confiance et se rassurer prend la place de la sincérité, des vérités. Une marée de visages en avalanche s’enchaîne, les chaînes se prennent le cercle dans des éclaboussures, des escarpements, des effluves d’amitié. Les intentions se croisent tout bas, les mots opèrent des liens divulgués par le sens, les fibres se détendent au toucher. Un centre sème l’approche de l’équilibre, les tensions se répandent à côté du lointain en ondes de choc. Les fluctuations en état de brouillon s’articulent de chair à penser, la prise de solutions se heurte aux incompréhensions.  
UNITE DE COUPLE EN VIRTUEL   Du sang en fusion à la découverte de l’autre, les impasses se referment sur la vie.
Les attentes à s’abandonner cherchent l’énergie de croire que les chances servent au détour.
En proie aux rencontres, le choix se combine à la durée et de l’encre détournée s’écrivent les absences sur les panneaux du monde visible.  Les traces demeurées conformes à la réalité se confondent avec l’illusion, les dialogues ressemblent à un mime déstabilisé, les miroirs ne reconnaissent plus l’image.  L’âge traverse les volontés, les accidents occupent la position, l’étalage des chairs fredonne à peine un doux air dans le vent.  Un bruissement d’éclats pardonne le silence, l’air se terre dans la tombe, les aspects se mêlent aux expressions, l’essence dévoile l’être.  L’intimité comme une énigme réside dans l’existence, elle chemine en frissons par les voies du désir, se pend aux vœux, accède aux phrases ressenties.  Des entrailles aux conditions, la forme surgit en vain. Des appels à l’écoute, les lignes se figent. Des jets aux réceptions, le fil influence les champs.  
SI J’AVAIS...   ... J’aurai voulu te prendre par la main pour t’amener au petit matin à l’apogée de ma destination en te laissant choisir les directions que ton essence indique, toi qui est unique ! ... J’aurai voulu que tu restes près de moi pour te faire vivre avec émoi le schéma en liberté soufflé par l’œuvre de ta sensibilité blottie contre mon cœur, mon corps en pesanteur. ... J’aurai pris la température en prenant les traits d’une créature précipitée dans ton refuge à l’heure où les subterfuges voient le jour sous le soleil d’une présence au réveil. ... J’aurai pris de l’assurance tout en gardant mes distances sur lesquelles l’ombre s’écarte pour voir mon jardin écarlate de confusion reprendre ses couleurs attisées par ta chaleur.  ... J’aurai senti les battements de nos pulsions dans le vent éprouvées comme une faiblesse dans l’air d’une nuée de caresses le long des zones sensibles, prises pour cibles. ... J’aurai senti les contours qui, à chaque détour, se dévoilent au toucher conduit par la pointe du doigté glissant entre les courbes de ta nature descendue des limbes.  ... J’aurai appris à rompre la glace pour déverser sur ton espace le flux de mes émotions transportées avec passion vers la source en attente de ton havre, ton air de détente. ... J’aurai appris à connaître les élans qui poussent ton être à aimer la vie sans relâche en embrassant l’attitude franche d’une compagne fidèle à l’amour employé comme modèle.
UN APRES-MIDI DE PEINTRE    L’éclat de ton univers me transperce les yeux et, dehors, à tâtons, je suis aveugle dans le noir si tu n’es plus à mes côtés.
Mes côtés qui flanchent de tout bord et qui dévalent en avalanche dans le trou de l’obscurité.
Tu es la source aux mille couleurs sous les feux du soleil qui me brûle les ailes lorsque je veux t’effleurer.
Ton royaume à la chaleur ardente me pousse vers l’intensité d’une union prête à exploser de toute part et je pars pour me protéger des flammes si je te frôle de trop près.
Tu me touches en laissant le pinceau se répandre sur la toile qui t’appelle comme ma plume pour y tisser ce que ton cœur abandonne à la vue du monde éclairé par ton talent mis en lumière.
La lumière qui me fait voir le jour que j’allume en un foyer où s’entassent des étoiles répandues à mes pieds courant vers l’envolée.
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents