Petit frère les hommes t’ont tué, Ils ont tiré dans ta crinière, assez ! Une vie contre une vie, voilà ce que l’on fait, L’homme est dans le déni de sa bestialité.
Petit frère les hommes t’ont tué, Car sans prière tu as hurlé « Assez » ! L’on se moque des raisons que tu avais, Car nous seuls avons le droit d’assassiner.
Petit frère les hommes t’ont tué, Tu ne les as pas remerciés de t’avoir emprisonné. Aucunes de mes larmes n’auraient pu te sauver, J’ai vu un peu s’effriter mon âme quand tu es tombé.
Petit frère les hommes t’ont tué, Je suis chaque jour un peu moins fière, de l’humanité.