Prose pour le plaisir d’écrire… Chapitre 9

La Doud

Informations

• Publié par: Stixx
• Publié le: 20 octobre 2013
• Nombre de lectures: 11
• Langue: Français

Extrait

Prose pour le plaisir d’écrire…Chapitre 9

C'est dans la nature même des choses, Que de se créer ses propres lendemains. Même lorsque la brume se lève, Et sommeille sur nos désirs obscurs; Et que les provinces du cœur, Deviennent des labyrinthes secrets, Laissant de manière irrévocable, La pensée creuse et indolente.

Derrière les murs de l'improbabilité, La paresse des sentiments, Traîtrise après traîtrise, Tisse sa toile apathique, Et distille à bien des égards... Ce venin qu'est le scepticisme.

Rien ne dure...et trépasse; Comme la douleur d'un chagrin, Qui à tenue pleinement sa promesse. Lentement, Les regrets s'effacent, Devant cette évidence risible et amère: Dans notre combat pour la pérennité des âmes, Il n'existe hélas aucune marche arrière.

Je regarde ce long-métrage, Qui relate ma vie, Et j'ai parfois l'impression, Qu'il ne prendra jamais fin... Étrange sensation d'un cynisme...mortel ! Si l'infini est er à nous... Être de ch   a é i t r r   a e n t  g de sang, A quoi sert l’espérance ?

L'une après l'autre , Le flip-flop des gouttes d'eau, Remplissent depuis des temps immémoriaux, Les écluses de nos existences; Et contes maintes histoires du temps jadis; Inspirés par l'exaltation de ces scribes, Qui ont réinventés le monde.

Pages après page, Les chapitres comme des nuées de cendres, Ont Proliféré sur le livre des ombres, Où les diatribes infâmes et séculaires, Ont creusées dans ces failles profondes, Qui emprisonnent nos dogmes.

Le ciel s'est ouvert, En dépit de nos faiblesses, Et de notre propension à l'hérésie; La foi sans engagement, Le renoncement sans la culpabilité; Nous avons pris sans compter. Ingratitude du matin, ingratitude du soir; Les siècles d'errances, Ont laissés l'apostasie, Germer dans la conscience collective.

Insensés sont nos actes; Encore plus nos pensées; Soutenues par l'insoutenable perversité... De l'ignorance. La perdition pour unique fardeau, Nous hisse dans sa stratosphère ; Soufflant inlassablement, Sur les braises éternelles, Et incandescentes, De ce cœur rancunier, Qu'est la haine.

DN/nan* 05/2011