Réflexion judicieuse

Patricia Couchot, Diwiha

Description

Réflexion Judicieuse est du type I (Imposés).

Informations

• Publié par: diwiha
• Publié le: 20 mai 2012
• Nombre de lectures: 65
• Langue: Français

Extrait

P a g e

| 1

RÉFLEXION JUDICIEUSE

C

'est une histoire du temps jadis,

A

u temps des Chevaliers à la

ROSE.

L

es vers régnaient sur la prose,

L

es hommes subissaient le

LYS.

C

aracolant sur son beau

CHEVAL,

Q

uel est-il ce bel enfant ?

A

-t-il du sang royal ?

N

on. C'est le fils de l'

OURAGAN !

S

on père l'a armé d'une

EPEE,

A

u grand dam de sa mère la

FEE,

Q

ui voulait lui faire don d'une

FLEUR,

S

ymbolisant pour elle la

DOUCEUR.

U

n jour qu'il traversait un champ de seigle,

P

iétinant et saccageant tout sur son passage,

U

ne ombre terrifiante assombrit le paysage.

R

egardant vers le ciel, il y vit l'

AIGLE.

"

S

uis-moi ! " Dit ce dernier à l'Enfant.

"

T

u auras ta place parmi les Grands.

T

on empire sera celui du sang et du feu.

T

es honneurs seront ceux d'un Dieu. "

P

etit à petit, les roses furent vaincues,

P

uis vint le tour, triste jour, des lys.

P

ar les populations ils furent reçus.

T

ous les cœurs ils avaient conquis.

L

e père, l'ouragan était heureux :

S

on fils était de sa trempe !

M

ais, au fil d'années de luttes incessantes

L

e peuple devint de plus en plus miséreux ;

L

'Empereur était odieux et tyrannique.

S

a mère la fée, lui fit parvenir une tunique.

P a g e

| 2

I

l la revêtit dans la nuit naissante,

E

t il fut plongé dans un sommeil agité,

S

on aigle était entrain de mourir !

D

'une flèche son cœur était transpercé :

M

ais stupéfaction son sang était

BLEU.

E

n ce temps là, signe suprême de vanité.

A

son réveil il le chassa. Il le fit partir.

I

l avait compris son erreur. Il fit un vœu :

Q

ue l'emblème de son pays serait la Pensée,

F

leur qui engendre des sentiments

C

omme la Gentillesse, le Respect, la Loyauté.

Merci à toi Brunhilde !

Montpellier le 10 octobre 1991