Abdelkader Hadj Ali (1883-1957)1 Nationaliste algérien. Né en 1883 ...
27 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Abdelkader Hadj Ali (1883-1957)1 Nationaliste algérien. Né en 1883 ...

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
27 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Abdelkader Hadj Ali (1883-1957)1 Nationaliste algérien. Né en 1883 ...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1 043
Langue Français

Extrait

Abdelkader Hadj Ali (1883-1957)1 
 Nationaliste algérien. Né en 1883, originaire d’Oranie, Abdelkader Hadj Ali arrive en France peu avant la Grande guerre et y travaille en tant que marchand ambulant. Naturalisé français en 1911, il est mobilisé en 1914. Blessé au combat une année plus tard, il est hospitalisé à Bordeaux où il passera les dernières années de la guerre comme interprète. De retour à Paris, où il travaille comme quincaillier, il adhère à la SFIO, puis au Parti communiste après le Congrès de Tours de 1920. Formé à l’école des cadres du PCF à Bobigny, il écrit dansLe Paria, puis dans Caserna, journal anti-militariste destiné aux soldats algériens, tout en poursuivant son ascension politique au sein du Parti communiste français. En 1924, il dirige l’Union intercoloniale du PCF. La même année, il se présente comme candidat communiste aux élections législatives et sera battu de justesse. C’est en 1925, après un séjour à Moscou pour assister au Vème Congrès de l’Internationale communiste, que sa carrière s’accélère. En 1926, il participe, avec Messali Hadj, à la création de l’Etoile nord-africaine, dont il devient le premier président. Pris par ses activités au sein du PCF, dont il devient membre du Comité directeur du PCF la même année et par ses activités professionnelles, il demande à Messali de devenir président de l’Etoile, dont il suivra le développement pendant plusieurs années, comme organisateur du mouvement en région parisienne ou plus tard comme directeur deEl Oumaprend petit à petit ses distances avec le PCF Abdelkader Hadj Ali , le journal de l’ENA. et l’Etoile avant de quitter définitivement la scène politique.  
                                                1Biographie faite par Rabah Aïssaoui
Baya (1931- 1998)2 
Artiste-peintre algérienne  Baya est née le 12 décembre 1931 à Bordj el Kiffan (Fort-de-l'Eau), aux environs d'Alger. Orpheline, elle est recueillie à l’âge de cinq ans par sa grand-mère qu'elle aide dans son travail dans une ferme de colons. En 1943, ses premières réalisations de modelages et de ses dessins attirent l’attention de Marguerite Caminat, sœur de la propriétaire du domaine. Elle la prend alors en charge et lui donnent les moyens de s’exprimer. Aimé Maeght, de passage à Alger, découvre fortuitement ses œuvres chez son ami le sculpteur Jean Peyrissac et tombe sous le charme : Baya part en 1947 à l’âge de seize ans pour Paris à l’occasion de l’exposition de ses aquarelles au sein de la galerie Maeght. Ses tableaux provoquent un véritable engouement dans le tout-paris qui s’émerveillent pour sa naïveté picturale, son catalogue est même préfacé par André Breton. Lors de cette même exposition, le maître du surréalisme dira d’elle:« Je parle, non comme tant d'autres pour déplorer une fin mais pour promouvoir un début et sur ce début Baya est reine. Le début d'un âge d'émancipation et de concorde, en rupture radicale avec le précédent et dont un des principaux leviers soit pour l'homme l'imprégnation systématique, toujours plus grande, de la nature.(...) Baya dont la mission est de recharger de sens ces beaux mots nostalgiques:'l'Arabie heureuse'. Baya, qui tient et ranime le rameau d'or3.  En février 1948, elle fait également la une du magazine de mode Vogue (édition française). Celle qui signe ses œuvres de son seul prénom reste quelques années en France et côtoie ainsi Braque ou Picasso qu’elle rencontre en 1949 à Vallauris où elle réalise des sculptures en céramique à l’atelier Madoura. En 1953, elle se marie avec le musicien El Hadj Mahfoud Mahieddine et s’installe à Blida en Algérie : c’est la fin d’une époque. Après une interruption de dix ans, elle reprend le chemin de son atelier grâce aux encouragements de Jean de Maisonseul, directeur du musée des Beaux-Arts d’Alger où elle expose en 1963, puis en 1964 à Paris. Dans les années 80 et 90, ses œuvres sont présentées en France au Musée Cantini de Marseille en 1982,1988 et à Paris en 1984, 1987, et 1991.  Son oeuvre est composée de couleurs très vives et dominée par le rose indien et le bleu indigo. Ses aquarelles et ses gouaches mettent en scène la plupart du temps des paysages sous-terrains aquatiques, royaume de la faune et de la flore, (« Poissons dans les eaux 1966 ),                                                 2Biographie faite par Naïma Yahi 3 Breton André, « Baya , catalogue d’exposition, coll. « derrière le miroir , Edition Adrien Maeght, Paris, 1947.    
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents