IFOP : Observatoire des politiques publiques : La compétitivité des entreprises et la croissance
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IFOP : Observatoire des politiques publiques : La compétitivité des entreprises et la croissance

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Publié par
Publié le 14 janvier 2014
Nombre de lectures 46
Langue Français

Extrait

Octobre 2013
N° 111841
Contact : Damien Philippot prenom.nom@ifop.com
Observatoire des politiques publiques :
La compétitivité des entreprises et la croissance
pour
Note méthodologique
Etude réalisée par l’ Ifop pour
Echantillon :
Mode de recueil :
Dates de terrain :
Acteurs Publics
Echantillon de961 personnes, représentatif française âgée de 18 ans et plus.
de
la
population
La représentativité del’ échantillona été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession del’ interviewé)après stratification par région et catégoried’ agglomération.
Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne(CAWI - Computer Assisted Web Interviewing).
Du 11 au 13 Décembre 2013
2
La perception del’environnementdans lequel évoluent les entreprises en France
Question : Diriez-vous que la France offre à ses entreprises un environnement qui leur permetd’êtrecompétitives ?
Non, pas du tout 19%
TOTAL Non 73%
Oui, tout à fait 2%
TOTAL Oui 27%
Oui, plutôt 25%
Non, plutôt pas 54%
Profession de l’interviewé
28
Prof. lib., cadre sup.
39
FDG
24
P. intermédiaire
Proximité politique
48
PS
27
MoDem
14
UMP
21
CSP-
14
FN
3
Les pistes de soutien del’activitédes entreprises
Question : Selon vous, parmi les actions suivantes, quelles sont celles que la France devrait mener en priorité pour soutenirl’activitéde ses entreprises ?
Baisser les charges et donc les coûts des entreprises
Réduire la fiscalité des entreprises
Aider les PME (petites et moyennes entreprises) à grandir et à exporter
Rendre le droit du travail plus flexible
Encourager l’ innovation
Encourager la création d’ entreprises
Améliorer son image à l’ international
Aider les filières industrielles
Accueillir davantage de talents et chercheurs étrangers
Aucune
3% 2% 1% 3%
2%
7% 7% 7%
8% 7%
En premier
18%
15%
18%
17%
16%
Total des citations
32%
40%
39%
59%
4
Le pronostic sur la date de retour à la croissance en France
Question : Selon vous, la France retrouvera la croissance
D’ ici 10 ans 43%
Jamais 19%
En 2014 7%
?
Avant 2017 31%
Profession de l’interviewé
43
Prof. lib., cadre sup.
39
FDG
38
P. intermédiaire
Proximité politique
42
PS
46
MoDem
30
UMP
27
CSP-
14
FN
5
Principaux enseignements
Près de trois Français sur quatre (73%) estiment que les entreprises ne disposent pas en Franced’ unenvironnement leur permettant d’ êtrecompétitives
Majoritaire dans toutes les catégories de la population, cette vision négative del’ environnementsocio-économique offert aux entreprises françaisesn’ enétroitement corrélée aux affinités politiques des Français, à leur situationreste pas moins professionnelle et à leur lieu de résidence.
Cette appréciations’ avèrepolitiquement très marquée sil’ onen juge la proportion de sympathisants de droite etd’ extrêmedroite estimant que leur pays ne permet pas à ses entreprisesd’ êtrecompétitives : 87% contre 73% des sympathisants du Modem et à peine 55% des sympathisants de gauche. Dans le détail, les sympathisants socialistes (52%) et écologistes (53%) sont les moins nombreux à partager ce point de vue qui est néanmoins aujourd'hui majoritaire à gauche.L’ opiniondes Français sur ce sujet dépend donc pour beaucoup de leur positionnement surl’ échiquierpolitique. Mais en étant partagé par une très large majorité de la population, ce constatd’ uncompétitivité va bien au-delà du clivage gauche / droite.manque de
En effet, les Français les plus enclins à critiquer cet environnement socio-économique sont aussi surreprésentés parmi les personnes en activité77% chez les actifs contre 69% chez les inactifset dans les catégories confrontées le plus aux contraintes juridiques et fiscales del’ administrationles travailleurs indépendants (86%) et plus largement, les artisans, commerçants et chefsfrançaise, à savoir d'entreprise de plus de 10 salariés (80%). Cependant, cette critique àl’ égarddu manque de compétitivité de notre environnement socio-économique est loin d'être l'apanage des leaders économiques. Particulièrement touchées par la crise et la dégradation du marché del’ emploi,un jugement plus négatif (79%) que lesles catégories populaires (employés, ouvriers) émettent sur ce point cadres et professions intellectuelles supérieures (72%).
Enfin, il est intéressant de noter que les personnes résidant dans des communes ruralescommunes où sont surreprésentées les travailleurs indépendants et oùl’ environnementest généralement moins favorable aux entreprises en termesd’ infrastructuresde transports et de communicationplus sévère (77%) que le reste de la population etexpriment sur ce sujet un point de vue notamment les habitants del’ agglomérationparisienne (70%).
6
Principaux enseignements
La réduction des charges pesant sur les entreprises (59%) est de loin la piste privilégiée par les Français pour soutenirl’ activité
Parmi les différentes pistes à suivre pour soutenirl’ activité tout la réduction des avantdes entreprises, les Français privilégient charges (59%), loin devant la baisse des taxes pesant sur les entreprises (39%) etl’ aideau développement des PME (32%). Les autres pistes ayant les faveursd’ aumoins un Français sur dix sontl’ assouplissementdu droit du travail (18%), le soutien àl’ innovation (17%) etl’ encouragementà la créationd’ entreprise(16%).
Dans le détail des résultats, on remarque que le positionnement politique des personnes interrogées influe beaucoup sur les pistes qu’ ellessuggèrent pour soutenirl’ activitédes entreprises. Les sympathisants UMP se distinguent ainsi en mettantl’ accentsur la réduction des charges (72% la mettent en avant, contre 59% en moyenne chezl’ ensembledes Français), la baisse de la fiscalité des entreprises (50% de citations, contre 39% en moyenne) ou la flexibilité du marché du travail (31%, contre 18% chezl’ ensembledes Français).
Les sympathisants FN partagent leur point de vue sur la réduction des charges (70%) et des taxes sur les entreprises (51%) mais ilss’ en distinguent fortement sur la question del’ assouplissementdu droit du travail, cité par deux fois moins de sympathisants FN (17%) que de sympathisants UMP (31%).
De leur côté, les sympathisants socialistes se distinguent en proposant des alternatives aux leviersd’ ordrefiscal. Ainsi, ils citent en premierl’ aidela réduction des charges et 27% pour des taxes) tout en mettant plusau développement de PME (44%, contre 40% pour en avant certaines pistes comme le soutien àl’ innovation(24%, contre 17% en moyenne chezl’ ensembledes Français), à la création d’ entreprise(21%, contre 16% en moyenne chezl’ ensembledes Français) ou à certaines filières industrielles (11%, contre 7% en moyenne).
7
Principaux enseignements
Plus de six Français sur dix (62%) ne croient pas que leur pays retrouvera la croissance sous la présidence de François Hollande
De manière générale, les Français se montrent plutôt sceptiques sur la capacité de leur pays à retrouver la croissanced’ icila fin du mandat de François Hollande : ils sont à peine 7% à croire que son économie y arriverad’ ici2014 et un peu moinsd’ untiers (31%) à penser que cela se produira avant 2017. La très grande majorité des Français pensent que leur pays ne retrouvera la croissance que dans de dix ans (43%), voirequ’ il n’ yarrivera jamais (19%).
En analysant plus finement les résultats, on remarque que la croyance dans la capacité de leur pays à retrouver la croissanced’ ici2017 (38% en moyenne) est minoritaire dans presque toutes les catégories de la population. Parmi les rares exceptions, il faut souligner les sympathisants du Modem (55%) et surtout les électeurs des partis situés dans la majorité, à savoir les personnes se disant proches du PS (65%) oud’ EuropeEcologie (58%). Plus largement, on note que cet espoir estd’ autantplus fort que le niveau social du répondant est élevé : de 33% chez les ouvriers et les employés, il monte à 44% chez les professions intermédiaires et à 51% chez les cadres et professions intellectuelles supérieures. Il est en revanche plus faible que la moyenne dans les rangs des sympathisantsd’ extrême droite (16%), des travailleurs indépendants (34%) et des personnes résidant en milieu rural (35%) ou dansl’ Estde la France (32% dans le Nord Est, 37% dans le Sud Est).
Il faut dire que ces catégories de la population sont souvent celles quis’ avèrentplus pessimistes quant à la capacité du pays àles retrouver un jour la croissance. En effet, la proportion de Français estimant que leur paysn’ yarrivera jamais (19% en moyenne) est particulièrement forte dans les catégories populaires (26%, dont 29% chez les ouvriers), en milieu rural (22%, contre 13% des habitants del’ agglomérationparisienne) et dans le Nord Est de la France (26%). De même, elles’ avèreparticulièrement élevée dans les rangs des électeurs situés aux deux extrémités del’ échiquierpolitique, c'est-à-dire les sympathisants du Front de Gauche (26%) et ceux du Front national (38%).
François Kraus, Directeur d'Etudes au Département Opinion et Stratégies d'Entreprise
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