La Treve politique politicienne en Rca pour un developpement durable.
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Apres les elections groupees de janvier 2011 en RCA , la quietude politique enRCA est menacee par l'oposition politique Centrafricaine.
Cet article presente la situation des partis politiques depuis 1992 .

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Publié le 10 avril 2011
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Langue Français

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  LA TREVE POLITIQUE POLITICIENNE EN RCA POUR  UN DEVELOPPEMENT DURABLE GOUNFIO HERLIN CYRILLE (Nanjing, chine)             Depuis plus de cinquante années notre pays, la RCA est indépendante. Celle-ci a étéeffective grâce a la signature, en juillet 1960, des accords non négociés de transfert de compétence et de coopération et qui ont permis à notre nation d’être compter parmi les autres nations souveraines. Cette souveraineté est la substance de l’existence même de notre République.  Comme stipule notre constitution de décembre 2004 en son article 18 du titre 2, la forme de l’Etat est la République. L’Eta t Centrafricain a pour nom : La REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE .La REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE est un Etat de droit,
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   1- POURQUOI UNE TREVE POLITIQUE                        Même si il’ y’a eu des moments très difficiles pour la politique et les politiques en Centrafrique, comme les temps de parti unique, et le changement brutal de la forme de notre Etat en Empire le 4 décembre 1976 La RCA jouissant de sa souverainetéa toujo urs consacréla démocratie comme socle du système politique.             Avec l’appui des structures politiques d’opposition ou même des partis aux pouvoirs elle a connu des moments très émouvants de la démocratie. Comme l’élection du président Patassé en 1993.  Nous ne pouvions parler de la démocratie et du système politique sans citer des noms des combattants de la démocratie et même voir des martyrs à cette cause noble et loyale. Ici nous voulons parler de l’une des premières victimes de cet te lutte pour la démocratie comme le Docteur CONJUGO, mort le premier Aout 1992 lors de la manifestation contre le grand débat national.            Nos pensées vont aussi certainement à l’ endroit de la Tante Ruth Roland, qui a l’avènement du multipartisme dans les années 90, a été l’une des premières mais la seule femme dans l’histoire de notre pays à briguer le fauteuil présidentiel.   Nous pouvons aussi parler des syndicalistes qui pendant les périodes de la lutte démocratique ont su donner de leur meilleurs. La lutte syndicale a toujours dominé les activités politiques en Centrafrique. Leurs manifestations au local de bourse de travail, un lieu historique pour la survie et l’amélioration des conditions sociales des travailleurs Centrafricains.  Oui la société civile, les syndicalistes, les parties politiques ont toujours su garder le cap qui est celui d’animer la vie politique Centrafricaine. Grace a cette synergie politique, la Centrafrique a su toujours sorti la tète de l’eau pendant les périodes si troublantes de son histoire.  En renouant avec le multipartisme en 1991, le peuple Centrafricain fier de sa liberté d’expression, s’était  organiser en des groupes politiques justes pour préserver les acquis des droits de l’homme et de démocratie qui sont gages d’un véritable développement. Dans cette lignée depuis l’instauration du multipartisme la Centrafriq ue a connu des grandes rencontres de la reconstruction Nationale.  Mais depuis un certain temps, il est clair et très important que le peuple centrafricain puisse évaluer de nouveau la responsabilité des actionnaires politiques.  On a connu la noblesse de nos leaders politiques pendant les temps de crise politico-militaires(les rebellions, les coups d’Etats manqués, les mutineries) les crises sociales (grèves syndicalistes, et autres) A l’issu de ses crises nous avons pu remarquer la grandeur d’esprit de nos politiques et que nous voudrions aujourd’hui saluer.   
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L’opposition politique en 1992, ne voulant pas d’un Grand débat National a la place de la Conférence Nationale s’était montrer plus sceptique, mais le General Ti mothée MALENDOMA du Forum Civique avait pour lui juger contextuellement le cadre du Grand débat National adéquate et cela a permis malgré tout au régime a l’époque de ramer vers un consensus qui va aboutir aux élections de 1993.   Nous nous souvenions de la grande démarche politique et démocratique de l’opposition politique au régime de MLPC  a l’époque qui a pu convaincre ce dernier a changer son plan de route en vue de mettre un Gouvernement d’union nationale et pour pouvoir perme ttre de résoudre la crise d’une mauvaise gouvernance en 1996. Toute la classe politique centrafricaine s’est engagée le 05 Juin 1996 à œuvrer pour sortir le pays de l’œil du cyclone par la signature du Protocole d’Accord Politique (PAP). Cette démarche p olitique pleine de grandeur, juste par le caractère démocratique du professeur Abel GOUMBA et non par des ambitions partisanes a su donner a notre pays d’aboutir a l’organisation du Dialogue ayant conduit aux accords de Bangui du 25 Janvier 1997.  Chers politiques a des moments juste un appel de paix de votre part peut sauver notre pays et redonner de l’espoir, gaver l’enthousiasme du peuple à croire de plus à la vertu de la démocratie.          Aujourdhui le système politique Centrafricain est en train de se dérouter petit à petit de son cheval de bataille.  Nous allons vous prier de comprendre notre démarche, en cette période très troublante de l’histoire de l’Afrique. Ou nous constatons maintenant une ferme volonté des acteurs politiques d’abandonner la lutte démocratique aux profits de la lutte armée. Des dirigeants politiques abandonnant leur rôle qui leur a été confié par la constitution d’animer la vie politique pour suivre les groupes de rebellions armées. Nous nous trouvons devant d es dirigeants politiques qui manquent d’éthique démocratique.  Nous avons tous suivi avec attention la compagne électorale du moi s de Janvier 2011, il était difficile pour les opposants politiques de créer un cadre convaincant de débat électoral. Oùallons -nous si la politique que vous nous proposer est loin d’éduquer, d’instruire et manque de visions pour le présent et l’avenir de la RCA. Le peuple était resté sur sa soif, car les candidats étaient restés rien que sur le bilan du régime actuel. Un débat plein de critiques fétides, que des refrains, rien de nouveau. Nous souhaitons pour nos cadres politiques des débats orienter sur les cause s et effets de la faiblesse économique de notre nation, l’éducation, la défense nationale, la sante, l’eau, l’habitat, l’énergie et autres... Pourquoi pas des chiffres convaincants, des projections de ce que pourra êtr e notre pays d’ici quinze ans, ou plu s ?  Nous dirons le système politique Centrafricain a atteint son seuil de limite, nous exigeons une reforme.  Pourquoi cette reforme quelque chiffres pourront nous permettre de 3  
Les principaux partis politiques en RCA en 1998.  
comprendre.    - En 1993 notre pays avait moins de10 parties politiques dont a l’issu des premières élections libres et démocratiques , 6 ont pu siéger a l’Assemblée Nationale ; - Juste une décennie après, en 2005 notre pays en compte plus de 45 parties politiques dont le 1/3 n’est même pas représentatif au ni veau du parlement. En quoi s’explique ce foisonnement a une vitesse exponentielle des partis politiques en RCA. ? En 1999, le système politique Centrafricain devrait faire face au problème KOUDOUFARA juste par manque d’éthique de ce dernier.  Constatons aussi par la ; les alliances parlementaires qui visent à renverser ou a soutenir occasionnellement un gouvernement sont souvent susceptible d’être fragilisées par le phénomène « Nomadisme ou transhumance >>parlementaire. Et il serait très important de souligner ici le début de la descente en enfer de l’opposition politique en Centrafrique. Maintenant ce n’est plus la noblesse ou la conviction politique mais plutôt la politique du ventre qui va prendre le règne du système. Comment les partis politiques en Centrafrique peuvent prendre en considération 4  
  
les aspirations de la masse, si toutes leurs structures de bases à savoir siège national du parti ne se trouvant qu’a Bangui ? Depuis quelques temps, nous sommes restés perplexe devant la perte de vitesse des classes politiques Centrafricaines. Pour des raisons suivantes : -L’observation du processus en cours au cas par cas incite donc à un bilan nuancé d’autant qu’un même système peut osciller entre  les pôles de la démocratie et de l’autoritarisme. Nous voudrions la citer le Parti MLPC, qui aussitôt au pouvoir en 1993 va si vite s’orienter vers l’autoritarisme ; - Les partis politiques en RCA ne témoignent plus de l’éthique,  n’ont, en effet, paraissa nt symboliser les tares les plus évidentes de la démocratie : l’intérêt, le carriérisme, la corruption, etc. - Leur manque de cohésion et de vision politique pèsent sur leur jugement politique, - Leur forme de leadership baser sur le pilotage a vue, occasionnant des dommages graves sur des calendriers institutionnels comme les élections, le mandat présidentiel. - Leurs silences faces aux attaques des groupes de rebelles dans le nord nous exaspèrent, -Et enfin le plus grand problème des partis politiques aujourd’hui en RCA est au vu du contenu de leurs programmes, il y’a une absence de méthodologie et surtout de stratégie adéquate pour des réalisations concrètes . En un sens ils manquent d’une philosophie pragmatique de base.     A cela nous pouvons observer au sein de la configuration des partis politiques en RCA le régionalisme partisan, les manifestations de l’ethnicisme partisan. Puisque les objectifs officiels des partis, étant généralement ignorés ou non partagés par des populations analphabètes, les p artis tentent de les faire participer à leurs activités en jouant sur les intérêts non politiques.  Notre observation des choses politiques sur notre territoire depuis quelques temps n’est pas rassurant aux vues des enjeux actuels.   Nous pensons qu’au vue de manque de respect pour le peuple Centrafricain par les hommes politiques en RCA, il y’aura une insurrection contre la politique politicienne.  Le peuple Centrafricain attend des politiciens avérés plus de responsabilités, et surtout d’être conséquent aux résultats de leurs actes.  Quant, la composante politique en RCA pourra accepter les résultats des urnes sans pour autant menacer la quiétude du peuple Centrafricain ?  Comment peut-on s’engager à faire quelque chose ensemble si a chaque fois on boycotte, on se préoccupe que des intérêts futiles au détriment de tout un peuple qui ne demande que la paix, la quiétude de vaquer a ses occupations.   Bien avant les élections de 2011, le bons sens aura voulu une véritable organisation de la part de l’opposi tion politique. 5
Pourquoi pas composer une synergie de victoire a l’issu de ses élections de 2011 en désignant peut être un seul candid at pour prouver leur volonté de changement qu’ils ont toujours crié. Au lieu de proposer de nouveau ou comme de routine au peuple Centrafricain la fameuse structure « FRONT D’ANNULATION ET DE LA REPRISE DES ELECTIONS 2011 ».  Ce que le peuple en a besoin aujour d’hui c’est une entente commune  de la classe politique, et non un énième débat autour des élection s.  Que ceux qui ont pris des armes contre leur propre pays, puissent se résoudre d’abandonner définitivement cette voie et suivre la voie de la paix et de la reconstruction nationale.  Au lieu que le mouvement FINI KODE puisse faire un appel a la destitution d’une institution puisse réellement avoir un nouveau comportement de respect des valeurs institutionnelles.  En quoi peut-on justifier en RCA l’éternel recommencement des choses politiques ?  En quoi le peuple doit toujours s’attendre de nos politiciens ?  Le 08 décembre 2010, La représentante spéciale de l’ONU en Centrafrique, Sahle-Work Zewde , devant les membres du conseil de sécurité, affirmait un développement positif a renforcer la crédibilité et l’intégrité du pr ocessus électoral. L’ opinion Nationale et Internationale voyaient ces élections du 23 janvier une véritable fenêtre d’ opportunité pour que notre Pays consolide ses fondations démocratique et entame un nouveau chapitre de stabilité, de croissance économique et de prospérité.  Mais pour nos hommes politiques, c’est quelque chose a quoi le peuple ne doit même pas y songer ou rêver. Pour eux ses élections sont encore une autre occasion de créer une nième structure d’opposition farouche a l’exemple de FARE 2011.        Nous pensons pour nous, aujourd’hui en RCA, il y’a aussi un abus dopposition.  Car par les multiples réclamations de l’opposition avant les élections du 23 janvier 2011, le Gouvernement Centrafricain a toujours répondu àtous leurs exigen ces.  Les élections devront se tenir en 2010, elles ont été repoussées par la demande de l’opposition politique regroupée au sein de l’union des forces vives de la Nation (UFVN) dont fait partie le MLPC.         On a observé un abus exclusif de l’op position vis-à-vis des termes et voir même du délai légal du dépôt des candidatures. Or tous étaient tenus de respecter le calendrier électoral. Une fois de plus les candidatures de l’opposition ont été retenues in extremis pour ce scrutin après que le Pré sident Bozize ait rallongé la durée de dépôt des candidatures.          La commission Electorale mise en place depuis le mois d’octobre 2009 n’était pas seulement constituer de membres du parti au pouvoir mais aussi des membres délégués par l’opposition p olitico-militaire.  Mais pourquoi cet acharnement ? Pourquoi on devrait toujours passer par une crise poste électoral ?
 
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Pourquoi nos leaders politiques pour alléger la souffrance du peuple Centrafricain ne pourront pas épouser le comportement de l’ex Premier ministre de Niger , SEINI  OUMAROU  qui après la proclamation des résultats provisoire du second tour de l’élection présidentielle,  devant une foule de militants, a reconnu sa défaite et a présenté ses sincères félicitations, ainsi que ses vœux au nouvel élu « j’ai décidé a-t-il poursuivi ,de n’ouvrir aucun dossier en contentieux électoral et de ne saisir le conseil constitutionnel d’aucun recours en annulation ,malgré les insuffisances constatées et ce ,pour ne pas entrainer notre pays dans une spirale de difficultés interminables. »          Cette déclaration Honore non seulement le Niger, mais l’ensemble de la démocratie Africaine.  Car la démocratie n’a pas que de vertu à contester mais aussi d’accepter, de souffrir et de prendre son mal en patience. Le terrain de la démocratie c’est aussi de remettre à demain notre prochaine victoire.  La situation politique et sécuritaire de notre pays demeure fragile. La RCA a endurée des années d’instabilité pol itique et de conflits épisodiques, qui ont causé la destruction d’une part considérable de son infrastructure et tissu social, juste souvent par manque de retenu de la part de l’opposition politique. Et l’opinion publique Centrafricaine est fatiguée de cel a.  Très souvent des articles écrits ne font qu’état  de l’abus du pouvoir dans notre pays mais le plus souvent aussi l’abus d’opposition qui torpille notre sérénité nous échappe.       C’est pourquoi nous ne désirons que cette fois ci, au vue du multiple manquement de part et d’autre qu’une trêve politique puisse être observé   2- EN QUOI CONSITE CETTE TREVE ?        Dans un état démocratique libéral, l’existance des partis politiques est d’une importance capitale. Autrement dit, la démocratie est conditionnée nécessairement par le pluralisme politique dont l’effectivité se trouve dans l’existence des partis politiques et autres groupes connexes. L’intérêt est d’animer par toutes les mesures la vie politique et sociale de notre pays .Aucune institution quelque soit n’a le droit de mettre en difficulté l’existence de ses structures        Sans l’animation de la vie politique et sociale par ses dernières, mettrait la démocratie en danger.        Alors la perspective d’observation de la trêve ici énoncée souffrira de beaucoup de difficultés si la pensée est d’empêcher la volonté démoc ratique de la libre expression. Mais elle peut aussi être perçue comme solution suite à des multiples tentatives de recherche de compréhension ou de résolution des crises sociopolitiques par les 7  
méthodes de lutte politique traditionnelle sans suite.        Elle est aussi un cadre d’observation, d’analyse et de réponse efficace aux problèmes politiques et sociales.  Elle est souvent employer dans le cadre de la recherche de la baisse de tension sociale, ou de la recherche d’une prise de conscienc e politique.        Et surtout pour l’intérêt de tous, une trêve politique est aussi très souvent envisageable. Par exemple la société civile Togolaise qui avait demandé une trêve politique pour la célébration de 50 ans dindépendance.  New York (Nations Unies), le 31 mars 2008, le représentant Russe, avait demandé une trêve pendant la durée des jeux Olympiques de Pékin. Qui disait a son avis, pour le temps des JO, il faut conclure une trêve non seulement militaire, mais aussi politique. Apres le tremblement de terre en Hatïi en Janvier 2010 , Charles Henri Baker qui figurait en troisième position parmi les candidats ayant participé a l’ élection présidentielle de 2006, ou Rêne Préval le président Hatïien avait remporté des le premier tour appela les acteurs impliqués dans la vie nationale à faire preuve de maturité politique et de sagesse. Il demanda de faire une trêve en vue de rechercher un consensus réel susceptible d’ éviter une crise politique en Hatïi, un pays déjà meurtri par la catastrophe du 12 janvier 2010. Pendant les propagandes présidentielles Américaines en 2008, le républicain John Mc Cain et le démocrate Barack Obama, adversaires dans la course a la maison blanche, ont suspendu leur joute politique pour le septième anniversaire des attentats du 11 septembre, en apparaissant cote a cote a New York sur le site de Grounds Zéro . Mais dans le cadre spécifique de notre pays en quoi consisterait cette trêve ? Les exemples cités illustrent à chaque fois des situations d’i ntérêt général, qui obligent des grands dirigeants de ce monde à reléguer leurs ambitions politiques au second plan.  Dans un premier temps la situation sécuritaire de notre pays, aurai voulu l’attention de ses filles et fils.  Notre pays doit faire face a des multiples rebellions et se situe entre des pays en guerres.     
 
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               Carte des zones de conflit en RCA   : Conflit du Darfour et ses extensions au Tchad et en RCA.        : Secteur d’activité des rebelles de l’UFDR               : Secteur d’activité des rebelles de l’APRD   Ajouter a cette carte qui présente les zones de conflit dans notre pays, il faut tenir en compte de la présence plus agressive des rebelles de LRA dans le Sud du pays plus précisément dans le Haut -Mbomou.Le 13 mars 2011, une fois de plus La LRA a fait une attaque meurtrière dans la ville de Nzacko faisant 8 morts. [1 journal de bangui.com] Actuellement malgré, les efforts que le Gouvernement de notre pays fait,
 
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notre pays se trouve dans un contexte particulier, celui d’un pays qui essai de sortir de longues années de crise. Le pays a besoin d’une stabilité politique, d’une sécurité indéfectible, pour garder un cap économique du moins constant au vue de la crise économique et des multiples bouleverse ments politiques dans le monde et plus précisément en Afrique .Toutes les ressources humaines de notre pays doivent faire composer un seul front. A cela le pays a besoin d’une trêve politique.  Les Centrafricains déplacés par cette catastrophe politico militaire doivent revenir sur leurs terres abandonnées. Les populations déplacées doivent revenir dans nos régions agricoles pour appuyer cet effort de la lutte économique. Le défi actuel que toute la composante politique en Centrafrique doit faire est la restauration ou la réhabilitation des établissements humains dégradés sur notre terre. Devant cette situation, le pouvoir comme l’opposition doit concentrer leurs énergies et leurs préoccupations sur le réconfort et l’aide solidaires à apporter a ceux qui sont dans la détresse dans ses zones en conflit. Et surtout chercher une solution durable a ses conflits interminables. C’est dans un élan commun, une volonté commune notre pays peut répondre rapidement, et de façon significative, aux besoins de la paix dans ses zones en conflits. Ce n’est plus le temps des controverses ou de polémiques politiciennes. La discordance des voix et des actions risquerait de distraire les efforts de la recherche de paix durable et replonger le pays dans un chaos sans retour. La recherche de la paix durable doit prévaloir sans souffrir d’aucun préjudice en toute conscience et toute connaissance de cause. Cette approche d’observation de la trêve politique ne saurait être l’apanage d’un groupe politique, mais l’appel a une cohésion nationale pour une mobilisation autour d’une cause nationale. C’est maintenant que la classe politique doit démontrer, au peuple qu’ils savent se mobiliser aussi pour des motivations non politiques partisanes.  Une autre tension politico militaire co mme la déclaré, d’une manière aisé par le représentant de la rébellion de la convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), Joachim Kobate, active dans le nord du pays et qui n’a pas intégré le processus de paix, a affirmé a l’AFP : nous serons obligé de reprendre les armes afin de rétablir une réelle démocratie en Centrafrique. Il serait utile de préciser que le Centrafricain n’en veut plus de votre démocratie par les armes. La forme de la démocratie que le peuple Centrafricain avait adhérer à l’avènement du multipartisme est la démocratie du peuple par le peuple et pour le peuple. Pendant le dialogue National en 2003, toutes les composantes politiques avaient déclaré d’une manière unanime plus jamais du pouvoir par les armes ou la livraison de la démocratie par les armes. C’est pourquoi nous proposons une trêve de prise de conscience et d’initiative politique républicaine à la place de toute autre démarche archaqïue qui ne serait pas de notre époque.  Une autre prise de position par les armes, ou de quelconque forme 10  
pas orthodoxe sera considérer par le souverain peuple Centrafricain comme abus d’opposition.  Egalement nous avons montré notre inquiétude, de la prise de décision politique par lopposition  aujourd’ hui.  Ca été un constat, le peuple Centrafricain a perdu confiance dans toute autre forme d’opposition politique. Le peuple subissant trop des politiques perçoit et considère aujourd’hui de manière négative la politique au point d’affirmer comme quoi la politique est un domaine ou part tout le mal social. Cette perception traduit une remise en cause justifiable de fonctions assignées aux partis politique s dans le système social Centrafricain. C’est pourquoi une trêve politique sera aussi une occasion de la    composante politique Centrafricaine de renouer avec la base, de comprendre l’aspiration véritable de ce peuple meurtri par des années de rebellions, de mutineries, pillages, crises économi ques, et autres. Les actions politiques mal placées ont coutées à l’honneur et la dignité de la femme Centrafricaine.  C’est un moment de reconsidérer la fonction sociale et le concept de parti politique établi par la constitution de notre pays.              Cela doit passer nécessairement par l’observation, l’ analyse et réorganisation de manière démocratique et autonome de leur structure politique. Aussi ils doivent définir des indicateurs politiques de leur structure comme le programme de société de leur parti, un chronogramme des activités à réaliser en court, moyen et long terme avec des moyens d’évaluation efficace.  Notons aussi que depuis quelque temps nous avons aussi constatéun sérieux problème de renouvèlement de leadership dans les p artis politiques. Tout simplement car leur mode de leadership et de management demeurant caduque établi sur un model traditionnel pyramidal vertical. Il serait grand temps qu’ils puissent redéfinir un nouveau model de direction comme par exemple un model horizontal traduisant une saine Relationship pour préparer les relèves en vue d’éviter les crises de succession comme en FFP, RDC, et autres. Une trêve politique serait un moyen très efficace pour redynamiser la composante politique en Centrafrique. Elle ne doit pas être considérer comme un nième moyen de former un nouveau Gouvernement d’union ou une quelconque instance de débat comme les multiples dialogues nationaux organisés sans une véritable réconciliation des hommes et structures politico-militaires. Mais elle devra permettre à chaque acteur politique Centrafricain de donner une chance de paix à la République.  
   3-LES RESULTATS ENVISAGEABLES   
            Apres 50 années du chemin vers le développement, la Centrafrique doit se donner les moyens les plus surs et rassurants pour un développement véritable. On parle du rêve des autres peuples mais qu’en ait – il du celui de la RCA ?
 
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