Mitteilungsblatt 09-2010.pub
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gues minoritaires de l'Hexagone, la deuxième à l'économie solidaire. Le troisième jour a eu lieu le congrès, où des motions politiques ont été votées. Certaines ...

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Langue Français

Extrait

D A N SC E N U M É R O:
Université d’été de 1 R&PS
Martin Hell und 1 Jacques Kauffmann
Nouvelles des sec-2 tions
Réforme territoria-3 le : l’UMP veut faire main basse...
Où il est question 4 de rigueur...
Regionalisierung, ja5 gewiss, aber im Geiste Europas
Wir haben einen 6 Elsässer
Verantwortlicher Herausgeber / Responsable de Publication : J e a n - G e o r g e s Trouillet M i t w i r k e n d e Autoren / Auteurs dans ce numéro : J e a n - G e o r g e s Trouillet, Fränzi Wa a g,Ja c qu es Kauffmann, Daniel W i l l m é ,G a b y Andres, Jérôme Goepfert
Mitteilungsblatt N R . 2 1S E P T E M B E R2 0 1 0 15ème congrès et université d'été de «REGIONS ET PEUPLES SOLIDAIRES» à Mouans-Sartoux (Cannes). La fédération R.P.S., qui regroupe la plupartgues minoritaires de l’Hexagone, la deuxième à des mouvements autonomistes de l’Hexagone,l’économie solidaire. Le troisième jour a eu lieu le a rassemblé ses militants en université d'été àcongrès, où des motions politiques ont été votées. Mouans-Sartoux du 29 au 31 août. Fondée àCertaines, qui n’ont pu être votées faute d’accord, le Habère-Poche en Savoie en 1994, elle afficheseront lors d’un prochain conseil fédéral, qui ras-fièrement ses 16 ans.semble à Paris des représentants de chaque parti. Elle regroupe Unser Land,Depuis 2008, la fédération s’est engagée dans une le Partit Occitan, le Parti dealliance avec les verts français, qui a permis l’élec-la Nation Corse, l’Uniontion des personnes citées. Cependant cette alliance Démocratique Bretonne, lene fonctionne pas bien dans trois territoires - le Pays Mouvement Région Savoie,Basque, la Catalogne du Nord et l’Alsace - du fait Convergence Démocratiquede l'attitude des Verts. de Catalogne, ainsi que trois partis basques.Le débat le plus long a concerné l’attitude à adopter  faceau projet gouvernemental de réforme territoria-R.P.S. se porte très bien avec l’élection l’anle. Nocif à 90% pour les participants, notamment au passé d’un député européen, François Alfonsi etsujet du financement des territoires et des nouveaux cette année de plusieurs conseillers régionauxterritoires urbains, ce projet permettrait cependant la ou territoriaux en Corse, Occitanie, Bretagne etfusion ou la suppression de départements, ce qui a Savoie. La délégation alsacienne pour la pre-été souligné par la délégation alsacienne. mière fois y comptait douze personnes, dont une conseillère générale, Andrée Munchenbach, F. WAAGqui a laissé une forte impression. Responsable Expatriés La première journée a été consacrée aux lan-Martin Hell und Jacques Kauffmann feiern 22 Jahre Engagement für das Elsass Wer kennt sie nicht? Seit 22 Jahren sind Martin Hell und Jacques Kauffmann für das Elsass und die autonomistische Bewegung im Einsatz. Diese Mitgründer der Elsässischen Volksunion (EVU, 1988) haben sich an unzähligen Wahl-kampagnen und politischen Aktionen beteiligt. Als Vorstandsmitglieder haben Hell und Kauff-mann an den wichtigsten politischen Entschei-dungen unserer Partei teilgenommen. Martin Hell war übrigens jahrelang Präsident der EVU. Bei der letzten Generalversammlung haben unsere beiden Kollegen Ihre Absicht angekün-digt, vom Vorstand zurückzutreten, um denDiese Feier war aber kein Abschied, da unsere Kol-anlaufenden Generationswechsel voll zu zie-legen bereits angekündigt haben, dass die Kampf hen. Aus diesem Anlass organisierte der Grosseweitergeht und dass sie weiterhin an unserer Seite Rat eine wohlverdiente Jubiläumsfeier, an dersind. Von ihrer Erfahrung und ihrer Unterstützung die engsten Freunden und Kollegen vonwird unsere Bewegung weiterhin profitieren. Jacques und Martin teilgenommen haben. An dieser Stelle seien Jacques und Martin für JG. TROUILLETdie geleistete Arbeit nochmals recht herzlich Président d’Unser Land bedanken. 1
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Nouvelles de la section Unter Elsass
Forte de la motivation sans faille de ses militants, la section Unterelsass ne s’arrête plus ! Réunis lors de réunions mensuelles, nous décidons des actions à venir en toute autonomie. Le parti nous apporte son aide matérielle et logisti-que, mais c’est bien en réunion de section que s’écrit notre actualité.
Campagne d’affichages, élections, mailing, recru-tements, colloques…tous les sujets sont abordés. Nous avons ainsi mené une campagne d’affichage sur l’Unterelsass avec déjà deux affiches. Puis, mi-août 2010, à l’occasion du festival
« Summerlied » à Ohlungen, une dizaine de nos membres ont distribué plus de 2500 tracts sous les essuie-glaces des voitures durant tout le festival… une bonne occasion de faire connaître le parti à no-tre peuple dans un contexte très convivial. Les ré-sultats ne se sont pas fait attendre : fréquentation du site en forte hausse, nouveaux amis sur Facebook, Unser Land fait désormais parler de lui de plus en plus fort. Ne nous arrêtons pas là ! Les mois à venir sont au-tant d’échéances à ne pas rater…l’actualité de notre section est riche d’évènements qui doivent faire peser Unser Land dans le quotidien des habitants de Basse Alsace. Ainsi, notre section se met en ordre de marche pour une participation aux prochaines élections cantonales de mars 2011. Mai 2011 sera aussi l’occasion de fêter dignement les 100 ans de la constitution de 1911…mais çà nous en reparlerons bientôt. Une idée, une envie d’aider notre pays ? Rejoignez-nous ! Chacun(e) d’entre vous est un ambassadeur de l’Al-sace pour que nous puissions libérer un jour notre pays. Freies Volk in eigenen Land !
Nouvelles de la section Ober Elsass
Réunie le 22 septembre, la sec-tion accueille 3 nouveaux mem-bres et recueille 6 nouveaux ad-hérents. Le président de section précise d’emblée, qu’au rythme où progressent les adhésions, il faudra créer une section supplé-mentaire dans le 68 car les ré-unions au dessus de 20 partici-pants deviennent ingérables. Par ailleurs, une section Mittel-Elsass est en voie de création. Elle pourrait englober un terri-toire allant de Rouffach à Ober-nai. Heimetfescht 2010 : un succès populaire et une vitrine pour le parti. En effet, notre fête natio-nale annuelle a été précédée d’un dépôt de gerbe sur la tombe d’Eugen Ricklin à Dannemarie, événement marqué par les pré-
sences remarquées du maire de la commune, Paul Mumbach et de la conseillère générale de Schil-tigheim, Andrée Munchenbach. Universités et Congrès à Mouans -Sartoux : la délégation alsacien-ne était représentée par 12 de ses membres. Une université intéres-sante et un débat fructueux et animé concernant la projet de réforme des collectivités locales ou la modification des statuts ont cloturé cette séance de travail étalée sur 3 jours et demi. Certai-nes prises de motion ont été re-portées à un conseil fédéral ex-ceptionnel qui aura lieu fin octo-bre à Paris. Cantonales 2011 : des réunions spécifiques auront lieu dans les prochaines semaines.
J. GOEPFERTVice-Président d’Unser Land Responsable Section Unter Elsass
Matériel militant, tractage, affi-chage … : le programme court est prêt. Il a été imprimé le jour de la réunion à 6000 exemplai-res. Divers : Les « anciens » Martin Hell et Jacques Kauffmann ont été chaleureusement honorés pour leur investissement au sein de l’ex UPA depuis sa création, soit durant 22 années. Ils quit-tent la direction d’Unser Land et ont laissé leur place à plus jeu-nes qu’eux.
D. WILLMEVice-Président d’Unser Land Responsable Section Ober Elsass
Réforme territoriale : l’U.M.P. veut faire main basse sur les régions et les départements
La réforme des collectivités territoriales a pris du plomb dans l’aile. Elle a déjà été retoquée par les sénateurs à l’issue des dé-bats de la fin juin. Or, au sénat, l’U.M.P. ne dispose pas de la majorité absolue, au contraire de l’Assemblée nationale. Les sénateurs centristes, qui forment un groupe à part, sont montés au créneau contre la réforme, avec ceux de gauche.  Quelest le problème qui a refroidi les sénateurs ? La réfor-me prévoit une économie financière importante, puisque les conseillers territoriaux seront deux fois moins nombreux que les actuels conseillers généraux et régionaux additionnés. Plus bizar-re : les conseillers territoriaux devront gérer à la fois les départe-ments et les régions. Ce seront donc des cumulards, et on peut douter de l’efficacité, surtout pour les régions, d’un tel imbro-glio. Les conseillers territoriaux, élus dans de petites circonscrip-tions de la taille de cantons, seront-ils capables d’avoir une vi-sion régionale ?  Carle fond du problème semble bien être le mode de scrutin retenu pour les futures élections territoriales, à partir de 2014 : le scrutin uninominal à deux tours par circonscriptions. Celles-ci ne sont pas encore délimitées, mais vu le nombre de conseillers prévu, elles seront petites. Ce scrutin rappelle fort celui qui exis-te pourles élections cantonales. Et on risque, en Alsace par exemple, d’obtenirdes résultats similaires: l’élection de nota-bles ruraux, plutôt âgés, en majorité de droite, masculins à 90%. Dans d’autres régions ce seront des socialistes. Mais les autres partis seront très peu représentés.  Cequi ne sera pas une révolution pour les départements en sera une, en revanche pour les régions. Avec la disparition des conseils régionaux élus au scrutin proportionnel, c’est la fin des listes, donc de la parité homme/femme. C’est la quasi-disparition des élus de petits partis: front national, écologistes, régionalis-tes, centristes, extrême-gauche…et l’assurance d’un bi-partisme : un tête-à-tête entre l’U.M.P. et le P.S., qui seront vainqueurs dans l’écrasante majorité des circonscriptions. Or avec la dispari-tion du F.N. qui se maintenait au second tour, et des alliés du P.S., c’est l’assurance pour l’U.M.P. de reconquéririn fineune grande partie des régions.  Lesrégions sont pour le moment quasiment toutes gérées par la gauche, souvent par le P.S. en coalition avec des écologis-tes voire des régionalistes, depuis 2004 et encore plus depuis 2010. Une situation intolérable à laquelle les stratèges de
La boutique d’Unser Land Retrouvez la boutique d’Unser Land sur internet et aidez à finan-cer nos actions tout en vous fai-sant plaisir. Vous y trouverez livres, t-shirts, autocollants, drapeaux. www.unserland.org
l’U.M.P. et le gouvernement ont décidé de mettre fin. Le chef du groupe U.M.P. à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, a clairement menacé les sénateurs: on peut faire des concessions sur tout, sauf sur le scrutin proportionnel, qui n’est pas négociable. (JournalLe Monde).  L’U.M.P.est donc démasquée. Derrière tous les alibis de la réforme, c’est cyniquement la reconquête des régions qui est projetée, le reste n’est que de l’habillage. Pour l’Alsace, ce sera l’assurance d’écarter tout danger et de conserver la région à droite. Et cela explique certai-nement les gesticulations d’un Raphael Nisand contre la réforme, quoi qu’il dise.  Pourle reste, la réforme prévoit de renforcer les métropoles de plus de 500 000 habitants, qui auront des conseils élus aux pouvoirs plus étendus, qui échapperont en partie aux conseils territoriaux. C’est la logique libé-rale de la mise en concurrence des métropoles entre el-les, tandis qu’elles se désolidariseront de leurs territoi-res. Les élus ruraux qui dominent au sénat sont scepti-ques.  Leseul volet intéressant de la réforme, pour les ré-gions, serait la possibilité de fusionner entre elles ou de se scinder, voire de créer des conseils uniques avec les départements, ce qui peut intéresser l’Alsace et semble plaire à Philippe Richert. Car il est vrai qu’une petite région n’a pas besoin d’être divisée en deux départe-ments, d’ailleurs les régions d’outre-mer n’ont chacune qu’un seul département. Pourquoi pas l’Alsace ?  Maisla vraie révolution, qui reste à venir, sera le transfert de compétences de l’Etat vers les régions qui en feront la demande, comme l’Espagne l’a connu. Pour l’instant, les régions françaises ont des budgets miséra-bles si on les compare aux autres pays, et elles sont trop dépendantes des dotations de l’Etat central. F. WAAGResponsable Expatriés
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OPINION - Oùil est question de rigueur...
En visite au Japon, notre premier ministre a utilisé dans une de ses allocutions le terme de « rigueur » pour caractériser le comportement futur du gou-vernement. Le mot a fait une tilt dans la presse nationale française, et bien entendu alsacienne. Les français n’aiment pas entendre parler de ri-gueur et notre vénéré président ne l’apprécie pas du tout. En effet, au cours de son entretien télévisé, quel-ques jours plus tard, avec le journaliste M. Puja-das, il a même exprimé son sentiment, à savoir que «rigueur »signifierait baisse des salaires. C’est aller un peu loin dans l’interprétation de la langue française. Mais c’est peut-être en prévision de cette « rigueur »que le président s’était octroyé au début de son premier mandat une augmen-tation de salaire. Il n’empêche que la politique future de mon-sieur Fillon, qu’elle soit de « rigueur »ou plus simple-ment «d’ austérité »devra bien être mise en route si la France veut un jour réussir à réduire son astronomique défi-cit budgétaire. Bon élève, mais peut mieux faireEn attendant, le nouveau prési-dent de la Cour des Comptes a constaté avec satisfaction de réels efforts d’austérité budgétaire à l’Elysée. Tout en ajoutant «peut mieux faire». Espérons que donnant l’exemple au pays tout entier, le président persévèrera dans cette bonne voie. Car finalement et pour réduire ce déficit monstrueux, nous som-mes tous concernés. Et, si par aventure pour ne pas dire par miracle, l’Elysée et Matignon se déci-daient à donner le bon exemple, les Français se laisseraient plus facilement convaincre de l’utilité de cette politique de rigueur, voir de sa nécessité. Malheureusement, à l’étranger et plus particulière-ment au sein de l’UE, les gesticulations de nos dirigeants dans ce domaine (et dans d’autres) ne sont, pour l’instant, guère prises au sérieux. 10000 véhicules et 7000 logements de fonction seront supprimés d’ici 2013 et la consommation de pa-pier au sein des administrations sera réduite de moitié ! … on applaudit ! Les «enfants de la pa-trie »ont vraiment de quoi saluer les jours heu-reux ! D’autant que cette terrible restriction s’ac-compagne de l’acquisition par Sarko d’un Airbus personnel… ce palais volant n’a coûté que… 176M€ (Phil, le journal du jeudi, Ouagadougou in Courrier International). Le reste est à l’avenant.
Les dépenses de fonctionnement de la présidence sont en effet passées de 30M€ à 114M€, soit plus du triple, depuis que Sarkozy à pris ses fonctions en 2007 (John Lichtfield, The Independent, Londres in Courrier International). Ces dépenses somptuaires et inutiles pour quel-qu’un qui prône la simplicité, ces démonstrations de bonne foi, non convaincantes, pour adopter un ton un rien plus sérieux, quelque chose d’indigne. Cer-tes les français sont en vacances et lorsqu’ils re-prendront le collier, ils auront sans dote d’autres chats à fouetter que de s’occuper des dépenses de nos dirigeants. Et le vote récemment fait chez Ge-
neral Motors à Strasbourg, vote qui exprime à une forte majorité le souhait des travailleurs de repren-dre le travail, quitte à accepter quelques petits sacri-fices, prouve bien que les français sont prêt à rele-ver un déficit dont ils ne sont même pas les respon-sables. Mais avec le feuilleton Woerth-Bettencourt qui se poursuit dans les mêmes eaux troubles de la haute finance qui nous a déjà valu une crise de laquelle nous avons, tutti quanti, un mal fou à nous sortir, l’automne risque de devenir mouvementé et nous réserve sans doute des surprises désagréables. D’au-tant plus que la réforme territoriale qui devrait, elle aussi, permettre de faire des économies, si elle aboutit, ne manquera pas de susciter de sérieuses réserves et, le cas échéant, de vives oppositions. A moins que ceux qui dirigent ce pays ne revien-nent à des sentiments plus en adéquation avec la devise de la république : «liberté, égalité, fraterni-té ». Ce qui serait parfaitement normal.
G. ANDRESUnser Land
OPINION - Regionalisierung,ja gewiss, aber im Geiste Europas
Regionalpräsident Philippe Richert hat, nach hunderttägigen Präsidentschaft, festgestellt, dass was seine Vorgänger getan haben gut war. Ihm obliegt es nun diese Arbeit weiter und zum guten Ende zu führen, wir meinen zur einer wirklichen Regiona-lisierung im Geiste Europas.
Eine starke Region ....
Man weiss auch, dass Philippe Richert der Gestaltung einer star-ken Region, mit Aufhebung der dann unnützen Departements, nicht abhold wäre. Das Unterelsass könnte ebenfalls dazu ge-wonnen werden, selbst wenn die Positionen auf diesem Gebiet noch nicht alle klar ausgesprochen wurden. Das Oberelsass aller-dings, mit H. Büttner, ein entschlossener Gegner zur Fusion der beiden Departements, sieht dieser Fusion mit einiger Skepsis entgegen. Man hat sich eben und leider im Elsass noch nicht dazu entschlossen europäisch zu denken und zu handeln. Und die Region als Element der europäischen Kohäsion zu betrachten. Sogar Präsident Richert ist aktiver in Paris - als. Quästor des Senats stehen ihm manche Türen offen - als in europäischen Kreisen. Immerhin strebt er bewusst auf eine Stärkung des Elsas-ses als Region zu : Die Lage und das Bild der Region sind wich-tig für ihre Zukunft ! (DNA des 9.7.2010), sagt er. Doch damit ist es nicht getan. Der erste Schritt wäre eben ein einziger Rat für das Elsass, bestehend aus dem Regionalrat und den beiden de-partementalen Generalräten. Zumindest mal vorerst.
Das Elsass braucht Freiheit ...
... behauptet einer der zähesten Opponenten zur Auffassung einer starken Region Elsass unter Zusammenlegung der beiden Depar-tement, Herr Raphael Nisand nämlich, Bürgermeister von Schil-tigheim. Herr Nisand hat vollkommen recht, wenn er sagt, dass unser Elsass Freiheit braucht, seine Städte, seine Dörfer....( in DNA vom 13.7.2010). Das verlangen wir Autonomisten eh seit Jahr und Tag. Vollkommen unrecht aber hat Herr Nisand wenn er weiter ausführt, das Elsass brauche seine beiden Departements (ibidem).
Wozu braucht das Elsass seine beiden Departements ?
Die Antwort zu diesen Behauptungen und zu dem Konzept eines elsässischen Parlaments wurde ihm von zwei Elsässischen Politi-kern gegeben und wir werden gleich darauf zurückkommen. Zu-vor möchte ich doch daran erinnern, dass wir, in Elsass-Lothringen, bereits einmal ein solches Parlament hatten, 1911 ,das ganz gut funktionierte und heute noch funktionieren würde, wenn es nicht mit einem Federstrich von den Franzosen aufgehoben worden wäre.
Die gegenwärtige Verteilung der Kompetenzen erweist sich als gegenproduktiv...
Frederic le Jehan, Strassburg und Andree Münchenbach, Genera-lrätin von Schiltigheim widerlegen mit soliden Argumenten die konservativen und reaktionären Ansichten des Hernn Nisand : Die Schaffung eines Elsass-Parlaments war eine der Prioritäten des Programms der Regionalliste Alsace Democrate, die wir unterstützt haben(...). Diese Idee einer völlig vereinigten Territo-
rialkollektivität statt der beiden Generalräte und des Regio-nalrats, ist zukunftsträchtig. Die Zusammenlegung der drei Kollektivitäten und ihrer Verwaltungen zielt vorerst da-raufhin eine wirksamere öffentliche Politik zu führen. Die Einsparungen sind selbstverständlich, und es wäre falsch sie auf das primitive Problem der Reduzierung der Zahl der Gewählten zu beschränken: Zusammenlegung, Zusammen-wirken der Kompetenzen werden zwangsläufig eine vers-tärkte Leserlichkeit und Wirksamkeit der öffentlichen Tä-tigkeit mit sich bringen. Die gegenwärtige Verteilung der Kompetenzen erweist sich mitunter als gegenproduktiv (...). Auf dem Gebiet des Verkehrs ist diese Verteilung einfach absurd. Durch die Übertragung des Eisenbahnver-kehrs an die Region und des Strassennetzes an die Genera-lräte, befürwortet diese Verteilung eine Logik, die der dauerhaften Entwicklung entgegenwirkt. Die Strassenbau-haushalte (der Generalräte) sind unantastbar, wo sie doch, zu einem guten Teil in Richtung weniger umweltschädli-cher Verkehrsmittel umfunktioniert werden müssten, na-mentlich in Richtung einer Ausdehnung der Eisenbahnin-frastrukturen. Wir fürchten nicht das Aufstellen eines Aus-nahmestatus für das Elsass, da dieser bereits teilweise im Lokalrecht existiert, dem die Elsässer und Mosellaner ge-wogen sind. Solche Ausnahmestatusse bestehen übrigens in den Überseegebieten, in Korsika, in der Ile de France, in Paris das zugleich Stadt und Departement ist, in Lyon oder Marseille.
Und nun kommen H. Le Jehan und Mme Münchenbach zu ausgesprochen autonomistischen Ansichten: Die spezifis-chen Potentialitäten unserer Region werden durch die Zu-sammenarbeit mit nachbarlichen Gebieten, mit der Förde-rung einer authentischen deutsch-französischen Zweispra-chigkeit, Faktoren einer wirtschaftlichen und kulturellen Dynamik, bewahrt und valorisiert.
Und nun das Pünktchen auf dem i : Die Verwirklichung dieser Objektive setzt voraus, dass der Staat dem zukünfti-gen elsässischen Parlament einen Teil seiner Kompetenzen abtritt. Im Bereich des Erziehungswesens, beispielsweise, würde es sich darum handeln, dass die Region die Schuls-prache der verschiedenen Fächer bestimmen könnte, um lockerere Verordnungen einführen zu können und damit die Einstellung von Deutschlehrern erleichtern würde. (In DNA vom 17.7.2010)
Wenn auch damit noch nicht alles gesagt ist, so doch sehr vieles und ungewohntes. Aber vor allem ist der Beweis erbracht, dass wir Autonomisten keineswegs Utopisten sind, wie heute behauptet wird, da das alte Lied von Neo-nazismus oder Irredentismus nicht mehr zieht. Wir stehen mit beiden Füssen in der Realpolitik.
Nun heisst es für den Regionspräsidenten sich mit klarse-henden Politikern zu umgeben und bewusst auf das Ziel einer starken Region hin zu arbeiten. Dem Elsass würde es nicht schaden und dem Regionspräsidenten würde es zur Ehre gereichen. G. ANDRESUnser Land
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OPINION - Wirhaben einen Elsässer
Wir haben einen Elsässer , diesen Ausspruch haben wir schon öfters bei verschiedenen Gelegenheiten gehört, sei es bei Poli-tikern , Wirtschaftsfachleuten, Gelehrten oder Sportlern, usw.
Aber was heisst das schon ? Was bedeutet das schon ?
Wir haben einen Elsässer, sollte so glauben wir auch dem El-sass etwas bringen. Natürlich sind wir als Elsässer stolz, wenn ein Landsmann oder eine Landsmännin es zu etwas gebracht hat, beruflich oder auch auf sportlichem Gebiet. In der Ges-chichte können wir auf Männer zurück blicken, die selbst über die Grenzen hinweg dem Elsass Ruhm und Ehre gebracht ha-ben.
Wir denken an Dr. Albert Schweitzer, an Professor Alfred Kastler, an Nathan Katz und viele andere, aber auch an unsere wackerer Vorkämpfer für das Elsass, damit das Elsass so bleibt wie es früher war, das heisst das es seine Kultur und Sprache bewahrt, mit einem Wort seine Seele behält.
Und da denken wir besonders an Dr. Eugen Ricklin den ehe-maligen Präsidenten des elsässischen Parlaments (1911-1918), an Dr. Xavier Haegy ein mutiger Priester und Abgeordneter, an Karl Roos, von den Franzosen ohne wirklichen Grund ers-chossen, an Joseph Rosse, an Camille Dahlet und an alle ver-dienstvollen Mitstreiter, die in einer schwierigen Zeit, sich für das Elsass, für unser Land und seine Bevölkerung eingesetzt haben.
Die haben gekämpft, die haben gelitten. Da hatten wir richtige Idealisten. Das waren noch Elsässer, wir sind heute noch stolz auf diese Landsleute Es waren vor dem Krieg, Hunderte, wenn nicht Tausende die sich nicht scheuten sich als Elsässer zu fühlen und zu benehmen. Ohne diese Leute hätten wir nicht so grosse Wahlerfolge gehabt, mehrere Abgeordnete. Die Elsäs-ser, waren und das muss auch gesagt werden, noch nicht so eingeschläfert worden und betrogen worden wie nach 1945.
Auch heute leben wir in einer schwierigen Zeit. Der Zweite
Weltkrieg haben uns viel geschadet und das wussten die Franzosen weidlich auszunützen als Sie wieder als Eindrin-glinge in unser Land kamen. Es ist keine Seltenheit, dass Unschuldige 1945 eingesperrt wurden nur weil Sie ihre Mut-tersprache verteidigen wollten. Weil Sie sich zu ihrem Volk-stum bekannten. Durch diese in grossem Massstab gezielte Einschüchterung, haben viele Elsässer sich von ihrer Mut-tersprache entfernt, haben sich also verleugnet um nicht be-lästigt zu werden. Deshalb Hut ab vor allen Charakterfesten Elsässerinnen und Elsässer die trotz aller Hemmnisse und Schwierigkeiten weiter ihren Elsässerdeutschen Dialekt spre-chen und ihren Kindern weiter geben. Das sind die richtigen Elsässer. Ein Landsmann der jetzt eine verantwortungsvolle Stelle einnehmen wird, ist Herr Pflimlin. Wir wissen nicht ob er den Elsässischen Dialekt sprechen kann oder ob er zu den vielen kolonisierten Elsässer gehört.
Wir gratulieren Herrn Remy Pflimlin für seine Beförderung, müssen ihn aber etwas auf den Weg geben: Sollte er sich wirklich als El-sässer betrachten, so könnte er alles tun um unserer Sprache eine neue Wiedergeburt zu gestatten am Fern-sehen und am Rundfunk. Es wurden in den vergangenen Jahren so viele Dialektsendungen gestrichen und das in einem Land, dass eine Demokratie sein will. Aber Fernsehgebühren zahlen die Elsässer. So könnten Sie zum Beispiel die beliebte Sendung "Sür un Sies" wieder einführen und noch viele andere Sen-dungen und auch Theaterstücke in unserem Dialekt Wir hof-fen einen richtigen Elsässer an Ihnen gefunden zu haben der die berechtigten Sehnsüchte der Einheimischen Landsleute versteht und berücksichtigt.
Denn sogenannte Elsässer als Minister und Abgeordnete hat-ten wir schon viele und die meisten dieser Leute haben sich nie für unsere elsässerdeutsche Sprache engagiert. Die kön-nen wir vergessen.J. KAUFFMANNUnser Land
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