Bulletin Hispanique - Année 1988 - Volume 90 - Numéro 1 - Pages 91-118En el Viaje de Turquía, Pedro de Urdemalas, ladrón y embustero legendario, se convierte paradójicamente, en el espejo de toda virtud cristiana. Pero ese cristianismo es un racionalismo que, apoyándose en la defensa e ilustración del estudio y del saber, del trabajo y de los beneficios que de él se siguen para el individuo y la sociedad, condena, en una sátira subversiva y punzante, las instituciones paralizadoras y todos los formalismos. A la destrucción de estos moldes coercitivos y al deseo de advenimiento de una élite nueva corresponde, en el libro, la ruina del determinismo folklórico que se ejercía sobre Urdemalas, Matalascallando y Juan de Voto a Dios. Pedro de Urdemalas, voleur et menteur légendaire, devient paradoxalement, dans le Voyage de Turquie, le miroir de toute vertu chrétienne. Mais ce christianisme est un rationalisme qui, s'appuyant sur la défense et l'illustration de l'étude et du savoir, du travail et de ses bienfaits individuels et sociaux, condamne, en une satire subversive et décapante, les institutions sclérosantes et tous les formalismes. C'est au bris de ces moules contraignants, et à l'avènement désiré d'une élite nouvelle, que correspond la destruction du déterminisme folklorique qui pesait sur Urdemalas, Matalascallando et Juan de Voto a Dios. 28 pages Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.