PSYCHISME, PSYCHIATRIE par A.Meert & R.Abibon / Dr Henri Baruk, neuropsychiatre : contre la psychanalyse
16 pages
Français

PSYCHISME, PSYCHIATRIE par A.Meert & R.Abibon / Dr Henri Baruk, neuropsychiatre : contre la psychanalyse

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
16 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description


Par ailleurs, la notion du complexe d'Oedipe de la psychanalyse a introduit des interprétations familiales et sociales graves. Ce complexe, qui aurait été emprunté a tort ou a raison par Freud, a certains usages attribués a des peuples sauvages de l'Afrique, consiste dans la haine du fils pour le père, dans le meurtre du père par le fils et dans l'inceste du fils avec sa mère. Une telle notion a entraîne par des développements successifs, non seulement le mépris du père, mais le mépris du maître, le mépris de toute autorité et le mépris de D...
La psychanalyse est une science du psychisme". Science ? Euuuuuh non pas vraiment, même tout le contraire en fait. Ceci est une page premièrement universitaire et deuxièmement de psychologie. Psychanalyse et psychologie ne sont pas les mêmes disciplines et sont même souvent antinomiques, il me plairait beaucoup que l'on cesse de les confondre. L'inconscient décrit dans ce document est un concept (non scientifique entre autres car irréfutable)
  [Moins]

Informations

Publié par
Nombre de lectures 53
Langue Français

Extrait

Dr Henri Baruk, neuropsychiatre : contre la psychanalyse
« j’ai vu des pogroms dans ma vie, il ne faut pas s’en eFrayer du tout, la justice Init toujours par triompher »
mis à part son point de vue daté sur l'homosexualité, je partage les idées qu'Henri Baruk expose dans ce texte ....
Henri Baruk,1897- 1999
Le Tsedek - Introduction du livre: Tsedek, droit hebraique et science de la paix (editions Zikarone)
Notre époque est incontestablement marquée par le déclin de la religion, du moins des grandes religions traditionnelles monothéistes issues de la Bible hébraïque. A vrai dire, ce déclin ne correspond pas a un vide, mais a un remplacement des religions monothéistes par d'autres religions. Comme l'a souligne Moore (de Cambridge), un athée ou un incroyant des périodes antérieures a la notre, même du début du xx. siècle, était bien diférent de beaucoup d'hommes modernes actuels. Tout en niant le Principe divin, ces athées restaient néanmoins imprègnes de principes moraux introduits par le monothéisme. S'ils n'étaient pas croyants, ils restaient humanistes. Ce Fait a été bien illustré par le mouvement de laïcité qui s'est développé en rance sous la troisième République, mouvement qui visait plus a combattre le cléricalisme que les principes moraux Fondamentaux du monothéisme.
Actuellement, les principes moraux Fondamentaux: sont non seulement combattus mais parFois complètement annihiles.La vie en société nécessite des sacriIces réciproques. Les désirs des uns ne peuvent être satisfaits que s'ils ne nuisent pas aux autres. On doit donc être capable de refréner certains désirs pour ne pas faire du mal aux autres. Le refus de tout frein entraîne évidemment une guerre généralisée car il entraîne des ripostes.
Cette conception de l'absence de frein est issue en partie de l'interprétation de la psychanalyse qui a introduit l'idée de la maladie par refoulement.
De cette idée, on est passé a la notion du danger de tout frein, dans une sorte d'attitude de libération absolue. On croit' ainsi que la libération absolue entraîne automatiquement le bonheur.C'est la conception développée notamment par le philosophe Marcuse. Une. telle orientation a naturellement beaucoup de succès auprès notamment de la jeunesse, mais déjà les résultats se sont avèrés tout a Fait diférents de ce qu'on en attendait..Un certain nombre de jeunes gens, mettant a exécution cette orientation, ont proclamé et exigé la satisfaction intégrale de leurs moindres désirs.Les parents inuencés aussi par ce même courant se sont inclines et ont renoncé a toute éducation. Les jeunes gens ainsi orientes échouent naturellement a leurs examens et dans; leur Formation proFessionnelle. Ils se livrent sans retenue à la satisFaction illimitée de leurs instincts, notamment de leur instinct sexuel. Apres un nombre considérable d'aventures, ils deviennent blasés, dégoûtés de tout, indiférents a leurs proches, d'un égocentrisme extrême et de plus en plus mécontents et revendicateurs. Ils Forment alors une masse utilisable pour les meneurs de révolutions et ils sont pratiquement exploités en vue de subversions violentes.
Cette attitude d'esprit entraîne, outre les revendications a outrance, un aFaiblissement ou une disparition des sentiments aFectifs et moraux et parfois des lames de fonds impulsives qui, dans certains cas, peuvent aboutir a ce que nous avons décrit sous le nom de «schizophrénie morale ». ïl s'agit donc d'une maladie mentale consécutive, non au refoulement, mais a l'inverse, c' est-à-dire a l'absence de frein.
Par ailleurs,la notion du complexe d'Oedipe de la psychanalyse a introduit des interprétations familiales et sociales graves.Ce complexe, qui aurait été emprunté a tort ou a raison par reud, a certains usages attribués a des peuples sauvages de l'AFrique, consiste dans la haine du îls pour le père, dans le meurtre du père par le îls et dans l'inceste du îls avec sa mère. Une telle notion a entrane par des développements successiFs, non seulement le mépris du père, mais le mépris du matre, le mépris de toute autorité et le mépris de D...
C'est la devise «ni Dieu, ni matre» ou encore celle de « ni Foi ni loi ». Il en résulte bien entendu une modiîcation considérable du comportement: les sujets imprégnés d'une telle doctrine, tout en méprisant leurs parents ou leurs maîtres, exigent cependant d'être aidés par eux tant qu'ils en ont besoin, quitte a les piétiner ensuite. C'est une sorte de «muerie organisée », qui s'accompagne de menace et de chantage grandissant et qui, diFusée dans les masses, entraîne des entreprises redoutables de subversion. ïl s'agit la d'un développement d'attitudes psychologiques rappelant celle des paranoaques avec leurs redoutables conséquences.La libération totale des instincts entrane, non seulement la ruine de la Famille et de la société mais encore l'extension des perversions sexuelles notamment celle de l'homosexualité. Cette perversion ne touche habituellement qu'un nombre limité de sujets. L'attitude classique consiste ales considérer comme des sortes de malades et a viser a les soigner en vue de les ramener a la normale.
La psychanalyse a changé cette orientation en établissant la primauté absolue du désir normal ou anormal. Elle renonce donc d'avance a traiter les homosexuels et, par la même, les encourage plutôt a persévérer. Mais cet encouragement entrane ensuite un développement considérable de l'homosexualité car elle Favorise la propagande des homosexuels auprès de sujets sains qui sont en quelque sorte contaminés. Il peut en résulter des transFormations graves de la société car l'extension de l'homosexualité peut entraner des réactions agressives. En tout cas, une telle évolution jointe "aux phénomènes que nous avons étudiés plus haut, tendrait si elle se développait a ramener l'esprit des sociétés qui en seraient atteintes, a celui de Sodome et Gomorrhe.
EnIn, la conception qui consiste a tout centrer exclusivement sur l'instinct, non seulement tend a ramener l'homme a l'animalité, mais encore a tout interpréter dans le sens exclusif de la satisfaction d'un désir. ïl en résulte une perturbation grave du jugement du juste et de l'injuste. ïmbus d'un tel Il directeur, les partisans d'une certaine philosophie dérivée de la psychanalyse tendent a expliquer le chagrin de quelqu'un qui a perdu un Cire dïer par le désir inconscient de la mort de cet être cher, les souFrances d'individus, de peuples victimes de l'oppression, par le désir inconscient d'être victimes, ce qui aboutirait a l'idée d'imaginer une sorte de consentement, de lien entre les victimes et leurs bourreaux. Une telle interprétation, d'ailleurs gratuite et sans preuves, revient en déInitive a accuser les victimes et a justiIer les bourreaux.Cette orientation a inspire en partie la doctrine de la victimologie de Mendelsohn et celle d'Ellenberger.
La psychanalyse est partie de recherches médicales et visait au début au traitement des névroses, mais elle a quitté ce terrain pour aborder la philosophie de la vie, de la société, de l'éducation, de l'art et, comme l'a souligne le Pr. Percival Bailey (de Chicago), elle est devenue un mysticisme et une religion. De notre cote, les recherches que nous avons Faites sur reud, a la suite notamment du remarquable livre de Dorion et des lettres de reud écrites a la în de sa vie a Dorion , nous ont Fait comprendre pourquoi reud s'est attaqué a Moise et au monothéisme.
Nous avons retrouve dans certains termes utilisés par reud les termes mêmes des adeptes du Veau d'or révoltées contre Moise et cela nous a permis de classer la religion freudienne dans le cadre d'une résurrection du paganisme et de l'idolâtrie en vue de la destruction du monothéisme hébreu et par conséquent également des religions qui en sont issues (Christianisme, ïslamisme). La religion issue de la psychanalyse révère comme dieu l'instinct de plaisir, notamment l'instinct sexuel, et par la se rapproche des anciennes idolâtries d'Astarté, etc... Elle comporte un dogme et des rites qui donnent une place a l'occultisme et aux mystères caches. Elle dépossède l'homme de sa responsabilité, et de son jugement du bien et du mal pour en faire le jouet de ses désirs inconscients .Sans doute reud lui-même a-t-il au début voulu libérer l'être humain de désirs inconscients néFastes et a-t-il essayé de sublimer, c'est-à-dire de spiritualiser, ces désirs reFoules hypocritement par une société trop répressive. Cette voie était utile jusqu'a un certain point, mais elle devait être utilisée avec prudence et de grandes précautions.Si certaines psychanalyses au début soulagent le névropathe en lui permettant d'extérioriser ses conits, la prolongation de la psychanalyse l'aggrave en créant de nouveaux conits et en minant sa volonté et la force de sa personnalité.
En le repliant indéIniment sur lui-même, elle lui confère un tour égocentrique, pessimiste et parfois désespéré, et surtout une attitude continuelle de suspicion et d'interprétation donnant aux hypothèses interprétatives non vériIées force de loi comme nous y avons insisté(3). En tout cas la voie ouverte par reud a été encore agrandie et déFormée par ses successeurs avec les conséquences que nous avons rappelées plus haut.
1l n'est pas étonnant que reud ait été opposé a !'évolution religieuse de l'humanité et qu'il ait qualiIe la religion de névrose et la célèbre formule de Moise " Tu aimeras ton prochain comme toi-même" de " credo quia absurdum" .
La doctrine psychanalytique fait d'ailleurs partie d'un ensemble de conceptions modernes inspirées du pessimisme et du désespoir.On peut rappeler a ce sujet la doctrine du Fatum qui marque l'existentialisme, doctrine qui s'exprime encore dans l'oeuvre de Binswanger, en revenant a la tragique Fatalité des Atrides. D'ailleurs reud lui-même a invoqué dans son oeuvre beaucoup de souvenirs de la mythologie grecque. Les guerres successives qui ont désolé l'humanité ont déterminé des courants philosophiques de désespoir exprimes notamment en Allemagne dans l'oeuvre de Klages qui, parlant de la caractérologie, exaltait la destruction du monde comme Néron vibrant a l'incendie de Rome. Les guerres ont abouti a des luttes de générations et a une crise générale de la civilisation occidentale, crise qui s' est répercutée sur le monde entier et dont le symptôme le plus grave a été l'hitlérisme avec la proFusion de crimes qui en est résulte, le génocide et le racisme qui a allume ensuite des révoltes et des guerres raciales dans le monde entier.
Ce désespoir, générateur de crimes, de guerres et d' horreurs de toutes sortes, a sa source dans la carence d'une foi réelle et d'un but élevé. Une telle carence entraîne le déchaînement sans limites des instincts, non seulement de l'instinct sexuel mais encore de l'instinct de puissance et de la revendication systématique.
Il importe maintenant d' envisager les causes de cette carence et ceci nous amène a étudier le problème de la religion dans le monde moderne.
Précisément, le rôle de la religion est de donner a l'humanité ce but, cet idéal, et d'humaniser l'homme. La religion a-t-elle atteint ce but?
Il Faut, pour le comprendre, rappeler quelques données historiques. Tout d'abord, c'est une grande erreur comme on le Fait trop souvent, d'envisager la religion comme un tout, car il y a aux moins deux grands types de religion complètement
opposés. Cette opposition se traduit dans la conception du sacré. Pour les religions païennes anciennes, le sacré traduit le sacriîce d'êtres humains oferts en holocaustes, et en boucs émissaires pour payer les Fautes des autres. Les innocents dans cette optique sont sacriîés pour les coupables. C'est donc d' abord une monstrueuse injustice. Ensuite ces sacriîces donnaient lieu a des meurtres horribles décrits par razer, meurtres qui ont eu lieu dans toute l'Antiquité païenne et ont persisté même longtemps après.
Ce courant du paganisme et des sacriIces humains a été brise par Abraham l'Hébreu, qui a été l'initiateur du monothéisme hébreu. Ce monothéisme a d'abord supprimé les sacriIces humains pour les remplacer par des sacriIces d'animaux. L'animal remplace l'homme pour le sacriîce. Cette notion bien que très ancienne reste d'une puissante actualité a notre époque. En efet, après la médecine criminelle des nazis et le retour a l'expérimentation sur des hommes sacriîes a la science, le corps médical dans tous les pays a discuté la notion de cette expérimentation. Les uns, revenant a l'ancien paganisme, n'hésitaient pas a proclamer la nécessité de sacriîer des êtres humains sains au progrès de la science. Les autres, restant îdèles a Abraham, étaient indignés par cette conception et estimaient que seul l'animal pouvait être utilisé pour l'expérimentation avec encore des précautions et des ménagements pour eviter la soufrance. C'est la une ligne de clivage essentielle entre le monothéisme et le néo paganisme moderne.La révolution opérée par Abraham, ïsaac et Jacob, complotée ensuite par Moise renversait complètement la notion du sacré. Le D... d'Abraham, d'ïsaac et de Jacob protége l'innocent et ne peut admettre qu'un innocent soit sacriIé pour un coupable. Une telle action violerait un principe essentiel, fondement du monothéisme hébreu, le tsedek et la tsedakah, c' est à dire la justice- charité, laquelle repose sur l'identiIcation de l'homme a. son prochain et qui prescrit de considérer les autres comme soi-même. C'est le fondement d'un monde juste, (tsadik) opposé ci un monde méchant (racha). Toutefois, ce monde juste suppose des sanctions pour éviter que les justes, les innocents soient sacriIés aux méchants.Le D... d'Abraham, d'Isaac et de Jacob a pour Fonction de Faire payer les méchants après qu'ils ont cru réussir dans leurs mauvaises actions. lis doivent se retrouver un jour, s'ils restent insensibles aux avertissements répétés et a. toute adjuration, dans la situation ou ils avaient placé leurs victimes. C'est la loi "Midah kenegued midah ". "mesure contre mesure" en un mot la célèbre loi du Talion, conçue comme une déFense de l'amour de l'homme.
Ces notions supposent une organisation rigoureuse de la justice, l'interdiction du présent corrupteur (cho'had) l'intégrité des juges qui doivent être courageux, incorruptibles, et qui doivent vénérer la vérité car la justice se Fait devant D... et la paix est liée a. la justice.
Sans entrer ici dans tous les détails de la Loi de Moise, de la Torah, nous rappelons l'esprit qui ['anime et ce qu' on peut appeler le "Sacré" hébreu: non seulement la vie de l'homme est sacrée, mais encore D... protége particulièrement la veuve, l'orphelin, l'étranger, tous ceux qui sont dans une situation d'inFériorité.
C'est exactement l'inverse de certaines lois d'animalité étudiées par les vétérinaires et reprises par les hitlériens qui consistent a exterminer les faibles, les malades, etc...
Ainsi l'humanité s'oppose a l'animalité féroce, le respect de la vie au mépris de la vie.
Une telle loi aurait pu conduire l'humanité a la paix. Malheureusement son application s'oppose a la méchanceté et a l'animalité puissante dans l'homme. Les Fauteurs d'injustice et les bourreaux se soulèvent bien entendu contre une loi juste et ne peuvent la supporter. Les gouvernements sont trop souvent pusillanimes devant la Force et la menace, et c'est ainsi qu'a la justice-charité, au tsedek, on a substitue une bonté Faible qui côtoie Facilement la lâcheté. Dans cette optique, au lieu de considérer diféremment, suivant la Voie d'Abraham, les justes et les méchants aîn, sans se venger de ces derniers, de les empêcher de se livrer a leurs mauvais desseins et de condamner des le début avec Franchise et courage ces mauvais desseins, on considère de la même Façon les justes et les méchants, les victimes et les bourreaux et on demande aux premiers de Faire les sacriîces pour apaiser les seconds. Cette étrange Façon de pratiquer la charité, renverse l'ordre du monde et, sous couvert de la charité, introduit la pire injustice qui consiste a sacriîer les victimes pour les livrer a leurs bourreaux. Ceux-ci sont naturellement momentanément apaisés mais aussi encouragés a renouveler et a développer leurs ForFaits, jusqu'au jour ou les victimes s'organisent a leur tour pour se venger de leurs bourreaux et se transFormer a leur tour en bourreaux. Ainsi ['on passe de l'injustice par Faiblesse a l'injustice par violence et a la subversion.
Le cercle des vengeances est ouvert alors et se renouvelle sans cesse.
Les organisations internationales comme les gouvernements prennent alors l'habitude de reFuser d'écouter les plaintes justes et ne veulent pas se laisser émouvoir par les cris des victimes mais s'inclinent devant toute menace, préFérant se couvrir d'un pseudo-paciîsme lO.cheet hypocrite qui entraine ensuite la succession .tes revendications et des revolutions.
Tout est alors subordonné a l'action de la Force seule, indépendamment de ce qui est juste. C'est exactement l'antipode du tsedek. Devant les efroyables résultats de cette méthode, les hommes perdent toute Foi dans la morale et dans la justice, et prennent une attitude cynique sans Foi ni loi comme celle que nous avons étudiée au début de ce travail. Il en résulte un désespoir proFond avec le développement de cette idée que la morale ne sert a rien et que le champ est libre pour toutes les violences, les menaces, le chantage et le mépris de l'homme. De plus, les progrès énormes réalisés dans le domaine de la technique qui augmentent la puissance de I'homme, donnent a ce dernier un sentiment agressiF d' orgueil, sentiment qui s' était déjà développé au XVI" siècle après les Grandes Découvertes dans la période du culte de la "Virtu" et qui se développe de Façon encore plus grave dans notre époque. Ainsi s'explique le déclin de la religion, déclin Favorisé également par les abus de !'intolérance et du Fanatisme, les souvenirs de l'Inquisition et des guerres de religion.
Au moment ou tous ces abus sont pratiques, on ne pense pas a leurs suites. Par contre I'étude objective de l'histoire des peuples, comme celle d'ailleurs de l'histoire des individus, montre que si les abus paraissent au début réussir ils sont ensuite sanctionnés, ce qui montre qu'il existe en în de compte, une justice qui rémunère les actions. Les actions injustes sont alors suivies de catastrophes, mais ceux qui ne veulent pas remonter aux causes voient dans l'histoire une suite de catastrophes sans causes et par conséquent estiment qu'il n'y a pas de lois, ni de justice, et qu'il n'y a qu'a se laisser aller a tous ses désirs et a agir de Façon cynique et sans scrupules. L'homme est alors divinisé et D... oublie ou supprime. Telle est l'histoire de la crise de notre époque.
Il Faut maintenant envisager les remèdes a cette situation. Pour subsister et pour reprendre l'action moralisatrice indispensable a la vie de l'humanité, les grandes religions doivent être repensées et réorganisées.
Tout d'abord les grandes religions monothéistes issues de la Bible se trouvent maintenant en Face d'un néo paganisme moderne qui ne vise a rien de moins qu'a leur destruction. D'autre part, le monothéisme, pour reprendre sa place, doit se modiîer et se transFormer. Dans quel sens doit s'opérer cette transFormation ? Certains pensent que cette transFormation doit Se Faire par des concessions, des mixtures et des compromis. Or les mélanges et les compromis ne Font qu'accentuer les processus de décomposition. La vraie voie est donc d'approFondir sa propre doctrine, de la puriîer des scories qui l'ont altérée, mais surtout d'en perFectionner l'application aîn d'en montrer les résultats. Or "le monothéisme hébreu suppose avant tout l'exemple par les actes et par la droiture de la conduite. De plus la législation sociale Biblique permet seule de combiner les avantages du socialisme et du capitalisme tandis que le premier seul tarit les sources de la richesse et que le second seul, aboutit a l'exploitation de l'homme.
Mais il Faut a notre époque Franchir une étape de plus sur laquelle nous avons insisté dans nos deux ouvrages l'un sur la psychiatrie morale , l'autre sur la Civilisation hébraïque dans notre rapport au Congres d'Edimbourg ainsi que dans notre livre. «Le monothéisme devant la science» et dans notre ouvrage sur la «civilisation hébraïque et la science de l'homme ainsi que dans l'ouvrage «ConFrontations with judaïsme» . Cette étape c'est la transFormation de la religion en science et en science expérimentale. C'est la Formation d'un monothéisme scientiîque expérimental. Ce monothéisme scientiîque expérimental commence par étudier dans la vie pratique et en sociologie les relations qui existent entre une conduite tsedek et la paix. Nous avons rapporté aussi bien dans la vie civile que dans la vie militaire des paciîcations étonnantes, d'allure parFois miraculeuse, opérées par cette méthode. Mais la méthode nécessite une grande expérience, une inlassable patience, et une Foi susante pour persévérer. Elle présente aussi des techniques spéciales que nous avons mises au point d'une part par notre test tsedek (6), d'autre part par nos études sur la critique et la vériîcation des témoignages, vériîcations que nous considérons comme le Fondement essentiel des sciences de l'homme, ainsi que par nos études sur la Fusion du droit et de la morale, en conFrontant notamment notre expérience avec les études déjà très avancées de la Michnah.
Le passage de la religion a la science élimine automatiquement toute intolérance, toute concurrence entre les religions, toute pression de propagande par le devoir de se soumettre au contrôle et a la vériîcation des Faits et de se plier au contrôle de la vérité. TouteFois le Fait d'accepter de se soumettre a la vérité, Fondement essentiel de toute science, suppose une croyance dans l'existence même et dans la Force de la vérité. C'est ce qu'exprimait le grand neurologiste et le rigoureux homme de science qu' était Babinski lorsqu'il disait "Nous sommes tous au service de la vérité" .
Dans cet état d'esprit, on devrait voir cesser les pressions des propagandes qui se îgurent naïvement que la Force crée le droit et que la conquête de nombreux adhérents aboutit au succès et créerait la vérité. Ceux qui pensent ainsi oublient que si le Faux parait triompher au début, il înit ensuite par s'efondrer et par disparatre "comme le Foin coupé" comme dit le Psalmiste "Un homme borné et un imbécile ne peut comprendre que les méchants Foisonnent comme de l'herbe pour disparatre a tout jamais".
L' enseignement de la jeunesse consiste a Former les élèves et les étudiants a l'honnêteté dans la recherche, a la citation des sources, a la soumission au contrôle et a la vériîcation,a la soumission a la vérité et a la modestie au lieu de s'entraner dans la récrimination et dans la revendication sans în appuyée au besoin par la menace. Quant au devoir des pouvoirs publics, il est aussi de
s'entraner a la soumission a la vérité, de s'incliner devant ce qui est juste mais de ne pas se soumettre devant la menace du grand nombre pour des îns injustiîées en se rappelant le verset « tu ne suivras pas la multitude pour Faire le mal ~, Faute de quoi les sociétés sont corrompues par la démagogie et sont irrévocablement menacées de destruction.
En conclusion, la Science du tsedek représentera non seulement la science de l'homme de l'avenir mais encore la religion de l'avenir. Dans ce temps ou la religion, au lieu d' être un idéal et parFois une évasion de la réalité, sera la science du juste, science vériîée par ses applications pratiques et par l'expérience. La religion identiîée a la science sera alors l'objet non d'une simple Foi aveugle, armée, ou intolérante, mais d'une certitude scientiîque indiscutable. En ce temps la, les hommes au lieu de s'obstiner a tourner et a violer les principes qui commandent les relations interpersonnelles et a cultiver la mauvaise Foi, le mensonge et l'oppression, respecteront la science du Juste et cette science appliquée constituera la science de la Paix. C'est alors que le D... d'Abraham, d'Isaac et de Jacob au lieu d'être rejeté au ciel descendra sur terre pour y Faire régner la vraie paix, but înal de l'évolution de l'humanité. C'est la la réalisation de la période messianique prévue par les Prophètes d'Israel .
http://danilette.over-blog.com/article-une-grande-le-on-du-professeur-henri-baruk-pour-repondre-a-stephane-hessel-111345529.html
Henri Baruk, de l'hébreu Baroukh, béni, porte bien son nom. Il est surtout connu pour avoir développé la "psychiatrie morale", en accord avec les valeurs juives de Tsedek, justice, vérité, il a écrit des ouvrages passionnants dont je vous parlerai prochainement.
Extraits de l'entretien de Jacques CHANCEL avec Henri BARUK, neuropsychiatre sur son livre Des Hommes comme Nous, difusé le 13 avril 1976 sur rance Inter
Jacques Chancel : toute votre vie, Professeur Baruk, vous avez été guidé par la tendresse, par la charité et on peut peut-être s'étonner qu'un psychiatre ait comme ça une Igure de saint
Henri Baruk : a vrai dire, j'ai été guidé, certes par la tendresse, mais mon père était un homme très énergique qui m'a habitué au contraire à travailler dur et qui ne m’a pas ménagé les dicultés de la vie, je l’en remercie, je lui en suis très
reconnaissant. D’autre part, moi-même j’ai connu dès ma jeunesse aussi, des dicultés et des haines que j’ai dû surmonter
Jacques Chancel : des haines ?
Henri Baruk : même l’antisémitisme, même alors que je commençais mes études à l’École de Médecine d’Angers, j’ai vu l’antisémitisme de très près et à ce moment-là j’ai vu ce que c’était que la haine
Jacques Chancel : vous en avez été touché ?
Henri Baruk : je n’ai pas été touché mais j’ai été l’objet de manifestations qui ensuite se sont atténuées et je dois dire que les gens qui avaient cette haine sont devenus ensuite des amis extrêmement dévoués, ils l’ont regretté mais j’ai résisté.
Même pendant la Guerre de quatorze, à un moment donné, me trouvant dans un milieu d’Action rançaise, on m’a débité des paroles épouvantables contre les Juifs qui se sont arrêtées parce qu’un membre de cette réunion, qui était un ecclésiastique catholique, s’est levé et a dit qu’il me soutenait et qu’il maudissait cette action insensée, par conséquence, je l’ai très souvent rencontrée mais ceci ne me fait pas peur du tout, n’est-ce pas, et à ce point de vue, les haines ne me font pas peur, pas plus qu'à mon père qui disait pendant l’occupation hitlérienne : « j’ai vu des pogroms dans ma vie, il ne faut pas s’en eFrayer du tout, la justice Init toujours par triompher
L"inconscient" commenté par Eva Talineau et par un psychiatre
www.calameo.com
Je suis un psychiatre Français et je suis passionné par la psychanalyse et l’inconscient Freudien dans ma pratique...
o
Alexandra Meert"La psychanalyse est une science du psychisme". Science ? Euuuuuh non pas vraiment, même tout le contraire en fait. Ceci est une page premièrement universitaire et deuxièmement de
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents