A. Hänngi et I. Pahl. Prex Eucharistica  ; n°2 ; vol.177, pg 218-219
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Revue de l'histoire des religions - Année 1970 - Volume 177 - Numéro 2 - Pages 218-219
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Publié le 01 janvier 1970
Nombre de lectures 14
Langue Français

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Irénée-Henri Dalmais
A. Hänngi et I. Pahl. Prex Eucharistica
In: Revue de l'histoire des religions, tome 177 n°2, 1970. pp. 218-219.
Citer ce document / Cite this document :
Dalmais Irénée-Henri. A. Hänngi et I. Pahl. Prex Eucharistica. In: Revue de l'histoire des religions, tome 177 n°2, 1970. pp. 218-
219.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1970_num_177_2_9549'218 REVI'E DE L'HISTOIRE DES RELKHONS
expliquées par le passade, à Rome, de la langue grecque au latin et
aussi par le fait que la liturgie était improvisée, lorsqu'elle se célébrait
en grec, sans parler de notre ignorance sur la continuité possible,
mais peu probable, entre la liturgie grecque et la latine, à Rome.
On aurait sans doute préféré un remaniement plus profond du
travail de G. Dix, mais il reste que cette nouvelle édition rendra de
réels services, malgré les limites que le Pr Chadwiek a voulu s'imposer.
R.-G. Coouin.
Anton Hanngi, Irmgard Paul. — Prex Eucharistica, textus e
variis liturgiis antiquioribus selecti (Spicilegium Friburgeme 12),
Fribourg ^Suisse), Editions Universitaires, 19HH, 517 p. Prix : T>7> F
suisses. — La <c Prière eucharistique » au sens le plus strict du mot,
est cet élément central de l'euchologie liturgique chrétienne qui
commémore sous forme d'action de grâces l'œuvre de salut culminant
dans la mort et la glorification du Christ, pour en présenter à Dieu
le mémorial institué par Jésus lors de sa dernière Cène, en référence
au sacrifice pascal. Si, jusqu'à l'été HWX la liturgie romaine, suivie
par la très grande majorité des communautés catholiques, ne faisait
usage que d'un seul texte, fixé depuis le vine siècle au moins et
dénommé « Canon de la Messe », dont seule la première partie, la
préface, pouvait varier selon les fêtes, d'autres E-rlises, notamment
en Orient, utilisent des formulaires variés. On en connaît plus d'une
centaine qui peuvent être groupés selon quelques grands types. C'est
un choix, excellemment représentatif, des formulaires les plus carac
téristiques des diverses traductions orientales et occidentales qui nous
est ici présenté en version latine, avec - le cas échéant - l'édition
du texte grec original. On y a joint, en une première partie, un choix
de textes juifs pour les bénédictions du repas, l'ordre pascal, les
[trières matinales et le « service » du Jour de l'Expiation qui peuvent
éclairer la structure et les formulaires des « eucharisties » chrétiennes,
(lue seconde partie présente les textes du Nouveau Testament et
des deux premiers siècles chrétiens qui nous informent sur le dérou
lement des plus anciennes célébrations ; on a inséré en cet endroit
les formulaires de la « Tradition apostolique » (ше s.) et des « Consti
tutions apostoliques » (fin du ive s.). On trouvera dans la troisième
partie les textes orientaux les plus intéressants groupés par familles :
alexandrine (grecque, copte et éthiopienne), antiochienne (byzantine,
syro-antiochienne, maronite, arménienne, égyptienne), syro-orientale
chaldéenne, syro-malabare et un formulaire, actuellement hors
d'usage, de la tradition maronite). Pour l'Occident latin, la quatrième
partie nous offre, avec les canons romain et milanais, un ample choix
de « préfaces » romaines et ambrosiennes ainsi que des formulaires
gallicans, celtiques et hispaniques. Chacun de ces textes est situé
par une brève introduction et accompagné de la bibliographie des
éditions et études. On dispose ainsi d'un remarquable instrument NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES 219
de travail dont la fréquentation s'impose à qui veut entrer dans
l'intelligence du message chrétien dont ces formulaires offrent l'expres
sion la plus solennelle.
I. H. Dalmais.
Pierre Courceli.k. — Recherches sur les Confessions de saint
Augustin, nouv. éd. augmentée et illustrée, Paris, De Boecard, 19f>S,
Г»1Г> p., t>4 pi. — Parues en ce second trimestre d'une année qui
demeurera- notable [lourdes raisons peu augustiniennes, cette nouv
elle édition, si remarquablement enrichie, de l'ouvrage déjà classique
de P. Court-elle -est ici présentée avec quelque retard : nous prions
l'auteur et les lecteurs de nous en excuser.
Bien que le texte de l'édition de 1950 n'en occupe plus que les
deux cinquièmes, on se gardera pour autant de croire que sa repro
duction anastatique en ait exclu de nombreuses modifications de
détail, en particulier dans les notes : celles-ci assurent souvent un
lien précis avec les appendices qui se sont si largement développés
dans cette nouvelle édition. Nous avons là des compléments substant
iels aussi bien aux Recherches qu'aux études du même auteur sur
les Confessions dans la tradition littéraire latine et occidentale.
L'apport principal1 et homogène de ces études très diverses se
situe dans le domaine du néo-platonisme latin. Terrain fort labouré
par les augustiniens français dans le cours du dernier quart" de siècle,
ri field d'élection de P. Courcelle. Reprenant des textes des dialogues
de Cassiciacum, il est amené à préciser la curieuse figure de Manlius
Theodorus et l'influence décisive qu'il exerça sur Augustin à Milan.
Le (finira Acndemicos, examiné à nouveau et de très près, permet
de déceler des reflets curieux de la scène du Jardin, propres à appuyer
la version symbolique à laquelle P. Courcelle a attaché son inter
prétation ; l'examen des « voix dans les Confessions », même en
dehors de la scène fameuse, conclut aussi dans le même sens.
L'appendice le plus important est consacré aux « aspects variés
du platonisme ambrosien » : Platon, Apulée, Plotin, Porphyre, les
arguments colportés contre le christianisme dans les milieux cultivés ;
il n'est aucune des facettes du platonisme1 (Je son temps par laquelle
Ambroise n'ait bu à la veine philosophique. Nous avons là une
■■ confie .. très instructive sur la complexité et la diversité matérielle
de la culture ambrosienne. Il resterait encore à mettre en valeur
les médiateurs judéo-chrétiens du platonisme, de Philori à Origène,
et sans en exclure le Livre de la Sur/esse. P. Courcelle croit même
qu'Ambroise a pu lire Macrobe. Mais la chronologie de l'œuvre de
Macrobe est encore si sujette à caution que l'on mettra sans doute
en question quelque jour l'interprétation des parallèles textuels qu'il
soumet en ce domaine précis : belles joutes en perspective.
Trois études sont d'un genre où l'auteur est passé maître : la
filière des thèmes et îles métaphores à travers la pensée latine chré-

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