A. Y. Sidarus. Ibn ar-Râhibs Leben und Werk. Ein koptisch-arabischer Enzyklopädist des 7./13. Jahrhunderts  ; n°1 ; vol.192, pg 99-101
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

A. Y. Sidarus. Ibn ar-Râhibs Leben und Werk. Ein koptisch-arabischer Enzyklopädist des 7./13. Jahrhunderts ; n°1 ; vol.192, pg 99-101

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Revue de l'histoire des religions - Année 1977 - Volume 192 - Numéro 1 - Pages 99-101
3 pages

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1977
Nombre de lectures 11
Langue Français

Extrait

R.-G. Coquin
A. Y. Sidarus. Ibn ar-Râhibs Leben und Werk. Ein koptisch-
arabischer Enzyklopädist des 7./13. Jahrhunderts
In: Revue de l'histoire des religions, tome 192 n°1, 1977. pp. 99-101.
Citer ce document / Cite this document :
Coquin R.-G. A. Y. Sidarus. Ibn ar-Râhibs Leben und Werk. Ein koptisch-arabischer Enzyklopädist des 7./13. Jahrhunderts. In:
Revue de l'histoire des religions, tome 192 n°1, 1977. pp. 99-101.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1977_num_192_1_6544ANALYSES ET COMPTES RENDUS 99
de leurs références précises (numéros du chapitre et de la ligne dans
le chapitre). C'est là un instrument de travail qui offre de vastes
possibilités pour les enquêtes philologiques et doctrinales. Il est
intéressant par exemple, et pour se borner à Yindex verborum Scoti,
de voir que pour qualifier la Trinité l'Erigène emploie les expressions
trina lux et trina bonitas, que Hincmar de Reims ne supportait
pas de lire sous la plume de Godescalc d'Orbais. On peut aussi,
bien entendu, consulter la fréquence des vocables et des racines,
et relever que le mot theophania, sous ses diverses flexions, apparaît
une trentaine de fois ; le mot nátura, et divers apparentés, près de
deux cents ; les mots de la famille ďintelligere, intellectus, intelli-
gentia, plus de 450 fois à eux tous. Mais il faut manier avec prudence
ces observations quantitatives : le mot dialectica (exactement, dia-
lectice : au génitif) n'apparaît qu'une fois en 215 pages, mais dans
un passage d'un très grand intérêt, puisque Jean Scot y distingue,
comme les deux parties de la dialectique, la diairétikè qui par division
des genres va jusqu'aux individus, et Vanalytikè, mouvement de
remontée et de déification (p. vu, 570-603) ; et ces derniers mots
ne figurent que dans ce même contexte, à très peu de chose près.
Ajoutons pour terminer que l'index Allard-Lusignan compte trois
autres parties : deux index des mots de l'Ecriture dans les textes
de Jean Scot et dans celui de Denys respectivement, et un index
des noms (de personnes ; les noms de lieux : Geth, Jérusalem...,
sont dans les deux parties précédentes). Au total on aura déjà
mesuré de quel intérêt est ce volume ; et quiconque s'occupe de ces
matières n'aura pas manqué de noter que, de l'époque carolingienne
jusqu'au xve siècle, il n'est guère maintenant de période du Moyen
Age à la connaissance de laquelle Jeanne Barbet n'ait apporté le
concours de sa science.
Jean Jolivet.
Adel Y. Sidarus, Ibn ar-Râhibs Leben und Werk. Ein koptisch-
arabischer Enzyklopàdist des 7. /13. Jahrhunderts, Klaus Schwarz
Verlag, Fribourg-en-Br., 1975, in-8°, xxxvin +218 p., 11 pi.
et un cahier de 11 documents en portefeuille. (Islamkundliche
Untersuchungen, Bd 36). Prix : 42 DM.
Cet ouvrage, le troisième intéressant les Coptes de cette collection
de « Recherches islamologiques », est dédié par l'A. à la mémoire
de G. Graf qui a tant fait, en particulier par sa monumentale Geschichte
der christlichen-arabischen Literatur, pour susciter l'étude trop délaissée
de la littérature arabe-chrétienne.
Ibn ar-Ràhib, connu par les études antérieures sous les noms
de Petrus Raheb, Butrus ibn ar-Ràhib, Abu Shakir, An-Nuáu', fait
partie des savants coptes des xine-xive siècles, l'âge d'or de la litté- 100 REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS
rature arabe-chrétienne en Egypte ; M. S... nous donne de cet auteur
et de son œuvre, pour la première fois, une étude complète. Il s'appel
ait Abu Sâkir b. ar-Ràhib Abi 1-Karam Butrus b. al-Muhaddib
et son père, fonctionnaire de l'administration ayyoubide, paraît
avoir joué un rôle important au sein de l'Eglise copte, en particulier
au cours des synodes de 1238 et 1240 où nombre d'évêques s'oppo
sèrent au patriarche Cyrille b. Laqlaq ; lui-même était diacre de
l'église célèbre du Vieux-Caire al-Mu'allaqa ; plusieurs membres de
sa famille occupèrent des charges dans le gouvernement des Ayyou-
bides et des Mamlouks ou dans l'Eglise copte. Les seules dates
assurées de sa vie sont celles de composition de ses quatre ouvrages :
en 1257, son Kitâb at-Tawârih, où il traite de chronologie et d'his
toire ; en 1264, son livre de lexicographie et de grammaire copte-
arabe ; en 1267-1268, son Kitâb aš-Šifď, traité d'exégèse christolo-
gique ; en 1270-1271 enfin paraît sa somme philosophico-théologique
sous le nom de Kitâb al-Burhân ; sa production littéraire se situe
donc entre 1257 et 1271. M. S... estime, par déduction, qu'Ibn
ar-Ràhib a dû naître entre 1200 et 1210 et mourir entre 1290 et 1295.
L'A. consacre, comme il se doit dans un tel travail de défrichement,
une bonne part de son étude à la tradition textuelle des œuvres
d'I. R... Soit dit en passant, on peut s'étonner que dans le plan de
chacun des chapitres, cette section soit placée à la fin, après l'examen
du contenu, des sources, de l'authenticité : il eut été plus logique,
et plus facile pour le lecteur, d'aborder en premier lieu les problèmes
de tradition textuelle. Ceci amène M. S... à quelques découvertes
intéressantes, à des restitutions, la plus importante étant le Kitâb
at-Tawârih, et évidemment à des corrections aux différents catalogues
de manuscrits. Cette partie est particulièrement développée — elle
occupe tout le chapitre final 6 — , pour l'encyclopédie théologique
Kitâb al-Burhân, dont ГА. a pris soin d'établir un stemma des 12 manusc
rits complets. Pour chacune des œuvres d'I. R..., M. S... présente
le plan, le contenu et les sources de l'ouvrage et dans le cas particulier
du K. at-Tawârih, examine la traduction en ga'az et la survie de
cette version dans la littérature éthiopienne. Ibn ar-Ràhib n'était
pas un auteur très original ; il a voulu, comme d'autres écrivains
coptes de cette époque, transmettre aux générations futures l'essent
iel des connaissances de son temps ; il paraît parfois d'un esprit
assez étroit et polémiste, mais sa vaste culture prouve qu'il était
ouvert et son souci de reproduire scrupuleusement ses sources montre
aussi sa probité intellectuelle. Le livre de M. S... est pourvu des
index utiles, de planches reproduisant quelques folios des manuscrits
et d'un livret où sont donnés les documents sur lesquels l'A. fonde
son argumentation. On ne saurait assez féliciter M. S... de nous
donner cette excellente monographie et souhaiter d'une part l'édition
des textes les plus importants ou au moins d'une anthologie d'Ibn
ar-Râhib et d'autre part, la parution d'études semblables sur ïes ANALYSES ET COMPTES RENDUS 101
auteurs coptes de cette période de la littérature arabe-chrétienne
d'Egypte qui fut très riche.
Nous voudrions ajouter cependant une remarque : le calendrier
des fêtes de saints coptes inséré par Ibn ar-Ràhib dans la première
partie de son Kiiâb at-Tawârih et dont M. S... donne la reproduction
d'après le ms. de Berlin, daté de 1850 (Tafel 7), n'est pas à comparer
avec le Synaxaire comme le croit l'A. (p. 32 et n. 16), mais avec les
Ménologes dont le plus ancien connu, daté de 1249-1250, se trouve
dans un évangéliaire qui a, détail important, fait partie de la bibli
othèque personnelle d'Ibn ar-Ràhib et qui avait été écrit à sa demande
par son ami, le prêtre et moine Gabriel, qui fut supérieur du couvent
de S. Antoine sur la mer Rouge avant de devenir patriarche en 1268 :
il s'agit du ms. Institut catholique de Paris, copte-arabe, n° 1 (F. Nau,
dans Pair. Orient., t. X, p. 167-244 et J. Leroy, Les manuscrits
coptes et coptes-arabes illustrés (« Bibl. arch, et hist. », 96), Paris, 1974,
p. 157-174). Mais le calendrier, tel qu'on le lit dans ce manuscrit
de Berlin du Kitâb at-Tawârih, est fort différent du Ménologe
de 1249-1250 : ce dernier, en effet, qui représente l'usage ancien des
églises cairotes, n'a pas encore été remodelé d'après le Synaxaire,
livre composé en chambre qui ne reflète guère la pratique réelle
des églises, tandis que le calendrier du manuscrit de Berlin est
celui des Ménologes tardifs très influencés par le Synaxaire : on a
peine à croire que sept ans après la composition de cet évangéliaire
par le prêtre Gabriel, Ibn ar-Ràhib n'ait pas utilisé ce précieux
manuscrit qui lui appartenait ; un d

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents