Chronique d histoire régionale  ; n°32 ; vol.6, pg 359-414
57 pages
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1920 - Volume 6 - Numéro 32 - Pages 359-414
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Publié le 01 janvier 1920
Nombre de lectures 46
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

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Chronique d'histoire régionale
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 6. N°32, 1920. pp. 359-414.
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Chronique d'histoire régionale. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 6. N°32, 1920. pp. 359-414.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1920_num_6_32_2154CHRONIQUE D'HISTOIRE RÉGIONALE
BERRY
CHER
Mémoires de la Société des Antiquaires du Centre.
XXXVIe volume (6e de la 2e série), 1913. Bourges, Tardy-Pigelet, 1914.
(11e Emile série). Chénon XLIX : La Notes succession archéologiques de Robert et historiques III de Bornez, sur le trente Bas-Berry ans de
procès, p. 17-39. Procès en Parlement entre Marguerite de Bornez, dame
de Sully et de Châteaumeillant, et les héritiers de son frère consanguin
Robert IV de Bornez, au sujet de la succession de Robert III, mort en
1254, alors que Marguerite avait quatre ou cinq ans. Ce procès, ouvert
en 1285, fut interrompu définitivement par la mort de la demanderesse
en 1323. D'intéressantes questions de droit soulevées par cette affaire
touchent à l'application de la coutume du Berry en matière de dot
par apanage des filles nobles, à la prescription, à la péremption d'in
stance, etc.
L : Notre-Dame des Aydes, statue du XVIe siècle, p. 39-45. Notice sur
une Vierge assise, statue de bois aux armes de la famille de Forges,
exécutée par ordre de Bernardin de Forges, abbé commendataire de
Notre-Dame des Pierres, comm. de Sidiailles, et trouvée en 1912, par
l'auteur, dans le clocher de Saint -Saturnin.
Abbé B. de Roffignac : Le tympan de la porte Saint-Ursin à Bourges,
son caractère religieux, p. 47-67. Explication nouvelle des sujets sculptés
sur le tympan roman dû à Girauldus. En haut, ce sont des scènes du
Roman de Renart : le loup Ysengrin pris par la queue dans la glace
d'un étang et attaqué par des chiens, le Loup et la Cigogne, le jugement
de Renart, l'ours Brun pris par la patte dans un tronc d'arbre; ces
sujets ont une portée morale : Ysengrin, Renart et Brun sont punis de
leur gourmandise. Dans le registre moyen, les chasseurs poursuivant
cerfs et sangliers sont les chrétiens chassant l'orgueil et la luxure. Le
calendrier de la zone inférieure a une valeur symbolique d'après les
écrits des auteurs religieux du moyen âge (ainsi le festin de décembre
est une scène eucharistique).
Lieutenant -colonel Dervieu : Les grands bénitiers en fonte des églises
du Berry, p. 69-92. Ces bénitiers, de la fin du moyen âge, étaient fabri
qués notamment à La Motte-Chamont, comm. de Lugny-Champagne.
Ils procèdent de types plus anciens en bronze, connus dès le xnr3 siècle
dans le nord de la France et en Allemagne.
Maurice de Bengy-Puyvallée : Un épisode de la vie du duc Jean
de Berry, son mariage avec Jeanne de Boulogne (1389), p. 93-129. Second REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE 360
mariage du duc quadragénaire avec une jeune fille d'une douzaine
d'années, raconté d'après les chroniques de Froissart et quatre docu
ments des Archives nationales donnés en pièces justificatives.
Commandant [Paul] Chenu : Les vues anciennes de Bourges, étude
iconographique, p. 131-174. D'après huit vues, datées de 1545 à 1635,
décrites dans l'ordre, non chronologique, mais des points de vue en
faisant le tour de la ville.
Abbé Maurice de Laugardière : Documents de l'époque révolution
naire. I. Notes du dernier curé de Saint-Paterne d' Issoudun (1782-1790),
p. 181-199. Etienne Tourangin, nommé à cette cure en 1778 et qui note
des faits locaux et ses impressio'ns personnelles à la fin de ses registres-
paroissiaux depuis 1782, se- montre acquis aux idées nouvelles et aussi
éloigné de la noblesse et du haut clergé que des basses classes. Il prêta
les serments révolutionnaires, abdiqua la prêtrise en 1793, se maria
en 1794, mais ne manqua pas de faire baptiser ses enfants. L'autorité
ecclésiastique régularisa son mariage à l'époque du Concordat. Il
mourut, négociant à Châteauroux, en 1824.
III. Relation, par le député Poupard, des événements de juillet 1789
à Paris et à Versailles, p. 205-225. Vincent Poupard (1730-1799), curé
de Sancerre, adhéra à la constitution civile du clergé. Historien de député du clergé aux États généraux, candidat à l'évêché
de Bourges en 1791, il se retira à Levroux, son pays natal, où il fut
membre de la société populaire. Dans sa lettre écrite de Versailles le
21 juillefc 1789, il es1 question de deux autres députés ecclésiastiques
du Berry, François Villebanois (1748-1799), curé de Saint- Jean-le-Vieil
à Bourges, et Silvain Yvernault (1740-1806), chanoine de Sainl-Ursin,
qui furent bannis comme insermentés en 1792; l'auteur leur consacre
une notice et publie deux lettres des archives du Vatican, l'une de
Villebanois au prélat Caleppi, l'autre du cardinal Maury au même,
concernant des ecclésiastiques français émigrés, dont Villebanois.
XXXVIIe volume (7e de la 2e série). Bourges, 1917.
Emile Chénon : Notes archéologiques et historiques sur le Bas-Berry
(12e série). LI. Les anciennes possessions en Bas-Berry du prieuré de
Saint- Jean-T Évangéliste d' Aureuil- en- Limousin, p. 13-48. Ce
de chanoines régulieis, ordre de Saint-Augustin, fondé en 1.071, possé
dait en Bas-Berry plusieurs églises et domaines que M. Chénon étudie
en utilisant le Cartulaire des prieurés d' Aureuil et de V Artige en Li
mousin, publié par G. de Senneville, 1900.
LU : Date exacte de V occupation de Sainte- Sévère par les Anglais sous
Charles V, p. 48-51. M. Chénon rectifie la date initiale de cette occupat
ion, qu'il avait donnée d'après Froissart, dans son Histoire de Sainte-
Sévère, p. 62. C'est après un passage du duc de Berry le 15 août 1370,
et avant septembre 1371, que les Anglais s'emparèrent de cette localité.
Il précise la date de sa délivrance par Du Guesclin (ouvr. cité, p. 66),
la fixant au 30 ou 31 juillet 1372.
LUI : L'hôpital et maison-Dieu de Châteaumeillant sous V ancien
régime et la Révolution, p. 51-135. D'après les archives de cet
hôpital qu'il a classées, M. Chénon fait l'histoire de cet établissement CHRONIQUE D'HISTOIRE REGIONALE 361
fondé au xive ou XVe siècle, en montre le rôle, la vie intérieure et en
explique l'administration : 1° jusqu'avant 1640, un administrateur,
puis deux dont un maître, à qui la communauté des habitants afferme
l'hôtel-Dieu et qui rend compte au bailli de Châteaumeillant et au
procureur syndic des habitants; 2° de 1640 environ à 1671, un fermier
gère les biens de l'hôtel-Dieu et verse une redevance à un receveur,
une confrérie de frères et sœurs soigne les malades; 3° de 1671 à 1790
une commission, complètement modifiée en 1725, mais comprenant
toujours des administrateurs élus el le curé, avec un receveur, et auprès
de laquelle le pouvoir îoyal est représenté par un procureur fiscal et,
depuis 1725, par le bailli. L'hôpital, très modeste, couvrait tout juste
ses frais avec ses ressources. La Constituante remet aux municipalités
toute l'administration hospitalière; mais les lois de l'an IV et de l'an V
maintiennent les hospices dans la jouissance de leurs biens, sous la
surveillance des municipalités et en confient l'administration à une
commission de cinq membres, dont un receveur, d'abord élective,
puis, à partir de 1805, nommée par le ministre de l'Intérieur. Le patr
imoine de l'hospice survécut à la Révolution, les lois qui le menaçaient
n'ayant pas été appliquées ; mais les charges imposées au budget hospit
alier augmentèrent chaque année, et par suite le déficit. Les bâtiments
ne purent être reconstruits qu'en 1828.
[Octave] Roger et [Paul] Gauchery : La flèche centrale et le faux-
transept de la cathédrale de Bourges, p. 177-199. De la fin du xive siècle
à 1745, la fut surmontée d'une flèche reconstruite au XVe
siècle, en 1543, restaurée vers 1699, soutenue, à défaut de transept,
par une troisième volée d'arcs-boulants, à la base de laquelle un toit
en bâtière croisait à angle droit le grand

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