G. de Santillana, H. von Dechend. Hamlet s Mill  ; n°2 ; vol.180, pg 216-217
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Revue de l'histoire des religions - Année 1971 - Volume 180 - Numéro 2 - Pages 216-217
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Publié le 01 janvier 1971
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Langue Français

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Jean-Paul Roux
G. de Santillana, H. von Dechend. Hamlet's Mill
In: Revue de l'histoire des religions, tome 180 n°2, 1971. pp. 216-217.
Citer ce document / Cite this document :
Roux Jean-Paul. G. de Santillana, H. von Dechend. Hamlet's Mill. In: Revue de l'histoire des religions, tome 180 n°2, 1971. pp.
216-217.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1971_num_180_2_9800216 REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS
saignement public (Revue historique, 1962 ; Mouvement social; 1964),
l'ouvrage très dense de Mme Freyssinet-Dominjon comble une lacune
en ce qui concerne l'enseignement libre et permettra de pousser plus
loin les recherches d'histoire comparative..
D. Tintant.
Emile Poulat. — Intégrisme et catholicisme intégral (Un réseau
secret international antimoderniste : la Sapinière, 1909-1921), Cas-
terman, 1969. — C'est le dossier de la Sapinière « Sodalitium Pianům »
que publie aujourd'hui M. Emile Poulat, déjà connu par ses travaux
antérieurs sur le Modernisme, témoignage indispensable pour recons
tituer l'atmosphère lourde de suspicion qui pesa sur l'Eglise au lende
main de la crise moderniste. Rappelons que la Sapinière était cette
organisation clandestine montée par un prélat romain, Mgr Benigní,
qui s'attacha à établir un véritable réseau de renseignements concer
nant toutes les personnalités catholiques suspectées de libéralisme
ou de modernisme.
Un des faits les plus importants révélés par M; Poulat est l'att
itude du pape Pie X à l'égard de la Sapinière dont il a connu et approuvé
l'action, le rapport du P. Antonelli chargé de l'enquête lors du procès
en canonisation de Pie X (1949-1950), ne laissant aucun doute sur
ce point.
Cette publication de documents longtemps ignorés ou connus
très partiellement (rappelons qu'il ne s'agit que de photographies
des originaux, ceux-ci restant inaccessibles au-delà ; du « rideau de
fer », malgré une chasse au document qui a mené M. Poulat à travers
toute l'Europe), figurera désormais parmi les sources indispensables
à l'histoire de l'Eglise pendant le pontificat de Pie X.
D. Tintant.
Giorgio de Santillana et Hertha Von Dechend, Hamlet's
Mill. — An Essay on Myth & the Frame of Time, Boston, Gambit,
1909, 505 p. Prix : $ 10. — Livre difficile, mais excitant et évocatcur
que cet Hamleťs Mill, fruit d'une rencontre d'un savant Halo-amér
icain et d'une chercheuse allemande, plus encore fruit d'une rencontre
de spécialistes de l'histoire de la science avec l'histoire des religions
et l'anthropologie! L'aventure a commené pour G. de- Santillana
par la lecture d'un auteur français de la fin du xvine, Charles Dupuis.
« Le mythe est né de la science ; la science seule l'expliquera », disait-il.
Et les auteurs, postulant une science primitive, surtout astronomique,
en ont conclu que les grands mythes universels (le Moulin de Hamlet,
ou .plutôt celui de l'Amlodhi de la Scandinavie n'est qu'un mythe
exemplaire parmi les autres) ont une origine commune, qu'ils ne se
situent pas sur la terre mais dans les deux ; que la; mythologie fut NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES 217
une langue pour lu perception d'un corps vaste et complexe de connais
sances astrologiques.
Fondés sur des documents cueillis un peu partout dans le monde
à l'aide d'une vaste bibliographie (quelque six cents titres), les thèses
audacieuses pourraient naturellement être sujets à controverse. Mais
la discussion devrait être immense. En recommandant le livre, nous
laissons le soin à chaque lecteur: d'y participer.
J.-P. Roux.
Gilbert Durand. — Les structures anthropologiques de l'imagi
naire, coll. « Etudes supérieures », série verte, n° 14), Paris, Bordas,
1969,. 550- p. — On attendait cette troisième édition (la première
date de 1960, la seconde de 1963), d'un livre devenu ^introuvable.
La thèse de Gilbert Durand intéresse, parmi d'autres spécialistes,
l'historien des mythes et des symboles religieux. La « Préface de la
troisième édition » fait le point des travaux confirmant ou infirmant
les intuitions de l'auteur. Ainsi, dans une direction comparable à
celle de Gilbert Durand, Stéphane Lupasco [Qu 'est-ce qu'une structure?,
1967) a voulu montrer que toute structure profonde est un système
« matériel » de force en tension, et Noam Chomsky {Syntactic Struct
ures, 1964) qu'il existe une infrastructure créationnelle du langage,
« une structuration dynamique dans l'intention générale des phrases
bien plus que dans les formes mortes et vides des catégories syntac-
tiques ou lexicologiques ». D'autre part, G. Durand propose une
logique à trois catégories (homogénéité assimilatrice, hétérogénéité,
homogénéité adaptatrice), a laquelle il était parvenu par des voies
différentes et à peu près à la même époque que Stéphane Lupasco,
Roger Bastide et Yves Durand (cf. p. o05). En même temps, l'auteur
explique, dans cette préface, que sa. propre conception s'est trouvée
fort peu ébranlée par certains travaux « de la vieille garde du struc
turalisme formel et jakobsonien » (notamment par l'ouvrage de
A. J. Greimas, La sémantique structurale, 1966). Plus que jamais,
G. Durand affirme la nécessité, pour le structuralisme, d'être « figu
ratif », sous peine de rechercher stérilement ce que Ricœur appelait
ч le sens d'un non-sens »; en disciple de Bachelard, il répète que
« l'image ne peut être étudiée que par l'image ».
Pour les lecteurs qui. ne connaissent pas cet ouvrage, rappelons
qu'il débouche, en effet, sur une théorie générale de l'image ; cette
théorie infirme la conception classique encore défendue par Sartre
et va au-delà des thèses de Lacroze, Barthes et Malrieu qui soumett
ent eux aussi l'étude de l'imaginaire à une méthodologie « rationnelle ».
L'accent est mis au contraire sur la manifestation de l'imaginaire
comme constitutif ; d'une prégnance ontologique, sur des structures
« figuratives » et des « contenus dynamiques » très éloignés du « fo
rmalisme » que l'auteur reproche à Lévi-Strauss. Il s'agit d'une pensée
structuraliste, puisque l'archétype est présenté comme un système

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