Georg Sauer. Die Sprüche Agurs  ; n°2 ; vol.167, pg 218-219
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Revue de l'histoire des religions - Année 1965 - Volume 167 - Numéro 2 - Pages 218-219
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Publié le 01 janvier 1965
Nombre de lectures 9
Langue Français

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André Caquot
Georg Sauer. Die Sprüche Agurs
In: Revue de l'histoire des religions, tome 167 n°2, 1965. pp. 218-219.
Citer ce document / Cite this document :
Caquot André. Georg Sauer. Die Sprüche Agurs. In: Revue de l'histoire des religions, tome 167 n°2, 1965. pp. 218-219.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1965_num_167_2_8178REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS '218
partie intitulée « Histoire du péché » retrace en fait toute la Heils-
geschichle de l'Ancien Testament, depuis le « péché originel » jusqu'aux
promesses d'une « alliance nouvelle ».
Le livre appartient, on le voit, à un genre de « théologie biblique »
que l'histoire des religions ne peut que contester, car il ne considère
que la littérature canonique et rassemble les données selon un ordre
qui, pour être celui de « l'histoire du salut », n'est peut-être pas celui
de, l'histoire tout court. On doit constater que, dans son genre, cet
ouvrage ne se recommande pas par son originalité. Les fautes d'impres
sion sont très nombreuses.
A. Слоиот.
Emmanuel. - Commentaire juif des Psaumes, Payot édit., Paris,
1963, 369 p. — L'auteur, anonyme, livre ici une série de méditations
religieuses sous forme d'un commentaire perpétuel des psaumes, en
une sorte de midrash monologué. On entend les accents d'une foi
profonde. Mais pourquoi l'auteur, qui adresse à tous ses lecteurs
« un salut de paix » (p. 7), éprouve-t-il le besoin d'écrire 'p. 13) :
" La question concernant les auteurs du psautier et celle de sa date
sont de faux problèmes, comme bien d'autres dont fourmillent les
recherches extravagantes connues sous le nom de science biblique
ou de critique biblique... Le psautier est l'œuvre d'Israël. Sa date
est la date à laquelle il lui a plu de le composer. Tout le reste n'inté
resse qu'un petit groupe de sots qui se disent savants... ? »
André Caouot.
Georg Saueh. - Die Spruche Agurs Beitriige zur Wissenschaft
vom Alten und Neuen Testament, Fiirifte Folge, Heft 4), Stuttgart,
W. Kohlhammer édit., 1963, 144 p., 1 index Incorum. -- Cette disser
tation de la Faculté de Théologie d'Erlangen, dont le titre ne révèle
pas exactement le sujet, étudie l'emploi des nombres dans la rhéto
rique hébraïque, les séquences numériques du type n/n +- 1 et les
« dits numériques » dont on a un exemple à Proverbes 6/16. Les attes
tations bibliques de ce procédé sont laborieusement relevées, ainsi
que leurs parallèles ougaritiques qui permettent à l'auteur de conclure
à une origine cananéenne du procédé. Chemin faisant, il signale d'autre
cananéismes dans la langue des écrits sapientiaux. L'exégèse des
« paroles d'Agur » Proverbes 30) vient à la fin de l'ouvrage. Notons
l'explication proposée pour l'énigme du verset 1 : ЬЧШ'е! contiendrait
le verbe Vij « être fort » et signifierait « je me suis efforcé, ô Dieu » ;
j'ai envisagé ici une autre interprétation 'voir RHR, 1 Г> Г> , 1959, p. 1Г>).
La bibliographie de G. Sauer pourrait être complétée : il ne cite qu'un
seul article de M. Dahood qui a tant travaillé la question des cana
néismes des Proverbes. Et puisque G. Sauer croit devoir attacher une
: . NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES "219
certaine importance à la signification symbolique des nombres, il
est étonnant qu'il n'ait pas fait mention dans son livre des travaux
de J. Hehn sur le nombre 7.
A. Слогот.
Gérard Naiion. — Les Hébreux, collection « Microcosme », série
« Le temps qui court », Éditions du Seuil, Paris, 1963, 192 p. — II
est déplorable qu'une collection, qui compte tant d'excellents titres,
ait cru devoir offrir au grand public un aperçu sur l'histoire ancienne
du peuple d'Israël récusant, au nom d'un fondamentalisme religieux,
toute méthode d'investigation scientifique des textes et passant si
allègrement sur toutes les difficultés imposées au lecteur moderne
le moins averti par « l'authenticité mosaïque » du Pentateuque
(compilé en - 1312, p. 184!).
André Caquot.
Robert Jor.y. - Le Tableau de Cébès et la philosophie religieuse,
coll. « Latomus », vol. LXI, Bruxelles, 1963, in-8", 92 p., 130 F. H. -
« Pour le profane. Le Tableau offre, mêlées à une morale volontariste,
ascétique, mais au fond banale, quelques vagues idées stoïciennes
et quelques notions apparemment cyniques. A l'initié, il offre surtout
un aperçu « énigmatique » de la morale et de l'eschatologie néo
pythagoricienne. » Ces mots, qui ouvrent le chap. VII (p. 7<M, rés
ument en somme le résultat de l'enquête menée avec soin et précision
sur un texte dont on a controversé, surtout dans la seconde moitié
du siècle dernier, l'origine et la date.
Un premier chapitre fait le point sur la langue. R. Joly y vérifie
que le vocabulaire, l'emploi des temps et des modes, les particules
n'autorisent aucunement le chronologie de Susemihl, qui faisait
remonter au nie siècle avant .].-(). la rédaction du Tableau : beaucoup
de mots n'apparaissent qu'aux alentours de notre ère ; l'usage des
participes coordonnés comme adjectifs à des adjectifs est populaire
et très proche de la langue du Nouveau Testament. Quant à la forme
littéraire, c'est une pure et simple ekphrasis, sans allégorie à propre
ment parler, puisque le tableau n'a pas par lui-même un sens différent
de l'explication qui en est donnée. Le chap. Ill montre les Insuffi-
snnc.es de V interprétation stoïcienne et cynique. Beaucoup de lieux
communs appartiennent en effet à l'éclectisme philosophique du
Ier siècle de notre ère. Certains remontent à Platon et plusieurs
ne sont, pas conformes à l'orthodoxie du Portique 'en particulier la
notion de dora plus ou moins vraie et l'idée que l'erreur comporte
des degrés).
Le champ est libre alors pour une démonstration néo-pythago-
risante sur laquelle il n'y aura fias lieu de revenir, sauf pour la ren
forcer. Outre la morale du ponos, la conception de la melanoia, la
doctrine orphico-pythagoricienne de la katharsis, il y avait lieu

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