Les religieuses hospitalières de l ordre de Saint-Jean de Jérusalem au diocèse de Cahors - article ; n°112 ; vol.27, pg 180-220
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Les religieuses hospitalières de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au diocèse de Cahors - article ; n°112 ; vol.27, pg 180-220

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Description

Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1941 - Volume 27 - Numéro 112 - Pages 180-220
41 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1941
Nombre de lectures 22
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Edmond Albe
Les religieuses hospitalières de l'ordre de Saint-Jean de
Jérusalem au diocèse de Cahors
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 27. N°112, 1941. pp. 180-220.
Citer ce document / Cite this document :
Albe Edmond. Les religieuses hospitalières de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au diocèse de Cahors. In: Revue d'histoire
de l'Église de France. Tome 27. N°112, 1941. pp. 180-220.
doi : 10.3406/rhef.1941.2921
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1941_num_27_112_2921LES RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES
DE L'ORDRE DE SAINT- JEAN DE JÉRUSALEM
AU DIOCÈSE DE CAHORS*
I. Les Hospitalières de Saint-Jean de Jerusalem. — II. Fondation de
l'Hôpital-Beaulieu. — III. Fondation de l'Hôpital des Fieu\. — IV. Re
sume de l'histoire de l'Hôpital-Beaulieu depuis la fondation jusqu'à la
premitie îéfoime. — V. La piemière Galiote. Union des Fieu\. —
VI. Le schisme. La fondation de Toulouse. — VII. La lefoime de La seconde Galiote. — VIII. Les Hospitalières à
Mai tel.
/. — LES HOSPITALlbRES DE SAIXT-JEAX.
Le diocèse de Cahors a eu, pendant plusieurs siècles, le
curieu\ prhilège d'être le seul en France à posséder des
religieuses hospitalières de l'ordre de Saint-Jean de Jérusa
lem. C'est seulement à une époque récente que furent formées
deux autres maisons, l'une à Toulouse par des religieuses
venues du Qucrcy (1625), l'autre à Saint-Antoine de Vien
nois (1787). Cette rareté rendra peut-être intéressants les
quelques détails, pas tous inédits d'ailleurs, que nous a\ons
réunis sur les établissements du Quercy, spécialement sur le
principal d'entre eux, appelé l'Hôpital-Beaulieu1.
* Nous publions une étude que nous a confiée peu de temps avant de
mourir, en 1926, l'excellent érudit que fut le chanoine Alhe, dont on
n'a pas oublié les travaux si remarquables consacrés à l'histoire rel
igieuse du Quercy (cf. Revue, t. XII (1926), p. 314). On eût aimé quo
cette œuvre posthume fût d'une écriture moins cursive, plus ramassée.
Telle quelle cependant, elle groupe tout un ensemble de recherches sur
un fait d'histoiie nationale unique au diocèse de Cahors : l'existence
des sauis hospitalièies tie l'ordie de Saint-Jean de Jérusalem, ancêtres
nobles des dames de l'Association de la CroK-Rouçe française [N. D.L. R.].
1. PRI\CIPALES SOURCES. — Aich. dep. de la Haute-Garonne. Dans
les fonds des Grands-Prieuiés de Toulouse et de Saint-Gilles, voir l'Hô
pital-Beaulieu : nombreuses liasses surtout pour le procès avec la mai
son de Toulouse; beaucoup de papiers non classés. Fonds du Pailement,
B 379, 389, 426, 432, 434.
Arch. dép. des Bouches-du-Rhône, H 130, plusieurs liasses. lis iiospir\Lii ni s ni. s\iM-ir\\ de jlrusallm "181
II y eut peu de maisons d'Hospitalières de Saint-Jean, a
fait remarquer Dela\ille le Roulx2 : quatre en Espagne, deux
en Portugal, quatre en Italie, une en Angleterre, une en
Bibl. nat., Collection Doat, \o\. 123.
Arch. dép. du Lot, F 245 à 248.
Delaville le Rollx, Cartulaire des Hospitaliers de Saint-Jean de
Jérusalem, t. II, III et IV.
11° Gallia XLMI. Christiana, t. I (1877), col. 194-3, et Instrumenta, col. 47,
Archhes personnelles.
OUVRAGFS. — Abbé L\c\rrière, curé d'Issendolus, Vie de sainte
Flore ou Fleur, vierge de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à l'IIôpital-
Beauheu en Quercij (l10 cd , Toulouse, 1866; 2e éd , Toulouse, 1871, avec
pièces justifieathes tirées de Doat); — Vie de la vénérable Mère Galiote
de Sainte-Anne de Gourdon-Genouillac-Vaillac, coadjutrice de Vil ôpit al
lie milieu et prieure des Fieux, réformatrice de son ordre en France
(Toulouse, 1869), tra\ail fait surtout d'après Vlhsloire de la vie et de<*
vertus de la V. M. Galiote de Sainte-Anne .. , par le P. Thomas d'Aquiv
Dr Saint-Josi pu, ieliçieu\ carme déchaussé (Paris, 1633).
[Iluçues AMADiru], la Vie de la vénérable dame Gaillote de Sainte-
Anne de Gourdon-Genoilhat-Vaillac, prieure perpétuelle et reformatrice
du monastère de l'IIospital-Beauheu, ordre de Saiiit-Jean de Jerusalem
en Quercij (bibliothèque Sainte-Gene\iè\e à Paris, ras, 1890, sans nom
d'auteur, mais celui-ci est nommé dans le Journal de voyage de Doin
B(nrn (édité par M. Vfrmère), p. 257. M. Amadieu était alors (1712)
\icaiie général d'Orléans, mais il y mourut bientôt, Retime de son zèle,
et ne dut pas acheAer son ou\raçe, car le VIe liwe, annoncé dans l'In-
tioduction, comme de\ant renfermer l'histoire des derniers moments
et de la mort de Galiote, manque dans le manusciit. L'auteur a lésumé-
l'histoire du monastère jusqu'en 1644, comme intioduction à son récit.
— Il j a un autre manuscrit du même ou\raçe à la bibliothèque munic
ipale de Gahois, qui a dû appartenir à une religieuse de l'IIôpital-
Bcaulieu, mais il est très incomplet.
Abbé Joseph Amadieu, curé d'Issendolus, Sainte Fleur de l'Hôpital-
Be milieu. Origine de la maison; histoire de la sainte (Aurillac, 1923).
Do m Du Bourg, le Grand-Prieuré de Toulouse, avec un rapide résumé
de ce qui concerne les maisons du Grand-Prieuré de Saint-Gilles, d'après
les archives de la Haute-Garonne (2" éd., 1883). Pour l'Hôpi-
tal-Beaulieu, p. 529-545.
Le P. H. IIli\ot, Dictionnaire des Ordres religieuv (Migne, Encjclopé-
tie théolo^ique), t. II, col. 872-880 : Malte (Des religieuses hospitalières de
l'ordre de Saint-Jean de Jéiusalem en France, a^ec^la "vie de la V. M.
(îaliote ... dite de Sainte-Anne leur îc'formatiice) ; t. I, col. 265 : Saint-
Antoine de Viennois. '
Louis Grfil, / tat des monastères des Filles religieuses du diocèse de
Cahors, en 1668 (Cahors, 1900), p. 46 : L'Hospital, ordre de Saint-Jean
de Jérusalem (quelques erreuis dans les notes).
Ra-vbald, Histoire des Grands-Prieurs et ' du prieuré de Saint-Gilles,
t. I, p. 165; t. II, p. 11,78,97,177.
Abrégé des Mémoires du clergé, t. VI, p. 627-629 (arrêt du 3 sept. 167$
concernant la juridiction de l'évêque de Cahors sur l'Hôpital-Beaulieu.
Mémoires du clergé, t. IV, p. 1511 et 1517.
Bouangf, Samt-Géraud d'Aunllac, t. II, p. 566-587.
L'Abbaije d'Issendolus sous ' Galiote II, description du temps, publiée
par M. Barra dans le Bulletin de la Société des études du Lott t. XI,
p. 63-66.
2. Comptes rendus des séances s de l'Académie des inscriptions et
belle-lettres, 4e strie, t. XXII (1894). 182 revue d'histoire de l'église de trance
Bohème, une en Danemark, deux aux Pa\s-Bas, une à Malte
et deux autres sur lesquelles on 'n'a lien. Quelques maisons
à l'étranger auraient eu un certain nombre de sœurs pour le
ser\ice des pam res et des malades. La France, ou plutôt le
diocèse de Cahors, en eut quatre se rattachant à Beaulieu; il
fut question de mettre ces îeligieuses à Fontainebleau, mais
le projet n'aboutit pas.
La plus importante maison de l'oidre de Saint-Jean dans
le diocèse de Cahors ne fut pas la première fondée. Le Grand-
Maître Guillaume de Vilaret, dans la charte du 1er a\ril 1298,
par laquelle il donne leurs statuts aux religieuses de Beau-
lieu, dit que du temps où il n'était que prieur de Saint-Gilles,
il avait fondé à leur intention les maisons de Mai tel, de Bar-
baroux, de Fontanes et de Sainte-Libaule : « practerca con-
feiimus, concedimus et confirmnmus cisdem piiorissac et
sororibus domos nosfras de Àlartello, de Barbnrone, de Fontn-
nis et de Sancta Lobola. » Un mot d'abord sur ces quatre
maisons.
A Martel, les religieuses a-s aient l'hôpital de la Belle-Croix;
au xviie siècle, elles furent installées dans l'hôpital consulaire
de Saint-Marc. Barbaroux situé tout proche, sur la môme
commune, formait en 1G68, a^ec l'ancienne maison de Mart
el, le petit prieuié de la Belle-Croix de Barbaroux. Fontanes,
près Labastide-Murat, forma le prieuré Sainte-Anne de Font
anes, qui n'était plus qu'un domaine, rapportant 1 100 lhies
en 16G8. Sainte-Libaule ou Sainte-Neboule, commune de
Béduer, fut échangé a\ec l'é\èque de Cahors, en 1299, contre
l'église de Saint-Médard de Presque. Nous aurons à revenir
ù la fin de cette élude sur la maison de Martel.
IL — rO\DATIOX DE

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