M. Künzi. Das Naherwartungslogion Markus, 9, 1  ; n°1 ; vol.196, pg 96-97
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Revue de l'histoire des religions - Année 1979 - Volume 196 - Numéro 1 - Pages 96-97
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Publié le 01 janvier 1979
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Langue Français

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Pierre Nautin
M. Künzi. Das Naherwartungslogion Markus, 9, 1
In: Revue de l'histoire des religions, tome 196 n°1, 1979. pp. 96-97.
Citer ce document / Cite this document :
Nautin Pierre. M. Künzi. Das Naherwartungslogion Markus, 9, 1. In: Revue de l'histoire des religions, tome 196 n°1, 1979. pp.
96-97.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1979_num_196_1_690096 Revue de l'Histoire des Religions
Xavier Léon-Dufour. — Dictionnaire du Nouveau Testament,
Paris, Ed. du Seuil, 1975, 570 p., 4 plans et cartes. — - Rédigé par l'un
des meilleurs spécialistes en la matière, cet ouvrage est destiné au
public cultivé et a pour but de faciliter la lecture du Nouveau Testa
ment et des travaux modernes qui le concernent. Après une intro
duction rapide, mais qui constitue une excellente initiation, la plus
grande partie en est formée par un vocabulaire des termes essentiels,
noms propres et noms communs, du nt, une brève notice de caractère
littéraire et historique étant consacrée à chacun d'eux. Une place est
faite aussi à ce qui est appelé, par une concession au jargon à la mode,
le « non-dit » du nt, par quoi il faut entendre le vocabulaire exprimant
des notions ou des réalités qui ne sont pas explicitement nommées dans
le nt, mais appartiennent en milieu culturel ou historique et doivent
être connus du lecteur moderne (ces termes sont mis entre crochets).
C'est ainsi qu'on y trouve, par exemple, « agrapha », « logia », « midrach »,
« recension », etc. A la fin, un index des mots grecs en transcription,
avec traduction française. Au total, une bonne vulgarisation.
A. Guillaumont.
M. F. Olsthoorn. — The Jewish Background and the Synoptic
Setting of Mt 6, 25-33 and LK 12, 22-31, Jérusalem, 1975, 90 p.
(« Studium biblicum franciscanum, Analecta 10 »). — Cette intéres
sante plaquette étudie les deux passages de Luc et de Matthieu qui
invitent à prendre pour modèles les oiseaux du ciel et les lis des champs.
L'analyse littéraire montre une structure en forme de chiasme. L'étude
du contexte juif contemporain — très fouillée — replace les exhortat
ions sur la Providence dans un cadre sapientiel illustré par des cita
tions rabbiniques. Or ces exhortations se trouvent au centre du
chiasme. Par contre le début et la fin, selon l'auteur, portent davan
tage la marque de leur origine chrétienne. « Cherchez d'abord le
royaume de Dieu », c'est une proclamation pour faire face aux événe
ments de la fin des temps. Ces paroles suffisent à orienter le morceau
tout entier vers une vie dans la foi qui cherche avant tout la venue
du Règne.
On lira avec plaisir cette originale étude.
A. Jaubert.
M. Kûnzi. — Das Naherwartungslogion Markus, 9, 1, Tubingen,
Mohr, 1977, 247 p. (« Beitrâge zum Geschichte der biblischen Exégèse »,
21). — « En vérité, je vous le dis, il y en a parmi ceux qui sont ici
qui ne goûteront pas la mort jusqu'à ce qu'ils aient vu le Royaume
de Dieu venu avec puissance » (Me 9, 1). Cette parole attribuée
à Jésus est l'une des plus controversées de l'évangile. Reimarus,
au xvine siècle, y voyait la preuve que Jésus promettait un royaume
messianique terrestre et que ce sont ses disciples après sa mort qui
ont imaginé un royaume spirituel ; mais il n'a pas fait école. Les Notices bibliographiques 97
exégètes du xixe et du xxe siècle se partagent, disons, en trois grands
groupes. Les uns admettent que Jésus envisageait la fin du monde et
le jugement pour un avenir très proche (par ex. A. Schweitzer ;
В. Rigaux). D'autres répugnent à penser qu'il ait pu se tromper et
estiment que le logion concerne un autre événement tel que la Trans*
figuration sur le mont Thabor, la résurrection de Jésus (Cullmann...),
la naissance et la vie de l'Eglise (Lagrange, Dodd, V. Taylor...) ou la
guerre juive, ces événements pouvant d'ailleurs être conçus comme le
signe avant-coureur ou l'anticipation de l'Age futur. Pour d'autres
enfin, le logion a été inventé ou transformé par la communauté chré
tienne (Bultmann, J. A. T. Robinson...). Mais au sein même de ces
trois groupes les vues sont assez différentes. L'intérêt d'un livre comme
celui-ci, qui retrace l'histoire de l'exégèse de ce verset depuis Origène
jusqu'à nos jours, ne consiste pas seulement à réunir toutes les opi
nions émises, mais à faire ressortir les observations, les rapprochements
de textes qui les fondent et à fournir ainsi les données d'un problème
complexe.
P. Nautin.
L'Evangile de Jean, Sgnopse des quatre évangiles, t. III. Comment
aire par M. E. Boismard et A. Lamouille, de l'Ecole biblique de
Jérusalem, avec la collaboration de G. Rochais, Paris, Ed. du Cerf,
1977, 562 p. — Ce dernier tome de la Synopse concernant l'évangile
de Jean était attendu. On sait que le terme de « synopse » ne
convient effectivement qu'au premier volume. Le deuxième était
une étude de la formation des récits synoptiques. Le troisième analyse
la formation du texte johannique.
On trouvera dans ce tome dont le P. Boismard a pris la principale
responsabilité les qualités d'analyse qui lui sont connues. Il s'est
assuré de plus de précieuses collaborations qui ont permis de valoriser
cette étude. C'est ainsi que deux appendices poussent à l'extrême
l'étude des caractéristiques stylistiques propres à l'évangile de Jean
comparé aux épîtres et au reste du Nouveau Testament. Il en est
relevé plus de quatre cents groupées selon leur fréquence relative. C'est
un effort considérable. Le lecteur devra pourtant exercer une discr
imination lorsqu'il s'agit d'un évangile volontairement aussi ambigu
que l'évangile de Jean. C'est ainsi qu'on verrait mieux le ego eimi
ambivalent de Jn 4, 26 à la page 495 (A 77) pour en suggérer la valeur
théophanique plutôt que dans la liste des ego eimi ordinaires, p. 509
(C 50). On appréciera grandement d'autre part les rapprochements faits
avec la littérature samaritaine, rabbinique, targumique...
L'auteur discerne à la . racine de l'évangile un document С
archaïque (vers l'an 50), déjà utilisé par Marc et Luc et qu'on pourrait
appeler Jean I. Une dizaine d'années après, un même écrivain devait
retravailler ce document en deux étapes (Jean II A et Jean II B), la
dernière étape étant de la fin du ier siècle. La main d'un dernier

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