Notes bibliographiques  ; n°58 ; vol.13, pg 88-102
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1927 - Volume 13 - Numéro 58 - Pages 88-102
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Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 45
Langue Français
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Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 13. N°58, 1927. pp. 88-102.
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Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 13. N°58, 1927. pp. 88-102.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1927_num_13_58_3684BIBLIOGRAPHIQUES NOTES
DOCUMENTS
P. Alfaric et E. Hoepffnkr. La .Chanson de sainte Foy. Paris,
Soc. d'édition : les Belles-Lettres, 1926. In-8°, 2 vol. de vi-376
et vi-206 pages, pi. et facsim. (Publications - de la Faculté
des Lettres de Strasbourg. Fasc. 32-33).
Le plus ancien monument de la littérature provençale, la Vie
de sainte Foy, méritait l'étude attentive et détaillée que viennent
de lui consacrer 'MM. Alfaric et Hoetpffner. La première partie
de ce gros ouvrage est mine, étude philologique du poème, tant au
point de vue de la phonétique que de la morphologie et de la syn
taxe. Elle est suivie de la reproduction intégrale du manuscrit
en phototypie et de la publication du texte avec d'abondantes
notes et un glossaire. M. Hoepffner est l'auteur de ce premier
volume sur lequel nous n'insisterons: pas, étant donné -son carac
tère exclusivement technique. Dans l'a seconde partie, M. Alfaric
a essayé de déterminer l'auteur possible, la date et la nature
de cette œuvre. D'après lui, la patrie d'origine de la chanson
serait la Catalogne et plais Drécisément le monastère de Guxa
en Cerdagne. II fixe sa date aux environs de l'année 1060. Comme
sources, l'auteur a utilisé le De mortibus persecutorum de Lac-
tance, un poème latin sur la mort de sainte Foy, um récit en
prose latine de la passion de la vierge d'Agen, enfin les miracles
de la sainte et son office. L'auteur serait donc un clerc ou un
njoine assez fortement imbu des écrits de saint Augustin, d'Isidore
tt de saint Denis l'Airéopagite ; son style très personnel trahit
<n maints endroits l'exubérance et routrance méridionales.
Le poème paraît avoir été écrit pour la fête de sainte Foy qui
tombe le 6 octobre; c'est une cantilène à l'usage des laïques qui
devait se chanter avec deux chœurs alternés; bien mieux, ce chant
était probableiment accompagné de danses, de sorte que l'on peut
y voir, d'après M. Alfaric, « le livret d'un spectacle sacré dont les
figurants mimaient toutes les scènes avec des gestes rythlmdques ».
Le volume se termine par la traduction française de la chanson et
par la publication des textes latins relatifs à sainte Foy, le tout
accompagné d'abondantes notes.
. L. Royer. NOTES BIBLIOGRAPHIQUES . 89
Dom Martène. La Vie des Justes, publiée par Dom Heurtebize.
Ligugé et Paris, Picard, tomes I à III, 1 $24-1 926. ln-8° de
xxiv-128, 139, 231 pages. (Archives de la France monastique,
vol. XXVir, XXVIII et XXX). Prix : 20 francs chaque.
Les Justes dont il est ici question sont des religieux de la con
grégation die SaintJMaur, ceux qui, depuis la réforme de l'ordre
jusque vers* 1730, déployèrent le plus d'austérité et de vertu. Dom
Martène a raconté leur vie d'après les renseignements oraux et les
documents écrits recueillis par lui au cours de ses nombreuses
pérégrinations, parfois en se contentant de reproduire des notices
reçues de divers monastères, sans qu'il soit facile de reconnaître
toutes ces dernières avec certitude.
L'ouvrage complet compte 268 biographies, de longueur très
inégale, les unes atteignant à une douzaine de pages, plusieurs
autres se réduisant à uine douzaine de lignes. Malgré l'allure tra
înante de l'exposé dont, au surplus, trap de crédulité compromet la
valeur, La Vie des Justes aide à se représenter Ja vie intime d'un
ordre plus ordinairement connu par ses travaux di'ôrudition que
par sa tenue spirituelle. Malheureusement Doim Martène, avec une
prudence justifiée pour lui, regrettable pour nouis1, a évité toute
allusion aux querelles du jansénisme, très vives parmi ses frères.
Cependant, en se dispensant de toute critique à l'endroit des appel
ants obstinés, ne marquait-il pasi quoique discrètement, dans quel
sens allaient ses sympathies ? Dom Heurtebize a pourvu le texte de
son illustre prédécesseur d'une annotation historique qui contribue
à l'éclairer et à le com,pléiter très à propos. N'omettons pas de
rappeler que les notices de Dora Martène se retrouvent toutes,
abrégées et corrigées, dans son Histoire de la congrégation de
Saint-Maur. Il se pourrait donc bien que l'annotation de Dom Heurt
ebize, en y comprenant la préface, fît toute seule l'intérêt de cette
• nouvelle publication-, .
H. Waquet.
HISTOIRE GÉNÉRALE
Dr Louis Pastor. Histoire des Papes du Moyen Age. Ouvrage traduit
de l'allemand, par Alfred Poizat. Tome XI. Paris, Pion, 1925.
In-8° de 553 pages. Prix : 30 francs.
En rendant compte des trois derniers volumes de l'Histoire des
Papes1, nous exprimions le désir de voir continuer la traduction
française de l'ouvrage. Ce commence à se réaliser, car voici
la traduction de la première moitié du cinquième volume allemand,
formant le tome XI de la traduction' française. Ce tome nous
1. Revue d'histoire de l'Eglise de France, t. X, an. 1924, p. 2#7. REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE 90
raconte l'histoire du pontificat de Paul III, depuis son élection en
1534 jusqu'à l'oujverture du concile de Trente en 1545. Si ce pape
se laisse encore entraîner par le népotisme — car élu en octobre,
en décembre déjà il nomme cardânaux ses petits-fils dont l'un avait
seize ans et l'autre quatorze ans à peine — < il faut dire cependant
qu'il se montra zélé pour la réforme de l'Eglise en cherchant, dès
le commencement de :son pontificat, à réunir uni concile général,
en protégeant les nouveaux ordres religieux des Théatiens, des
Baraabites et surtout des Jésuites. Le plus grand obstacle pour la
réunion du concile venait des discussions politiques entre Gharles-
Quint et François 1er. L'empereur se laissait trop guider par les
intérêts politiques, et le roi de France, tout occupé de ses alliances
avec les princes protestants et les Turcs, oubliait complètement
les intérêts dui catholicisme.
Malheureusement, le traducteur est resté au-dessous de sa tâche.
Presque à chaque page, dans les annotations surtout, on rencontre
des fautes d'impression. Certaines sont faciles à corriger, par
exemple : Herzgos p. Herzogs (p. 74, note 1) ; Puper p. Pieper (p. 91,
note 1); Bruîisberger p. Braunsberger (p. 480, note 2); Boreo p.
Boero (p. 517, note 3); Stifers p. Stifters (p. 473, note 3); pp. 99 à
101, on lit treize fois Nuntiaturberitche p. berichte. Mais comment
reconnaître : Acta dans Greta (p. 123, note 3); Nunez dlanis Nûmes
(p. 543)'? P. 208 et 209': Cardauns, Karl, L V, p. 211; lire: Cardauns
Karl V, p. 211. L'abréviation : Min. brev. Arm. (Minuta breviunn,
Àrmarium...) a été prise pour le titre d'un ouvrage, aussi le tra-
dfuicteur fait suivre régulièrement Arm. d'une virgule, et même
parfois1 de la lettre p (page ?), par exemple p. 277, note 2. Mfin.
brev. Arm., p. 41, t. XVI; p. 423, note 2, il n'y a que : « Arm. 41 ».
P. 59, note 3 : « L'extravagance du couvent (lire convent) na
tional français ». On devine qu'il s'agit de la Convention; d'ailleurs
M. Poizat aime ce mot de « convent » pour désigner des assem
blées de princes, etc. (p. ex., pp. 316,, 318, 320, etc.); p. 404, note 2
et 434, note 2l : on renvoie le lecteur à Hist. Polit., et on oublite
précisément le mot principal : Blaetter (c'est-à-dire « Feuilles
d'histoire et de politique » ou « Cahiers jaunes », la célèbre revue
fondée par J. Goeirres). Les titres des ouvrages sont cités tantôt
dans la langue originale, tantôt en traduction française, et pour
les noms propres et les prénoms^ il y règne la plus belle confusion.
Ainsi le jésuite Faber s'appelle tantôt Pierre, tantôt Petrus et le
plus souvent Peter; Firanz Suarez (p. 504, note 4), Giovio ou Jovius,
etc. P. 517 : « Chez MM. Claudius, Jacobet et Alphonse de la Com
pagnie de Jésus », est tiré de Massarelli, mais comment soupçonner
qu'il s'agit des

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