Vidyaranya. Panchadasi  ; n°2 ; vol.171, pg 244-245
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Revue de l'histoire des religions - Année 1967 - Volume 171 - Numéro 2 - Pages 244-245
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Publié le 01 janvier 1967
Nombre de lectures 52
Langue Français

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André Bareau
Vidyaranya. Panchadasi
In: Revue de l'histoire des religions, tome 171 n°2, 1967. pp. 244-245.
Citer ce document / Cite this document :
Bareau André. Vidyaranya. Panchadasi. In: Revue de l'histoire des religions, tome 171 n°2, 1967. pp. 244-245.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1967_num_171_2_8498244 REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS
données fournies par ces textes,, en un dernier chapitre synthétique,
l'auteur fait - le point de ; nos connaissances actuelles au sujet des
différentes sortes de feux, de leur hiérarchie, du. personnel qui leur
était affecté, des problèmes de succession, et des « fondations pour
l'âme », donations destinées à faire célébrer des offices à .l'intention
des âmes des vivants et des défunts.
L'ouvrage est ; publié dans ; la nouvelle collection des « Travaux
de l'Institut; d'Études iraniennes de l'Université de Paris », qui,,
nous le souhaitons, fournira un regain d'intérêt et un nouvel élan aux
études iraniennes.
Ph. Gignoux.
J. Gonda. — Change and continuity in indián religion, Disputa- •
tiones rheno-trajectinae, IX, La Haye, Mouton and Co., .1965; 484 p.
— Le savant' indianiste néerlandais présente ici une série de monog
raphies dans lesquelles il : étudie avec sa minutie eoutumière ; l'évo
lution i de : certaines idées j ouant un x rôle important dans la = civil
isation indienne, depuis l'époque védique jusqu'à nos jours. Il montre
que de' nombreuses erreurs ; sont commises dans l'interprétation de
ces idées, soit que l'on néglige les variations de celles-ci au cours des
siècles, soit au .contraire qu'on les surestime. Il analyse ainsi, dans
des cas particuliers, ce qui change et ce qui demeure dans la religion-
indienne, \ d'où; le titre ? général \ de > l'ouvrage. Les divers t chapitres
traitent de -■ la . théorie ■■ du -- substratum, des rapports entre ; le - soma,
Vamrta et la lune, de l'absence des montures (vâhana) des dieux dans-
le-Vedaet de leur apparition dans l'art et la littérature de l'Inde, .
du ; nombre seize, de l'idée ďlšvara ou dieu suprême, de la mâyâ ou ;
illusion ; universelle, . des dons pieux, du maître religieux (guru) , . du :
brahmacarya ou conduite sainte, et surtout de la dïk§â ou consécration >.
religieuse, qui est étudiée longuement sous ses multiples aspects, dus
védisme à l'hindouisme moderne. Chacun de ces chapitres est bourré:
de citations en sanskrit et en diverses langues européennes, de réfé
rences et de notes, qui en rendent la lecture assez difficile en empê
chant de suivre aisément les idées principales de l'auteur. Cependant,
l'effort du ; lecteur est amplement récompensé par . la r richesse de ; ce
qu'il y recueille, par la justesse des critiques émises, par la profondeur:
des réflexions exprimées, par la valeur de d'ensemble. Une fois de
plus, M.. Gonda apporte ainsi une contribution importante, à-
l'indianisme.
André • Bareau. .
Vidyaranya. — Panchadasi, traduit par Hari Prasad Shastri,
Shanti Sadan, London, 1954, 2e éd. 1965, xxxvr-f 486 p. — C'est
1ач traduction; en anglais d'un* ouvrage* philosophique indien1 du
xive siècle appartenant. à l'école du- Vedanta. Dans l'introduction,
M.v H. P. . Shastri esquisse le : portrait de l'auteur, sur lequel on sait .
. ■ : ■- ! : NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES "24Г)
en fait peu de chose : frère du célèbre philosophe Madhava Acharya,
conseiller des > premiers rois de . Vijayanagar, Vidyaranya aurait été
l'un des chefs spirituels de la principale branche du. Vedanta fondée
par Shankaracharya. Cela justifierait l'intérêt et l'orthodoxie de son
œuvre, présentée ici et qui comprend quinze chapitres, d'où son nom,
La Quinzaine. Chaque stance de* cet ouvrage rédigé en vers nous est
donnée par M. Shastri dans son texte sanskrit d'abord, puis dans sa
traduction anglaise, laquelle est souvent suivie d'un bref commentaire1
ou < de- références à d'autres ouvrages de spiritualité hindoue. Un
index, dans lequel" sont mélangés les termes anglais et sanskrits,
termine le livre. Si le Panchadasi n'est, certes, pas l'une des œuvres
les plus importantes du Vedanta, elle ne: manque; cependant pas
d'intérêt en*, ce qu'elle nous montre -comment les penseurs hindous
du xive siècle, à l'époque où la poussée musulmane sur l'Inde centrale
devenait particulièrement forte, comprenaient et commentaient la
philosophie de Shankaracharya.
André Bareau.
P. Duthilleul. — L'évangélisation des Slaves. Cyrille et Méthode.
— « Bibliothèque de théologie », Paris, Désolée & CIe, H)63,.2()'2:p...
— L'étude très diligente que le P. Duthilleul a consacrée aux origines
du; christianisme chez les Slaves repose sur une constante 'critique
des sources, confrontées les unes aux autres. Les documents fond
amentaux sont les vies des deux frères, apôtres des Slaves, Constantin;
qui' prit; sur le tards le- nom, de Cyrille,1 et Méthode ; écrites à; la-,
fin du ixe ou ; au > début i du » xe siècle,- c'est-à-dire peu après la mort
des deux frères, ce sont; des: compositions hagiographiques, où; la
légende » foisonne," mais elles renferment un- « noyau, historique »,
que l'auteur cherche à dégager en utilisant d'autres sources, grecques
et latines- surtout, la.- plus importante ■■ étant les lettres- dui pape
Jean VIII.
Le P. D. arrive ainsi à donner un récit relativement sûr de la .-,
vie des deux frères, depuis leur jeunesse à Salonique, la mission -, de
Constantin chez les Khazars, qu'il tient pour historique, jusqu'à leur
activité la plus importante, qui ; est leur, apostolat . en Moravie et
en Pannonie, à la mort de Constantin, survenue à Rome en XF>9; et à
celle de Méthode, qui mourut le -6 avril 8Я5,. en Moravie. L'activité
des deux frères est étroitement liée aux conditions politiques où se
trouvaient alors les tribus slaves et à; leurs- vicissitudes. Quand le
chef des Moraves Rostislav expédie, sans doute en 860, son message
à; Byzance demandant l'envoi de missionnaires qui enseigneraient le
christianisme en langue slave, il est alors en lutte ouverte contre-
l'Empire germanique et il cherche à rendre à son pays l'indépendance.
Aussi . Constantin et Méthode se -heurteront-ils à l'opposition :. des
missionnaires latins venus à la suite des armées germaniques.
Le P.' D. étudie, avec un grand souci de .vérité, l'attitude, tour
. -. : , >

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