Nouvelle revue théologique TOME XLVIII
588 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
588 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

îl NOUVELLE ÏHEOLOGIQUEREVUE —TOME XLVIII. 1921 NOUVELLE TheologiqueRevue PUBLIÉE TOUS LES MOIS SOUS LA DIRECTION DE quelques professeurs de Théologie de la Compagnie de Jésus A LOUVAIN Honorée d'un Bref de Sa Sainteté Pie IX et d'une lettre Merry del Val,de S. E. le card. secrétaire d'Etat de S. S. Pie X 48™^ —TOME 1921 ÉTABLISSEMENTS CASTERMAN, S. A. KDITEURS PONTIFICAUX TOURNAI PARIS 1856MAY 22 — NOUVELLE REVUE THÉOLOGIQUE Le canon 522 et les confessions ^'^ des religieuses —*Bi»a»"i«"C Le Code Droit maintient, son canonde canonique dans 520, le principe l'unicité du confesseur ordinaire pour lesde communautés religieuses femmes. Diverses atténuationsde tempèrent cependant la rigueur de cette loi. L'une d'elles est formulée par le canon 522 : « Si non obstante prae- scripto canonis aliqua religiosa, ad suae conscientiae520, tranquillitatem, confessarium adeat ab Ordinario loci pro mulieribus approbatum, confessio in qualibet ecclesia vel oratorio etiam semipublico peracta, valida et licita est, revo- oato quolibet contrario privilegio neque Antistita id prohi-; bere potest aut de ea re inquirere, ne indirecte quidem et; religiosae nihil »Antistitae referre tenentur. Cette disposition du canon 522 a donné lieu à des diver- gences d'interprétation.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 13
Licence :
Langue Français
Poids de l'ouvrage 30 Mo

Extrait

îlNOUVELLE
ÏHEOLOGIQUEREVUE
—TOME XLVIII. 1921NOUVELLE
TheologiqueRevue
PUBLIÉE TOUS LES MOIS
SOUS LA DIRECTION DE
quelques professeurs de Théologie de la Compagnie de Jésus
A LOUVAIN
Honorée d'un Bref de Sa Sainteté Pie IX et d'une lettre
Merry del Val,de S. E. le card. secrétaire d'Etat de S. S. Pie X
48™^ —TOME 1921
ÉTABLISSEMENTS CASTERMAN, S. A.
KDITEURS PONTIFICAUX
TOURNAI PARIS1856MAY 22—
NOUVELLE
REVUE THÉOLOGIQUE
Le canon 522 et les confessions
^'^
des religieuses
—*Bi»a»"i«"C
Le Code Droit maintient, son canonde canonique dans 520,
le principe l'unicité du confesseur ordinaire pour lesde
communautés religieuses femmes. Diverses atténuationsde
tempèrent cependant la rigueur de cette loi. L'une d'elles
est formulée par le canon 522 : « Si non obstante prae-
scripto canonis aliqua religiosa, ad suae conscientiae520,
tranquillitatem, confessarium adeat ab Ordinario loci pro
mulieribus approbatum, confessio in qualibet ecclesia vel
oratorio etiam semipublico peracta, valida et licita est, revo-
oato quolibet contrario privilegio neque Antistita id prohi-;
bere potest aut de ea re inquirere, ne indirecte quidem et;
religiosae nihil »Antistitae referre tenentur.
Cette disposition du canon 522 a donné lieu à des diver-
gences d'interprétation. On às'accorde admettre que les
religieuses peuvent user de la liberté qu'il leur donne, aussi
bien dans leurs propres leséglises ou chapelles que dans
termes(1) De différents côtéa on s'intéresse à l'interprétation de certains
522. imprimé (A. A. <S'.,da canon Cet article était déjà quand parut
1 t. XII, une réponse de la Commission d'interprétationdéc. 1920, p. 575)
sur ce canon. Nous en donnerons le commentaire le mois prochain.
La Rédaction.-
LE (ANOS 522 ET LEB CONFESSION» DEB BBLIOIEU8E86
On admettra aussi,églises ou chapellen étrangères. je pense,
la pennission n'est pas restreinte stricte-sans difficulté que
ment aux limites matérielles des églises et oratoires, mais
qu'elle s'étend à leurs dépendances immédiates, comme serait
lieu qui seraitla sacristie ou tout autre légitimement désigné
confessions. Là lapour entendre les oii question devient
c'est quand il s'agit d'une confession faitelitigieuse, en
dehors de ces lieux. Si par exemple une religieuse se con-
fessait dans une des salles de la maison, bénéficierait-elle des
dispositions du canon 522, et, par conséquent au cas où le
confesseur serait dépourvu de la juridiction spéciale pour les
religieuses et n'aurait que la simple approbation générale
pour les personnes du sexe, cette confession, quoi qu'il en
soit de sa licéité, serait-elle valide? En d'autres termes, le
canon 522, en autorisant la confession ad œnscientiae tran-
quillitatem dans toute église oratoire moinsou au semi-
public, a-t-il entendu faire de cette circonstance du lieu une
condition essentielle à la valeur de l'absolution?
Nombre de commentateurs répondrontnégativement. Con-
trairement à leur manière de voir, nous pensons que la
réponse doit être affirmative, et, par suite, à notre avis,
la' confession en dehors d'une oratoire, quand leéglise ou
prêtre n'a que la simple approbation générale, serait non
seulement illicite mais encore nulle. Nous désirons indiquer
brièvement les raisons de cette assertion.
1» La première nous est fournie par le canon 876, au
Titre De Poenitentia. Avec une force et une gravité qui
n'est pas habituelle au nouveau Droit (revocafa quolibet con-
traria particulari lege seu primlegio) ce canon statue que,
tout prêtre indistinctement (sacerdotes tum saeculares tum
religiosi cujusvis gradus et confesser validepourofficii),
ment et licitement les religieuses les novices, a.besoinou
d'ime juridiction spéciale (pecuUarijurididione indigent),
trois cas seulement sont exceptés. D'où cette déduction :

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents