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Tr:JN/Rév:RFB
EXPOSÉ À L’OCCASION DE LA RÉUNION MINISTÉRIELLE ACP
AMÉLIORATION/CRÉATION D’INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT POUR LE SECTEUR MINIER
INTRODUCTION
De nombreux chemins de fer ont été initialement construits pour exploiter les ressources minières, et permettent en général d’acheminer ces ressources en vrac depuis les sites vers les ports et le marché international. Le transport ferroviaire convient parfaitement pour ce type d’activités, notamment sur les longues distances, et ses faibles coûts d’exploitation lui donnent un avantage comparatif par rapport aux autres modes de transport. En effet, les projets d’exploitation minière situés dans les arrière-pays ne sont généralement pas rentables en l’absence d’un réseau ferroviaire efficace, pour permettre d’expédier les minerais ou les ressources minières sur le marché à des prix compétitifs.
Les réseaux ferroviaires existant actuellement en Afrique qui, pour la plupart, ont été hérités de la période coloniale, se sont considérablement dégradés après l’indépendance et sont actuellement dans un état de détérioration avancée, voire laissés à l’abandon. Les clients traditionnels sont contraints d’utiliser les réseaux routiers en dépit de leurs coûts élevés et de leurs effets pervers sur l’environnement et l’économie. Les exploitations minières, anciennes et nouvelles, sont souvent handicapées par l’absence d’un réseau ferroviaire opérationnel.
L’Afrique du Sud fait figure d’exception dans cette tendance générale. En outre, il existe, dans un certain nombre d’autres pays africains, des lignes ferroviaires qui réussissent tant bien que mal à satisfaire les besoins de leur clientèle, grâce à une gestion et une maintenance améliorées de leurs réseaux. L’octroi de concessions au cours des vingt dernières années a eu le plus souvent des répercussions positives sur le fonctionnement de certains systèmes jusque-là en état de délabrement.
La réhabilitation des chemins de fer et des installations portuaires, ainsi que la construction de nouvelles infrastructures s’avèrent très onéreuses, le coût d’une nouvelle ligne ferroviaire à écartement standard s’échelonnant entre 1,5 et 5 millions de dollars US par km, en fonction du terrain et des paramètres de conception. Ainsi, les nouvelles lignes à écartement standard sont en général 20 à 30% plus chères que les lignes étroites de même nature (ligne métrique ou ligne dite « Cape gauge »), généralement présentes sur le continent, dans la mesure où les courbes plus larges, en raison d’une plus grande charge et d’une vitesse accrue, accroissent la longueur de la ligne.
Le défi pour les gouvernements consiste à promouvoir les investissements dans les infrastructures ferroviaires, de façon à pouvoir exploiter tout le potentiel du secteur minier. Cela implique des investissements dans la construction de nouveaux tronçons reliant les mines potentielles au réseau actuel et/ou les nouvelles mines aux lignes et aux installations portuaires, ainsi que l’amélioration des réseaux actuels qui sont peu efficaces.
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