Cahier des clauses techniques particulières - étude clusters (17 09 2007)
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Cahier des clauses techniques particulières Etude destinée à identifier les opportunités de création d’un Cluster relatif à la rationalisation de l’ensemble de la chaîne de valeur graphique et au développement de l’approche marketing dans une région géographique majeure de ce secteur d’activité. *** 1- Contexte Les arts graphiques, qui regroupent les secteurs suivants : le pré-presse, l’imprimerie de labeur, le post-presse et les activités graphiques auxiliaires, sont confrontés aujourd’hui à plusieurs défis : - les nouvelles technologies : l’activité numérique devrait connaître un essor important à moyen terme (3 ans) sur les marchés de proximité (infra départementaux) qui intéressent au premier chef les entreprises de moins de 50 salariés. Ces imprimeurs doivent se préparer à accomplir ce virage technologique. Parallèlement, deux menaces pèsent sur les imprimeurs : • Internet, vecteur qui concurrence notamment les imprimés et les livres, • l’e-paper, technologie très récente qui propose sous forme électronique l’équivalent de l’imprimé papier, - l’arrivée de nouveaux entrants. La composition du marché se modifie avec l’arrivée des plates-formes d’achat. Ces nouveaux entrants vont bouleverser l’avenir de l’imprimerie de labeur dans la mesure où ils ont intégré toutes les opérations de pré-presse : prises de vue numérique, gravure, conception, mises en pages, réalisation d’épreuves, etc…Ces structures ont pris à leur compte la gestion ...

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Langue Français

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Cahier des clauses techniques particulières
Etude destinée à identifier les opportunités de création d’un Cluster relatif à la
rationalisation de l’ensemble de la chaîne de valeur graphique et au développement de
l’approche marketing dans une région géographique majeure de ce secteur d’activité.
***
1- Contexte
Les arts graphiques, qui regroupent les secteurs suivants : le pré-presse, l’imprimerie
de labeur, le post-presse et les activités graphiques auxiliaires, sont confrontés aujourd’hui à
plusieurs défis :
-
les nouvelles technologies
: l’activité numérique devrait connaître un essor
important à moyen terme (3 ans) sur les marchés de proximité (infra
départementaux) qui intéressent au premier chef les entreprises de moins de 50
salariés. Ces imprimeurs doivent se préparer à accomplir ce virage technologique.
Parallèlement, deux menaces pèsent sur les imprimeurs :
Internet, vecteur qui concurrence notamment les imprimés et les livres,
l’e-paper, technologie très récente qui propose sous forme électronique
l’équivalent de l’imprimé papier,
-
l’arrivée de nouveaux entrants
. La composition du marché se modifie avec
l’arrivée des plates-formes d’achat. Ces nouveaux entrants vont bouleverser
l’avenir de l’imprimerie de labeur dans la mesure où ils ont intégré toutes les
opérations de pré-presse : prises de vue numérique, gravure, conception, mises en
pages, réalisation d’épreuves, etc…Ces structures ont pris à leur compte la gestion
globale de travaux et peuvent agir comme prescripteur pour le compte de leurs
clients.
-
la nécessité pour l’entreprise
d’acquérir une dimension commerciale suffisante
pour assurer son développement.
Les imprimeurs, dans leur grande majorité,
sont encore avant tout des « techniciens » soucieux de réaliser des produits de
haute qualité, et non des gestionnaires soucieux de leur coût de revient et des
attentes de leurs clients. De plus en plus, le client (donneur d’ordres) attend de
l’imprimeur un service complet qui inclut le pré-presse, l’impression, mais aussi le
façonnage et le routage. Dans ce contexte, ces « imprimeurs-techniciens » doivent
acquérir la qualité de « commercial » et développer un véritable partenariat avec
leurs donneurs d’ordres.
-
L’absence de performance à l’exportation
. L’offre graphique française présente
un déficit chronique par son degré insuffisant d’ouverture sur les marchés
extérieurs et notamment ceux à fort potentiel de croissance. Le chiffre d’affaires à
l’export a légèrement progressé, passant de 9 % en 2003 à 9,3 % en 2004 et 9,5 %
en 2005. Toutefois, il reste nettement inférieur aux performances réalisées par les
pays européens comparables à l’hexagone : plus de 13 % en Allemagne et 11,5 %
en Italie.
Pour répondre à ces défis, la direction générale des entreprises a mis en place un
« Réseau Filière Graphique » (RFG). Ce réseau est un groupe de travail qui a reçu pour
mission
d’identifier les problématiques de la filière graphique
, de
proposer puis
d’harmoniser les actions publiques à conduire
sur l’ensemble du territoire afin d’optimiser
l’emploi des fonds publics en liaison avec les fédérations professionnelles concernées. Il est
composé des membres suivants :
-
le chef du bureau de l’équipement de la maison, de la personne et des produits de
loisirs (nommé ML dans les développements ci-après),
-
les chargés de mission sectoriels suivants : arts graphiques, pâtes-papiers-cartons,
encres, emballages et fabrication de machines à imprimer,
-
les DRIRE des régions Bretagne, Centre, Ile de France, Nord Pas de Calais, et Rhône-
Alpes
D’autres structures comme par exemple le PIPAME, UBIFRANCE et la DGTPE ont
vocation à rejoindre le RFG.
Par ailleurs, les fédérations professionnelles sont sollicitées par le RFG pour intervenir
ponctuellement en qualité d’expert.
2 – Objet de l’étude.
L’objectif de cette étude consiste à identifier
les opportunités de création d’un
Cluster ou SPL
relatif à la rationalisation de l’ensemble de la chaîne de valeur graphique et
au développement de l’approche marketing dans une région géographique majeure de ce
secteur d’activité.
Ce cluster (ou SPL) traiterait de l’
innovation
dans ses différents aspects (technologique,
marketing, commerciale, organisationnelle, etc.) et permettrait de créer une dynamique
économique pérenne sur un territoire. Réciproquement, l’organisation en cluster ou SPL
accroîtrait fortement la capacité d’innovation sur ce même territoire.
L’idée est de favoriser, dans une région pilote :
une organisation en réseau
reposant sur un
projet
partagé
(vision d’un métier et de
son devenir, vision du service à rendre, objectifs communs, etc.)
un
système d’information
relativement structuré,
et une
fonction de pilotage
(incluant en particulier l’animation).
In fine, ces trois éléments constitutifs de l’organisation se traduisent par la
concrétisation d’une
stratégie collective
; le partage d’expériences et des ressources
constituant l’élément moteur de ce projet.
Concrètement, les innovations dans la rationalisation de la chaîne de valeur graphiques
réalisées grâce aux apports de compétences des industriels, des laboratoires ou des universités
seraient analysées et traitées sous l’angle purement marketing. L’objectif est de parvenir à
créer une offre comportant
un véritable avantage compétitif sur le marché, dégagée de la
seule approche du prix de la prestation et ce, afin de mieux répondre aux attentes des
donneurs d’ordres, voire de susciter de nouveaux besoins. Cette démarche devrait à terme
répondre au manque de compétitivité des entreprises françaises tant sur le marché intérieur
qu’à l’exportation.
3 – Méthodologie
Le consultant devra :
-
Recenser, au plan national, les initiatives qui pourraient être déjà engagées en la
matière, déterminer leur niveau de développement tout en mettant en relief leurs points
forts et leurs points faibles ainsi que leur stratégie à moyen terme.
-
Identifier la région pilote susceptible d’accueillir un cluster ou SPL :
vérifier l’existence d’une concentration de PME appartenant au secteur
des arts graphiques sur le territoire visé et leur capacité à lier des
relations interentreprises fortes,
analyser les synergies potentielles entre les
acteurs économiques
et les
ressources multiples du
territoire
(culture, dynamiques sociales,
recherche, enseignement, etc.).
veiller à ce que l’
accès à un ensemble de services
marchands et non
marchands soit suffisant, ce qui constitue un des avantages clés du SPL,
c’est à dire de l’organisation en réseau.
-
Constater l’existence d’une culture commune, d’une
communauté minimale
qui est
un facteur de confiance et un accélérateur de l’échange de connaissances et
d’informations stimulant ainsi fortement la dynamique économique.
-
Réaliser une étude économique comparative sur des initiatives semblables conduites
dans trois pays de l’Union européenne : l’Allemagne, la Belgique et l’Italie. (Autres
choix possibles, mais à justifier). Cette étude est destinée à recenser les actions
comparables conduites dans ces 3 pays (cluster, SPL…) et à dresser un bilan de ces
actions.
4 – Comité de pilotage
Un comité de pilotage sera constitué pour le suivi de ce projet. Il se composera :
-
du chef du bureau ML,
-
du chargé de mission responsable du secteur des arts graphiques,
-
de deux chargés de mission de DRIRE,
-
des trois organisations professionnelles,
-
un spécialiste de la formation des cluster et des SPL à la DGE.
5 – Résultat des prestations
Les résultats des prestations en format papier et en format électronique (format
word) comprendront :
-
Une analyse critique des structures déjà existantes en France dans le secteur des arts
graphiques, le niveau d’évolution des structures identifiées et les propositions de voies
de progrès de ces structures..
-
Une étude de faisabilité d’un cluster avec le plan de développement stratégique sur 2
ans.
-
La définition du régime juridique applicable au projet de cluster ou SPL,
-
L’établissement d’une méthodologie et d’un calendrier pour la réalisation d’un cluster
ou SPL ; la méthodologie comprendra des propositions juridiques et budgétaires.
Le consultant fournira également une synthèse de l’étude sous forme de power-
point.
6– Calendrier de l’étude
La durée de l’étude sera de 6 mois à compter de la date de notification de la
convention
Les étapes de cette étude seront les suivantes :
- Publication de l’appel à concurrence sur le site « Industrie » et consultation
directe de certains consultants le 17 septembre 2007,
- Réception des offres au plus tard le 31 octobre 2007,
- Choix du consultant et lancement de l’étude avant le 30 novembre 2007,
- Livraison de l’étude pour le 2 juin 2008.
7 – Prix
Le prix de la proposition ne devra pas dépasser
45 000 euros
Le prix fera l’objet d’une avance forfaitaire de 15 % du montant de l’ étude. Le solde
sera payé après remise de la totalité des prestations. Le comité de pilotage se réunira
pour :
-
d’une part valider la remise par le cabinet, dans le calendrier indiqué ci-dessus, de la
totalité des livrables prévus dans le paragraphe « Résultat des
prestations »
-
d’autre part pour apprécier la qualité des travaux réalisés par le cabinet.
8 – Critère de sélection des candidats
Les offres seront classées selon les critères ci-après, par ordre de priorité :
-
les références et l’expérience de la société candidate dans le domaine concerné tout en
précisant les compétences individuelles des interventions potentielles,
-
la démarche de projet envisagée, précisément décrite et présentant les méthodes
d’enquête, d’analyse, de synthèse et leurs validations,
-
le prix proposé par le consultant,
-
le planning des travaux,
-
la capacité du cabinet à réaliser une étude économique comparée avec les autres Etats
membres de l’Union Européenne.
9 – Propriété de l’étude
Tous les droits de l’étude, y compris la valorisation des données brutes et des résultats,
seront la propriété exclusive du ministère de l’économie, des finances et de l’emploi.
10 – Proposition
Le candidat devra remettre :
-
sa déclaration de candidature,
-
les documents administratifs requis,
-
sa proposition, dans une enveloppe fermée distincte, en 3 exemplaires, sous forme
papier.
.
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