Conjoncture régionale - Nouvelle croissance de l économie régionale en 2000
6 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Conjoncture régionale - Nouvelle croissance de l'économie régionale en 2000

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
6 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Plus de 16 000 emplois ont été créés dans le secteur marchand hors agriculture d'octobre 1999 à septembre 2000. Significatif de la vigueur de l'investissement des entreprises, la construction de locaux non résidentiels et les immatriculations de véhicules utilitaires ont continué leur progression. Quoique encore modeste, la reprise des créations d'entreprises entamée en 1999 a été confortée en 2000 et s'est généralisée à tous les secteurs d'activité. Au 31 décembre 2000, le taux de chômage au sens du BIT s'établissait à 8,5 % en Basse-Normandie.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 16
Langue Français

Extrait

n° 93 - mai 2001
Conjoncture régionale
NOUVELLE CROISSANCE DE L’ÉCONOMIE
RÉGIONALE EN 2000
entreprises déclarant ne pas être en meour l’ensemble des secteurs de -
sure de produire davantage restent trèsl’économie bas-normande, le % Plus de 16 000 emplois ont
majoritaires. Aussi, non seulement lesPquatrième trimestre a été marqué
été créés dans le secteur mar-stocks de produits finis ne se reconsti-par une stabilisation des niveaux d’ac-
chand hors agriculture d’octobretuent pas, mais ils continuent de se ré-tivité au terme d’une année 2000 qui a
1999 à septembre 2000.duire et restent inférieurs à la normale,vu la poursuite de la croissance de
tout particulièrement dans l’industrie1999. Seule l’industrie agroalimen-
automobile. Celle-ci a maintenu un forttaire, et plus particulièrement l’in-
niveau de production tout au long de
dustrie des viandes, affiche des % Significatif de la vigueur del’année, et elle a même accru ses ventes
résultats en baisse en fin d’année.
l’investissement des entreprià l’étranger. Au dernier trimestre 2000 -
A l’exception de l’industrie automo- le chiffre d’affaire des équipementiers ses, la construction de locaux
bile, la production industrielle s’est un a crû de près de 5 %, porté par la bonne non résidentiels et les immatri-
peu tassée au cours du quatrième tri- tenue des constructeurs français tant culations de véhicules utilitaires
mestre 2000, suivant en cela l’évolu sur le marché national qu’européen.- ont continué leur progression.
tion de la demande adressée à L’industrie des biens de consomma-
l’industrie. Les niveaux de production tion a été dynamisée par la pharmacie
restent toutefois soutenus puisque les et, à un degré moindre, par l’impri-
merie. Le secteur % Quoique encore modeste,
des biens intermé- la reprise des créations d’entre-
diaires a connu, lui
prises entamée en 1999 a été
aussi, une activité
confortée en 2000 et s’est géné-importante tout au
ralisée à tous les secteurs d’acti-long de l’année
vité.2000, tant dans la
plasturgie que dans
l’électronique. Ce
n’est en effet qu’à % Au 31 décembre 2000, lepartir du premier
taux de chômage au sens du BITtrimestre de 2001
que certaines entre- s’établissait à 8,5 % en
prises de ce secteur Basse-Normandie.
ont commencé à
pâtir de la satura-
tion des marchés
internationaux. En
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 93. . . . . . . . . . . .CONJONCTURE CONJONCTURE CONJONCTURE CONJONCTURE CONJONCTURE CONJONCTURE
revanche, l’industrie agroalimentaire a par des mesures fiscales, sont en forte bâtiments agricoles, pour les locaux
connu un quatrième trimestre 2000 dif- progression, le nombre de mises en industriels et pour les magasins, la
ficile, et ce malgré l’accélération des li- chantier de logements neufs diminue. construction de bureaux demeure en
vraisons accompagnant traditionnelle- Sur l’ensemble de l’année 2000, les revanche peu dynamique.
ment les fêtes de fin d’année. Les chif- mises en chantier de maisons indivi Autre révélateur de la vigueur de l’in- -
fres d’affaires ont reculé de 2 % pour duelles ont diminué de 5 % et, suivant vestissement des entreprises régiona-
l’industrie laitière, et de 13 % pour l’in- en cela une tendance nationale, les mi les, les immatriculations de véhicules-
dustrie des viandes, frappée par la crise ses en chantier de logements collectifs utilitaires restent en progression
de la filière bovine. Si l’industrie du
s’effondrent de près de 40 %, en raison (+ 2 %) après un bond de 18 % en 1999
lait affiche toutefois une progression
surtout de l’extrême faiblesse des pro qui, là encore, avait précédé la progres- -
de son activité pour l’ensemble de
grammes de logements sociaux. sion au niveau national (+ 10 % en
l’année, ce n’est pas le cas de l’industrie
Significative d’un important effort 2000 après + 9 % en 1999). En re-
des viandes.
d’investissement des entreprises, la vanche, la baisse de la demande des
Vigueur de l’investissement construction de locaux non résidentiels particuliers a été plus sensible dans la
des entreprises reste quant à elle très dynamique : les région que dans la moyenne des ré-
Dans la construction, l’activité surfaces mises en chantier en 2000 ont gions françaises (- 8 % contre – 1 %).
continue d’être très soutenue. Enregis encore crû de 8 % par rapport à 1999 Cette baisse a été particulièrement sen- -
trant une hausse de3%au dernier tri qui avait été une année tout à fait ex sible au troisième trimestre, qui a vu la- -
mestre par rapport au précédent, le ceptionnelle puisqu’elle avait connu suppression du millésime, mais le qua-
chiffre d’affaires de l’année 2000 pro une progression de près de 30 % des trième trimestre n’a pas davantage ap- -
gresse de 13 % par rapport à 1999, les surfaces non résidentielles mises en proché les niveaux records atteints
coûts des matériaux de construction chantier. La région avait en fait devan l’année précédente. Au total, la vi- -
s’accroissant de3à4% dans le même cé la croissance enregistrée au niveau gueur du premier semestre ne suffisant
temps. Cependant si les travaux d’en national durant l’année 2000 (+ 15 %). pas à compenser le recul du second, les-
tretien et d’amélioration, encouragés Si la demande est restée ferme pour les immatriculations de véhicules neufs
Selon la note de L’industrie des biens de consommation a
conjoncture d’avril enregistré de fortes progressions dans les
Agroalimentairepubliée par la secteurs de l’imprimerie et de la pharmacie,
Banque de France, où les carnets de commande restent bien
l’économie bas-nor- fournis. En revanche, l’avenir est préoccu-
mande s’est stabilisé à des ni- pant concernant le secteur de l’électroména-
veaux d’activité élevés dans les ger. Dans l’industrie automobile, l’activité Automobile
premiers mois de l’année 2001 après la reste soutenue et l’outil de production devrait
pause du dernier trimestre 2000. L’activité a rester toujours aussi sollicité dans les mois
repris sa progression sous l’impulsion d’une qui viennent. Dans les biens d’équipement,
demande intérieure affermie. Le marché à l’industrie des équipements mécaniques pâ- Biens intermédiairesl’exportation se maintient en tit d’une baisse de la demande
outre à un bon niveau. Les indus- extérieure, le marché intérieurQuelques difficultés
triels jugent leur production, en restant pour sa part stable. Laponctuelles
ce début d’année, supérieure à construction navale s’attend à
ce qu’elle était l’an dernier au premier tri- une accélération de son activité au second Biens d’équipement
mestre. Toutefois l’industrie agroalimen- semestre. Dans les biens intermédiaires, professionnel
taire en croissance depuis le début de l’activité continue de progresser de façon
l’année pourrait voir sa situation se retourner soutenue, à l’exception de celle des entrepri-
avec les problèmes que connaît la filière bo ses de composants électroniques qui inter- -
vine. De plus, si la production de volailles viennent en amont de la téléphonie et de Biens de consommation
reste à un haut niveau, l’abattage de porcs a l’équipement informatique, qui connaissent
de nouveau fléchi. L’industrie laitière bien un effondrement des commandes au sein
orientée depuis le début d’année a dû faire d’un marché désormais saturé.
face à une baisse de la demande liée à l’épi Soutenue par le rebond de la consommation- Artisanat
démie de fièvre aphteuse, tant sur le marché des ménages du premier trimestre, l’activité
intérieur, compte tenu des mesures sanitai- de l’artisanat devrait connaître une nouvelle
res, qu’à l’export, en raison de l’embargo sur accélération. Les artisans du bâtiment jugent
les produits à base de lait cru. d’ailleurs leur situation des plus favorables.
Construction
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n°

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents