Démographie des établissements parisiens
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Ce document, produit d’un partenariat entre la Direction régionale de l’Institut national de la statistique et des études économiques d’Ile-de-France et la Mairie de Paris, a donné lieu à la réalisation d’un article de 4 pages « Les créations d’établissements à Paris : un effet modéré sur l’emploi » Insee Ile-de-France à la page n° 276 - janvier 2007

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Langue Français

Extrait

Démographie des établissements
parisiens
Jean BRESNER et Florence GRESEQUE
Insee Ile-de-France
Ce document, produit d’un partenariat entre la Direction régionale de l’Institut national de la
statistique et des études économiques d’Ile-de-France et la Mairie de Paris,
a donné lieu à la réalisation d’un article de 4 pages
« Les créations d’établissements à Paris : un effet modéré sur l’emploi »
Insee Ile-de-France à la page n° 276 - janvier 2007
Juillet 2007Insee Ile-de-France Démographie des établissements
parisiens
Sommaire
Synthèse…………………………………………………………………………………………………………………………………….. 4
1 - De nombreux mouvements affectent le tissu productif parisien 4
1.1 - Le nombre d’établissements augmente de 16 % entre 1993 et 2004……………….. 4
1.2 - Equation démographique des établissements implantés à Paris………………………… 5
1.3 - Les nouvelles structures compensent les disparitions………... 7
1.4 - Zoom sur les 42 000 nouvelles installations dans la capitale 10
(créations et transferts entrants)…………………………………………………………………
122 - Paris perd 20 % de ses effectifs salariés entre 1993 et 2004
2.1 - Deux tiers des établissements parisiens gardent un effectif constant d’une année 12
sur l’autre………………...
2.2 - De nombreuses variations d’emplois dans les établissements créés, en croissance,
13
en déclin ou qui ont disparus……………………………………………………………..
2.3 - Fort impact des établissements pérennes sur l’évolution globale de l’emploi parisien…… 14
2.4 - Un secteur générateur d’emplois : les services aux entreprises………………………….. 15
163 - Devenir des établissements créés ou repris
3.1 - Champ de l’analyse des générations…………………………………………………………... 16
3.2 - Evolution des établissements par génération……………………………………………. 16
3.3 - La taille d’un établissement par ancienneté varie selon les secteurs d’activité…………… 22
3.4 - Baisse importante du nombre d’emplois salariés lors de la troisième année de vie 25
des nouveaux établissements……………………………..
3.5 - Les services aux particuliers plus résistants dans la capitale…………… 27
Annexe 1 - Définitions
Annexe 2 - Etude de quelques sous-populations……
Annexe 3 - Graphiques complémentaires
Annexe 4 - Table des figures…………………………………………………………………………………………………
28
Bibliographie
2Démographie des établissements
parisiens
Synthèse
Très nombreux sont les mouvements qui affectent le tissu productif parisien. Le renouvellement de ce tissu,
intéressant à mesurer et à étudier, montre une démographie des établissements plutôt dynamique.
Créations, développement et disparitions des unités de production sont au cœur des préoccupations
économiques locales. La création d’établissements implique-t-elle une forte création d’emplois ? Une mesure
des flux d’établissement et leur conséquence s’avère nécessaire pour répondre à cette question.
A Paris, comme dans toute l’Ile-de-France, les mouvements qui affectent le tissu productif (créations,
transferts, disparitions) concernent en moyenne un établissement sur trois. Malgré de très nombreux
mouvements, enregistrés entre 1993 et 2004 (3,5 fois le nombre moyen d’établissements sur la période), la
grande majorité des établissements demeurent actifs d’une année sur l’autre. En effet, 8 établissements
parisiens sur 10 sont des établissements pérennes, présents en début et en fin d’année.
Ce sont les petites structures de production qui sont les plus affectées par le renouvellement du tissu
productif parisien. Paris et la petite couronne représentent, en effet, la destination de trois quarts des
nouvelles unités de la région. Les créations pures de nouvelles structures représentent plus de 60 % des
arrivées et sont donc le moteur du dynamisme du tissu. Ces nouvelles unités sont, en moyenne, deux fois
plus petites que les établissements pérennes.
Les quatre premières années d’existence sont les plus périlleuses pour les nouvelles structures de
production. Après quatre années d’exploitation, ce sont un peu plus de la moitié des établissements d’une
génération d’établissements qui ont cessé leur activité (soit 54 %).
Globalement, l’emploi salarié diminue avec le temps. Malgré un dynamisme à la naissance et certaines
périodes de conjoncture favorable, les établissements parisiens ont perdu 170 000 emplois salariés (- 12 %)
entre 1993 et 2004. Environ deux tiers des établissements parisiens gardent un effectif constant d’une année
sur l’autre.
Les emplois créés dans les établissements en croissance sont quatre fois plus nombreux que ceux générés
par les créations et réactivations d’établissements : 27 500 emplois créés chaque année, en moyenne, dans
ces derniers contre près de 110 000 dans les établissements en croissance. La taille moyenne des
établissements croît régulièrement pour atteindre son maximum après huit années d’existence.
Les services aux entreprises, qui concernent un tiers des établissements actifs parisiens, est le secteur où la
croissance est la plus forte entre 1993 et 2004 (+ 43 % des établissements). Seule cette activité garde son
niveau d’emploi et affiche même une évolution positive de ses effectifs salariés (+ 7 %). Cependant,
l’analyse ne porte que sur l’emploi salarié des établissements, l’emploi non salarié du commerçant, artisan,
associé-gérant, ni celui du conjoint aidant n’est pris en compte. L’évolution des effectifs de certains secteurs,
comme le commerce de détail, n’est donc pas réellement prise en compte.
La création d’établissements reste un atout majeur pour le renouvellement du tissu productif. Pourtant, les
retombées sur l’emploi ne sont visibles que si ces nouvelles structures prospèrent. La pérennisation des
établissements renforce donc l’impact sur l’emploi.
L’étude porte sur les établissements des secteurs de l’industrie, du commerce et des services (champ ICS)
er erentre le 1 janvier 1993 et le 1 janvier 2004. Toutes les données proviennent de Sirene, le Répertoire des
entreprises et des établissements géré par l’Insee.
31 - De nombreux mouvements affectent le tissu productif
parisien
1.1 - Le nombre d’établissements augmente de 16 % entre 1993 et 2004
1.1.1 - Evolution globale
Début 2004, Paris compte 282 000 établissements actifs, soit 42 % des établissements franciliens. En
11 ans, la capitale a gagné 39 000 établissements, soit en moyenne 3 500 unités par an. Entre 1993 et
2004, le nombre d’établissements implantés à Paris augmentent de 16 % pendant que la petite et la grande
couronne enregistrent une hausse de 1,4 %. Après une forte diminution en 1993, liée au ralentissement
économique en Ile-de-France comme en province, le nombre d’établissements parisiens progresse
doucement puis plus régulièrement (+ 4 900 unités par an en moyenne entre 1997 et 2004). Cette
accélération semble conforme au dynamisme de la croissance économique francilienne. La forte
augmentation du stock d’établissements entre 2000 et 2001 témoigne d’une réelle reprise d’activité.
erFigure 1 - Etablissements parisiens au 1 janvier de chaque année
290 000
280 000
270 000
260 000
250 000
240 000
230 000
220 000
210 000
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements - Champ ICS
1.1.2 - Evolution sectorielle
L’évolution globale cache pourtant quelques disparités entre activités.
Les services aux entreprises, qui concernent un tiers des établissements actifs parisiens, est le secteur où la
croissance est la plus forte entre 1993 et 2004 (+ 43 % des établissements). Ce secteur est désormais le
principal secteur d’activité, bien devant le commerce alors que ces deux secteurs se partageaient, à part
égale, la moitié des établissements en 1993.
Le secteur du commerce est resté relativement stable ces dix dernières années et concerne encore 23 %
des établissements parisiens.
Bien que très peu présente sur le territoire (5 % des établissements), la construction, est un secteur en
croissance à Paris, surtout depuis 2000. Ce dynamisme doit être analysé avec prudence face à l’effet « boîte
aux lettres » de certains établissements domiciliés à Paris, mais dont l’activité se situe réellement en petite
ou grande couronne. Comme sur le reste du territoire francilien, l’industrie se montre en déclin dans la
capitale, en perdant 20 % de ses établissements durant

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