Les revenus déclarés par les Bretons en 2000 (Flash d Octant n° 87)
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En 2000, le revenu médian de la population des ménages bretons est de 13 600 euros par unité de consommation, montant légèrement supérieur à celui de la France de province. La Bretagne est la région où l'éventail des revenus est le plus réduit : le rapport entre les revenus les plus élevés et ceux les plus faibles est de 4,2 contre 5,2 dans l'ensemble de la province. C'est dans l'espace rural que l'on déclare les plus bas revenus, et dans l'espace urbain que l'on trouve les plus hauts ; cependant, ces derniers sont situés à la périphérie des villes et non dans les villes centres.

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Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

LE FLASH
Octant
Revenus
Numéro 87 - Juin 2003Fiscaux
Les revenus déclarés
par les Bretons en 2000
En 2000, le revenu médian de la population des ménages bretons
est de 13 600 euros par unité de consommation, montant légèrement
supérieur à celui de la France de province.
La Bretagne est la région où l’éventail des revenus est le plus réduit :
le rapport entre les revenus les plus élevés et ceux les plus faibles
est de 4,2 contre 5,2 dans l’ensemble de la province.
C’est dans l’espace rural que l’on déclare les plus bas revenus,
et dans l’espace urbain que l’on trouve les plus hauts ; cependant,
ces derniers sont situés à la périphérie des villes et non dans les villes
centres.
n 2000, la moitié de la province. Les régions Nord-Pas- L’éventail des revenus
population bretonne vit dans de-Calais, Midi-Pyrénées et Corse
10 % de la population bretonne vitEun ménage qui déclare un ont les revenus médians par UC les
dans un ménage au revenu par UCrevenu par unité de consommation plus faibles.
(UC) inférieur à 13 600 euros. Ce Au niveau départemental, l’Ille-et- inférieur à 6 200 euros (seuil du
revenu médian par UC (encadré Vilaine a le revenu médian le plus premier décile). Ce seuil de bas
revenus est toutefois supérieur,Définitions) est inférieur de plus de élevé avec 14 039 euros par unité
hormis en l’Alsace, à celui de300 euros à celui de la France de consommation ; viennent
métropolitaine. Cet écart est dû aux ensuite le Finistère, le Morbihan et toutes les autres régions
revenus élevés de la région enfin les Côtes-d’Armor avec métropolitaines. A l’opposé, 10 %
de la population bretonne vit dansparisienne : son revenu médian est 13 100 euros. En ce qui concerne
un ménage déclarant un revenusupérieur de 27 % au revenu les départements limitrophes, la
médian de l’ensemble des autres Loire-Atlantique (avec 13 958 par UC supérieur à 25 600 euros
régions. Après l’Ile-de-France, euros) se situe au niveau de l’Ille- (seuil du neuvième décile), alors
que ce seuil de hauts revenusviennent l’Alsace et la région et-Vilaine alors que la Mayenne
s’élève à 26 500 euros en province.Rhône-Alpes ; la Bretagne arrive en (12 775 euros) et la Manche
e e(12 434 ont un revenu La Bretagne ne se situe qu’en 145 position. Le revenu médian
breton est supérieur de 200 euros inférieur aux départements position pour cette tranche
au revenu médian de la France de bretons. supérieure de revenus. L’éventail
ISSN 1276-972X - CODE SAGE : FLASH8764 - PRIX : 2,20€Revenu fiscal médian par unité de consommation et La dispersion du revenu déclaré
par département en 2000 par département en 2000
Rapport inter-déciles
En euros par unité de consommation
6,215 600
5,213 400 (valeur France province)
12 400 4,4
 IGN - Insee 2003  IGN - Insee 2003
Source : INSEE - DGI - Revenus fiscaux localisés des ménages en 2000 Source : INSEE - DGI - Revenus fiscaux localisés des ménages en 2000
Revenus fiscaux déclarés par les ménages au titre de l’année 2000
Revenu fiscal par unité de consommation (uc) Structure du revenu fiscal
1 er 2 e2Médiane 1 décile 9 décile Rapport Part Part des
(euros/uc) (euros/uc) (euros/uc) des revenus retraites, pensionsinter-déciles
3d’activité (%) et rentes (%)
Côtes-d'Armor 13 099 5 810 25 025 4,3 67,7 28,5
Finistère 13 736 6 353 25 389 4,0 69,2 27,6
Ille-et-Vilaine 14 039 6 273 26 788 4,3 75,4 20,6
Morbihan 13 372 6 094 25 096 4,1 69,2 27,0
Bretagne 13 617 6 153 25 689 4,2 70,8 25,5
Province 13 426 5 122 26 498 5,2 71,7 24,4
France métropolitaine 13 949 5 152 28 657 5,6 73,4 22,7
1 : En Bretagne, la moitié de la population vit dans un ménage qui déclare un revenu fiscal inférieur à 13 617 euros par unité de consommation (uc).
2 : 10 % de la population vit dans un ménage qui déclare moins de 6 153 euros par uc et, a contrario, 10 % appartient à un ménage déclarant plus de 25 689 euros par uc. Le rapport entre ces deux seuils,
ou rapport inter-déciles, donne une indication sur la dispersion des revenus.
3 : Revenus salariaux et revenus des professions non salariées.
Source : INSEE - DGI - Revenus fiscaux localisés des ménages en 2000
des revenus est donc peu ouvert région, la part des revenus villes. Dans ces espaces à L’exemple de la capitale
en Bretagne. La région a d’activité est plus élevée en Ille- vocation résidentielle, la régionale et de sa périphérie
d’ailleurs, avec les Pays de la et-Vilaine (75,4 %) tandis que population des ménages les plus illustre bien ce schéma. La ville
Loire, la dispersion de revenus la celle des pensions, retraites est aisés présente des revenus par de Rennes affiche un revenu
plus réduite de toutes les régions plus forte dans les Côtes d’Armor UC comparables à ceux mesurés fiscal médian par UC, certes
métropolitaines. D’une manière (28,5 %). dans les villes. En revanche, les élevé (14 907 euros), mais
générale, l’éventail des revenus 10 % les moins favorisés y moins important que celui des
déclarés au fisc est glogalement Les revenus médians déclarent un revenu bien plus cantons qui l’entourent. Au nord
moins important dans le Grand élevé que dans les villes-centres. et à l’est, les revenus médiansles plus élevés
Ouest, le Centre et l’Est de la Par son parc de logement social des cantons de Betton et Cesson-en périphérie des villes
France que dans les autres plus développé, un marché du Sévigné dépassent 18 500 euros
régions, en particulier les travail plus porteur, un meilleur par UC. Dans le sud et à l’ouestLa carte du revenu médian par
régions du nord de la France, le maillage de services publics, la (cantons de Bruz, Mordelles), ilscanton et par unité de
pourtour méditerranéen et l’Ile- ville abrite en effet les personnes dépassent 15 800 euros. Lesconsommation affiche des
de-France. les plus démunies. La dispersion revenus médians des cantons deniveaux de revenus qui reflètent
Les revenus déclarés au fisc par des revenus est ainsi plus impor- Rennes-Nord-Ouest et Rennes-la logique d’urbanisation : les
les bretons sont principalement tante dans les villes-centres que Sud-Est approchent 17 000revenus médians les plus bas
constitués de revenus d’activité dans les cantons périphériques. euros. La population dessont dans l’espace rural, tandis
(70,8 %), mais aussi de retraites Les sept qui présentent ménages les moins aisés aque les plus élevés sont dans
ou de pensions (25,5 %) et de des éventails de revenus les plus déclaré moins de 7 500 eurosl’espace urbain. Cet espace
revenus du patrimoine ou autres ouverts sont des villes-centres où par UC dans le canton deurbain n’est pourtant pas
(3,7 %). Au niveau France de le rapport inter-déciles varie Rennes-Nord-Ouest, 9 800 danshomogène puisque les cantons
province, la répartition des entre 5,3 et 6,5 (Brest, Saint- le canton de Betton, contrepériurbains sont en général
revenus 2000 est quasiment Malo, Vannes, Dinan, Rennes, seulement 4 000 euros par UCcaractérisés par des revenus
identique. A l’intérieur de la Lorient et Saint- Brieuc). pour Rennes. On retrouve doncmédians plus élevés que dans les
2 INSEE Bretagne - Flash d’OCTANT - N° 87 - juin 2003Revenu fiscal médian par unité de consommation La dispersion du revenu déclaré
dans les cantons et les villes en 2000 par canton et ville en 2000
Rapport inter-déciles
En euros par unité de consommation
14 750 4,6
13 420 3,8
12 580 3,6
11 770 3,4 IGN - Insee 2003  IGN - Insee 2003
Source : INSEE - DGI - Revenus fiscaux localisés des ménages en 2000 Source : INSEE - DGI - Revenus fiscaux localisés des ménages en 2000
une périphérie «homogène à est plus faible que dans les autres sont à rapprocher de la faible Sévigné, Thorigné-Fouillard,
er ehauts revenus», tandis que la villes bretonnes : les 1 et 9 présence de professions libé- Pacé, Montgermont, Vezin-le-
ville-centre apparaît comme un déciles sont relativement bas rales, de cadres et de professions Coquet et Betton) ; Arradon
territoire où la dispersion de intellectuelles supérieures. En appartient au pôle urbain de(respectivement 3 980 et 24 780
revenus est une des plus forte de euros). En revanche, la ville de parallèle, l’espa

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