Grâce à son potentiel et à son savoir faire, la Franche-Comté a le plus fort taux de survie des entreprises du secteur industriel
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Grâce à son potentiel et à son savoir faire, la Franche-Comté a le plus fort taux de survie des entreprises du secteur industriel

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

www.insee.fr/fc nº 135insee-contact@insee.fr 09 72 72 4000 (tarif appel local) novembre 2011 Trois ans après leur création, les deux tiers des entreprises franc-comtoises, créées au cours du premier semestre 2006, sont encore actives. La Franche-Comté se place ainsi au neuvième rang des régions françaises. Si la survie d’une entreprise dépend de nombreux facteurs, le montant du capital investi à la création demeure l’atout majeur. Plus celui-ci est important, plus les chances de survie de l’entreprise sont élevées. Dans l’industrie, les entreprises créées en Franche-Comté sont les plus pérennes des régions métropolitaines. D’autres éléments peuvent favoriser la survie d’une entreprise, tels le diplôme du créateur ou son expérience dans l’activité. En septembre 2009, la Franche-Comté comptabilise 2 400 emplois générés par ces jeunes entreprises. En 2006, 3 700 entreprises et à celle de la France métro- Au sein de la région, les entrepri- ont été créées en Franche- politaine (66 %) et classe la ses du Territoire de Belfort sont (1) eComté. Le taux de création région au 9 rang des régions les plus pérennes. Leur taux de s’établit à 9,5 % contre 10,5 % métropolitaines. La survie survie à trois ans est supérieur en moyenne en province.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 16
Langue Français

Extrait

www.insee.fr/fc nº 135insee-contact@insee.fr
09 72 72 4000 (tarif appel local) novembre 2011
Trois ans après leur création, les deux tiers des entreprises
franc-comtoises, créées au cours du premier semestre 2006,
sont encore actives. La Franche-Comté se place ainsi au neuvième
rang des régions françaises. Si la survie d’une entreprise dépend
de nombreux facteurs, le montant du capital investi à la création
demeure l’atout majeur. Plus celui-ci est important, plus les
chances de survie de l’entreprise sont élevées. Dans l’industrie,
les entreprises créées en Franche-Comté sont les plus pérennes
des régions métropolitaines. D’autres éléments peuvent favoriser
la survie d’une entreprise, tels le diplôme du créateur ou son
expérience dans l’activité. En septembre 2009, la Franche-Comté
comptabilise 2 400 emplois générés par ces jeunes entreprises.
En 2006, 3 700 entreprises et à celle de la France métro- Au sein de la région, les entrepri-
ont été créées en Franche- politaine (66 %) et classe la ses du Territoire de Belfort sont
(1) eComté. Le taux de création région au 9 rang des régions les plus pérennes. Leur taux de
s’établit à 9,5 % contre 10,5 % métropolitaines. La survie survie à trois ans est supérieur
en moyenne en province. La à trois ans des entreprises de quatre points à celui des
Franche-Comté occupe ainsi comtoises créées en 2006 entreprises du Doubs, les moins
ele 18 rang des régions de est légèrement supérieure à pérennes de la région (71 %
province. Trois ans après leur celle des entreprises créées contre 67 %). En Haute-Saône
création, 68 % des entreprises quatre ans plus tôt. Celles-ci et dans le Jura, le taux corres-
franc-comtoises créées au n’ont pas été pénalisées par le pondant est de 69 %.
premier semestre 2006 sont fort ralentissement de l’activité
encore actives. Cette part est et la récession aiguë qui ont
légèrement supérieure à la marqué respectivement les (1) Rapport du nombre de créa-
tions d’entreprises sur le nombre moyenne de province (67 %) années 2008 et 2009. total d’entreprises.INSEE Franche-Comté - l’essentiel Nº 135 - novembre 2011
2
Un taux de survie dans la moyenne nationaleDès le démarrage du projet, le créateur
Taux de survie estimé à trois ans par régiona déjà une vision du devenir de son entreprise
Nord-Tous les créateurs, dont les entreprises sont encore actives en septembre 2009, Pas-de-Calais
n’ont pas vécu leurs trois premières années de façon identique.
En Franche-Comté, un créateur sur quatre avait pour objectif de sauvegarder son Haute- Picardie
Normandieactivité, un sur cinq de la développer et pour les autres de maintenir l’équilibre.
Basse-
Normandie Île-de-Ces proportions sont équivalentes aux moyennes de province. Lorraine
France AlsaceChampagne-Parmi les créateurs, qui ont effectivement développé leur entreprise au cours
Bretagne Ardenne
des trois premières années, près de sept sur dix avaient déjà cet objectif de
Pays dedéveloppement au moment de la création. Inversement, dans le même temps, Franche-Centrela Loire
Bourgogne Comtéparmi les créateurs ayant tenté de sauvegarder leur activité, seuls quatre sur
dix pensaient, dès la création, développer leur entreprise. Un quart avait déjà
une vision négative ou floue de leur devenir. Poitou-Franche-Comté :
Charentes68,1 %Le profil de ces créateurs, à l’avenir plus incertain, dégage une certaine fragilité. Limousin
Auvergne Rhône-AlpesParmi eux, la part des chômeurs, notamment de plus d’un an, et des créateurs France
métropolitaine :sans activité au moment de la création, est plus importante. De même, les
66,0 %projets nécessitant peu de moyens financiers sont proportionnellement plus
Aquitaine
nombreux.
Provence-Alpes-
Midi-PyrénéesLes créateurs, dont l’objectif était de sauvegarder leur activité, ont rencontré Côte d'Azur
plus de difficultés que les autres. Parmi eux, 17 % seulement n’ont pas eu de Languedoc-
Roussillonproblème particulier depuis la création, contre 37 % des créateurs d’entreprises Taux de survie (en %) Corse
en développement. Pour les créateurs ayant rencontré des difficultés, le problème 68,0 ou plus
de 65,0 à moins de 68,0le plus fréquemment rencontré est d’ordre financier et en second lieu d’ordre
moins de 65,0
commercial (respectivement 53 % et 35 %). En moyenne en province, les difficultés re eSource : INSEE (Enquêtes SINE 2006 [1 et 2 vagues])
de type commercial priment sur les difficultés financières (47 % contre 42 %).
Les créateurs ayant tenté de sauvegarder leur activité ont également rencontré plus souvent, dans une logique de ces entreprises régionales
deux fois plus de problèmes de trésorerie que les autres. De fait, la part de
de développement économique. atteint 83 %, soit la moyenne de
ces créateurs ayant réalisé des investissements est plus faible. Elle est de 76 %
Ils ont de ce fait plus de chances la province. Généralement, plus en Franche-Comté contre 60 % en moyenne en province. Dans certains cas, le
de survivre. En Franche-Comté, l’investissement de départ est éle-montant investi est également moins important.
une entreprise, dont le créateur vé, meilleures sont les chances de
investit au moins 80 000 euros à survie. Le palier au delà duquel le
Le montant du capital entreprise est favorisée par de la création, multiplie ses chances taux de survie reste stable est plus
investi à la création : nombreux facteurs, liés notam- d’être encore en activité au bout bas en Franche-Comté. Il se situe
un facteur déterminant ment aux caractéristiques de de trois ans. En effet, toutes cho- à 40 000 euros contre 80 000
(2)pour la survie de l’entrepreneur ou de l’entreprise. ses égales par ailleurs , celles-ci euros au niveau national.
l’entreprise L’atout majeur est le montant du sont trois fois plus élevées que
capital investi à la création. Les celles d’une entreprise dont le S’appuyer sur
Au niveau régional, comme au projets nécessitant les fonds les capital de départ est inférieur à le potentiel industriel
niveau national, la survie d’une plus importants s’inscrivent, le 4 000 euros. Le taux de survie de la région constitue
un véritable atout
Huit entreprises franc-comtoises sur dix ayant investi au moins 40 000 euros
à la création sont encore en activité trois ans plus tard Au-delà de ce facteur-clé, de
Taux de pérennité à trois ans selon le capital investi à la création
nombreux éléments contribuent
Montant en euros au succès d’une entreprise.
Ceux-ci peuvent être accentués
80 000 ou plus
par des spécificités régionales.
Ainsi, dans le secteur de l’in-
De 40 000 à moins de 80 000
dustrie, les entreprises créées
De 16 000 à moins de 40 000
(2) Les facteurs qui déterminent
De 4 000 à moins de 16 000 la survie d’une entreprise ne sont
pas indépendants les uns des
autres. L’analyse «toutes choses France de province
Moins de 4 000 égales par ailleurs» tient compte Franche-Comté
des interactions qui peuvent
exister entre les différents facteurs. 0 1020304050 60 70 80 90
Elle isole chacun de ces effets
En % afin d’estimer l’impact de chacun
re eSource : INSEE (Enquêtes SINE 2006 [1 et 2 vagues]) d’entre eux sur la survie.
© IGN-INSEE 2011INSEE Franche-Comté - l’essentiel Nº 135 - novembre 2011
3
Plus le créateur a un niveau de diplôme élevé, meilleures sont les chancesdans la région sont nettement
de survie de son entrepriseplus pérennes qu’en moyenne
Taux de pérennité à trois ans selon le diplôme du créateur
en province (82 % contre 69 %).
DiplômeÀ ce titre, la Franche-Comté est
Diplôme du supérieuren tête des régions métropoli-
non technique
taines. Elle le doit à sa culture
Diplôme technique
industrielle, caractérisée par du supérieur
des compétences et des sa-
Baccalauréat général
voir-faire solides. Toutefois, en
Baccalauréat techniquematière de créations, ce secteur
ou profe

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents