Grande distribution : la croissance de l emploi s accompagne d un recours accru au personnel masculin
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Grande distribution : la croissance de l'emploi s'accompagne d'un recours accru au personnel masculin

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Dans les années récentes, la grande distribution a créé beaucoup d'emplois. Les postes de travail sont encore majoritairement tenus par des femmes mais les grandes surfaces font plus largement appel aux hommes qu'auparavant. Le recours au temps partiel est très fréquent. Les écarts de salaires sont relativement importants entre hommes et femmes, entre salariés jeunes et plus âgés et selon le type de commerce. Les supermarchés se répartissent sur l'ensemble du territoire ; les hypermarchés se concentrent dans les espaces à dominante urbaine.

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Langue Français

Extrait

pour faire leurs achats. La fréquentationDans les ann?es r?cen es, la
est telle qu’un nouveau centre commer-
cial de grande taille a été implanté fin
1996 au nord de Marseille. Lieux de vie,
les centres commerciaux constituent aus
si d’importants pôles d’emploi.
Les nouvelles formes de vente en libre-
partiel est ?s fr?quent service sont apparues dans les années
soixante suite à l’expansion économi-
que des "trente glorieuses" qui s’est ac-
compagnée d’une forte croissance de
la consommation. Elles répondaient à
un phénomène de masse que le petit
commerce ne pouvait pas satisfaire. Li-
mitées au départ aux produits alimen
taires, elles occupent aussi désormais
une place prépondérante dans d’autres
secteurs comme le bricolage, l’équipe
ment du foyer ou les loisirs. mar h?s se onc en tre nt
En même temps, le paysage commer-
cial poursuit une profonde métamor
phose dans un contexte de concurrence
très vive. Les 81 hypermarchés et les
566 supermarchés de la région consti-
tuent la forme la plus répandue de
Véritable phénomène de société : de la grande distribution. Mais, nouveaux
très nombreux Marseillais fréquentent venus parmi les supermarchés, les
la zone commerciale de Plan-de- maxidiscomptes ont fait une percée
Campagne à la périphérie de la ville foudroyante puisqu’ils représentent
C INSEE 1998
tairemodirtis.menfive-?relatpetvailesfemmmauxho.treuencomantsbeau-porttmencoredeptypelelarge-lqunempselo?cartsetyp?g?snosercplu?eetLesd?emjeunposalari?sdereoentres,tenemmrfmaisupermarch?sgrandesLesplmerce.tcommmseparavantrau?tpearrettissentuveasur?unles?ensembmlededuerctae?rcoupritplooireLes;slesestra-hsyntpmajoeirentcuscadansdeslesmesespacess?esdomsurfacesinanontteusur-menbainappele.hontess?au-.eLtrecougrandesditsstrributLionsadecsalairespermarchés et les supermarchés n’ont
2
créé en 1997 que 14 000 dm e surfaces
2
nouvelles contre 42 000 m en 1993.
Chacun le sait, la grande distribution
fait largement appel aux femmes : début
1997, elles représentent plus de six em-
Cette transformation de l’appareil com- plois sur dix. Cette proportion atteint
mercial n’est bien sûr pas sans inci même 68 % dans les supermarchés et
dence sur l’emploi. Ce qui suit concerne 84 % dans les grands magasins. Cepen-
sa structure et son évolution dans la dant, l’emploi dans le commerce se
grande distribution non spécialisée : hy transforme. Certains postes de travail
permarchés, supermarchés, magasins sont de plus en plus proposés aux
populaires, grands magasins. hommes. Ainsi, dans chaque type de
commerce, les emplois masculins aug-
Le développement des grandes surfaces mentent régulièrement et plus rapide-
a entraîné une augmentation des effec- ment que les emplois féminins entreles trois quarts des ouvertures de super
tifs salariés. Entre 1990 et 1997, les 1990 et 1997. Cette "masculinisation"marchés en France et déjà le quart du
emplois de la grande distribution non des postes de travail s’observe dansparc régional. Ils se distinguent par un
spécialisée ont progressé de 37 %. Toustous les magasins où l’emploi pro-choix limité de produits à des prix par-
les types de commerce sont concernés gresse. ticulièrement bas.
sauf les grands magasins qui accusent
un recul de leurs effectifs. Cette pour De même, les commerces spécialisés de
suite de la création d’emplois résultetype bricolage, jardinerie, électroména-
en partie de la recherche par les com-ger, sports et loisirs ont nettement pro-
merçants d’une meilleure qualité degressé.
service au client. Début 1997, avec près La signification du nombre total d’em-
de 40 000 salariés, la grande distribu plois est à relativiser. En effet, en 1995,
tion généraliste concentre plus du tiers les postes de travail à temps plein à
des effectifs du commerce de détail l’année ne représentent que 30 % des
contre un quart début 1990. Dans le situations. La grande majorité des em-
Vaucluse, cette proportion est maxi- plois (sept sur dix) sont des emplois à
Entre 1982 et 1992, le nombre de petits male : un salarié sur deux. temps partiel ou (et) temporaires. Cela2
commerces de moins de 60 m a dimi-
nué au rythme annuel de 2 %, inférieur
à celui observé au niveau national (- 2,4 %).
Cela a surtout concerné les "bazars",
ces petits magasins qui vendent un peu
de tout. De même, les épiceries se sont
raréfiées. La concurrence des grandes
surfaces a été moins fatale aux maga-
2
sins de taille moyenne (entre 60 m et
2
400 m ) dont le nombre a progressé,
plus rapidement dans la région qu’en
France. Cependant, la grande surface
est ainsi devenue le lieu d’achat prédo-
minant. Entre 1982 et 1992, les surfaces
2
de plus de 400 m ont progressé de 3 %
par an (+ 4 % en France). La progres-
sion s’est poursuivie entre 1990 et
1997, se ralentissant néanmoins en fin
de période suite aux lois contrôlant plus
sévèrement l’extension ou l’implanta-
tion de grandes surfaces. Ainsi, les hy-
C INSEE 1998
d?vcialvencesmmm?hoaveauxantplusoaisarmord?soeicieen?fl?b?Parploisemnd?rionn?at-crgranLatmecomnysageortpaele?tesent?verrbouledsces?fai?sur?ndesvgrantLesunedistributiondugrandeclaedansacessalari?seemploiscomdesrceprogressionaiFortetjanviercom1eriaueASSEDICcon:eSources-1990?Azenappor100abaseessentnaneplrmepe?loisimp.d?esiumeePe.roppeeesaccoa-ProchaindSUDrINSEEatiEssentielsageN?e9a-Gestionldesorl'empsurltGrandeculdistributionpnontsp?cialis?eleEnsemblemecommercedded?td?taillAutressformesudeecommerceposdeed?tailmpIndiceantedet?deomipduProfe-AlperCedrur.onrSurtngueliomlyennsfmman?aices,tonupoineesteusslrvtdruecdnquchimefLedenafftrecomeedcialsacesForunetselpsrogoressiotndesde?gil?es.mploloip?rLade,re?gicoonerPonrconounvencte-sAlpoes-enC?teemds?eAzurfesrtd?tair?ss?quitp?eeurfAvdeecent109Ce00el0mees?mtpmplgo?i?st,ansfsmoiontpay8com,2m%rdieslces.cr?csedessdesalarfie?lsreddesleair?gsion,com
effetifspeut s’expliquer par le fait que certains1993. Cela a aussi favorisé lcréaa tion En moyenne, les personnes à temps
supermarchés et hypermarchés n’ont d’emplois. plein à l’année travaillent 38 heures par
pas le même volume d’activité continue semaine, ce qui est plus faible que ceux
en été ou en fin d’année, surtout en Les grandes surfaces emploient plus de qui ont un emploi à temps plein mais ne
Provence Alpes-Côte d’Azur où l’acti- jeunes de moins de 25 ans (plus du tiers sont pas présents dans le magasin tout
vité touristique est importante. Cela re- des postes de travail) et plus de salariés au long de l’année. Les personnes à
couvre une pluralité de situations qui du niveau de qualification "employé". temps partiel effectuent 25 heures de
dépendent du type de magasin, de l’âgeEn conséquence, le salaire net annuel travail, en moyenne également.
des salariés ou de la profession exercée.moyen est relativement faible. En 1995,
Ainsi, cette forme de situation se re- le salaire moyen est de 88 400 francs en
trouve plus souvent dans les supermar équivalent annuel. Mais un homme a
chés (74 %) et moins souvent dans les gagné 34 % de plus qu’une femme sa
grands magasins (67 %) ou les hyper lariée. Cet écart s’expque en pli artie par
marchés (68 %). des écarts de catégories socioprofes Les hypermarchés se concentrent sur
sionnelles et de types de commerce. Les tout sur la bande littorale de la région et
Les femmes sont aussi plus souvent plus grands écarts de salaires entre les y ont créé plus de 5 000 emplois entre
concernées que les hommes puisqu’elleshommes et les femmes s’observent 1990 et 1997. Ainsi, dans le Var, le
occupent 86 % des emplois à temps dans les supermarchés (40 %). nombre d’emplois de ces commerces a
partiel. Ce type d’emploi a toujours été doublé en l’espace de sept ans. Le ren-
relativement fréquent dans les grandes Ceux qui ont un contrat à temps completforcement récent de nouvelles infra
surfaces en raison des contraintes spé à l’année touchent une rémunération destructures routières (autoroute Toulon -
cifiques de cette forme de distribution 97 400 francs soit 12 % de plus que ceuxCuers notamment) est une des explica-
comme des horaires d’ouvertures plus qui travaillent à temps plein mais de tions.
larges. Il s’est trouvé renforcé après lesfaçon intermittente. C’est aussi 25 % deLes supermarchés se répartissent de
mesures d’allégement des charges so- plus que la rémunération de ceux qui façon plus homogène sur le territoire
ciales sur les bas salaires et pour l’em- travaillent tout au long de l’année mais régional tout en se localisant principa-
bauche à temps partiel à

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