HISTOIRE DE COMPTES LE FINANCEMENT DE RENAULT 1945-1992 Daniel ...

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HISTOIRE DE COMPTES LE FINANCEMENT DE RENAULT 1945-1992 Daniel ...

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• Publié par: urejofih
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• Langue: Français

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CAHIER N°13

 

HISTOIRE DE COMPTES LE FINANCEMENT DE RENAULT 1945-1992  

 

Daniel FIXARI    

 

Octobre 1997 

          N°1         N°2                 N°3         N°4         N°5         N°6         N°7                 N°8            N°9         N°10         N°11       N°12        

C AHIERS DE R ECHERCHE DU CGS  Numéros déjà parus  

F. ENGEL, J.C. MOISDON, D. TONNEAU Contrainte affichée ou contrainte réelle ? Analyse de la régulation du système hospitalier français. D. FIXARI et A. HATCHUEL Faut-il compléter le modèle japonais ? La reconstitution d'une doctrine industrielle chez Renault. F. AGGERI Quels enjeux pour le calcul économique : décider ou apprendre ? J.C. MOISDON, B. WEIL Groupes transversaux et coordination technique dans la conception d'un nouveau véhicule. D. FIXARI, J.C. MOISDON, B. WEIL Rêver l'organisation, vivre l'informatique ? Le cas du Ministère du Travail. F. KLETZ, D. TONNEAU Le travail en représentation : l'élaboration d'une grille de classification, dans un organisme culturel. D. FIXARI, J.C. MOISDON, F. PALLEZ Gérer en évaluant - Le rôle du Comité National de la Recherche Scientifique. D. FIXARI, Ph. LEFEBVRE La qualité par contrats - Le cas de l'eau potable F. ENGEL, D. FIXARI La cohérence par les études ? - Planifier la gestion de l'eau M. NAKHLA, L.G. SOLER Contrats internes, coordinations et pilotage économique de projet (disponible également en anglais)   F. AGGERI, A. HATCHUEL, P. LEFEBVRE La naissance de la voiture recyclable - Intervention de l'Etat et apprentissages collectifs D. FIXARI, J.C. MOISDON, B. WEIL Former pour transformer - La longue marche des actions de requalification D. FIXARI, F.KLETZ, F. PALLEZ La gestion des institutions culturelles est-elle specifique ? A. DAVID Structure et dynamique des innovations managériales

    RESUME     Cette note, en analysant sur une très longue période comment une entreprise particulière, Renault, a financé ses investissements, vise à illustrer concrètement pour des non spécialistes, ordres de grandeur à l’appui, des mécanismes qui renvoient à plusieurs problématiques de recherche. Celles tout d’abord des historiens d’entreprise et des économistes industriels, confrontés à l’interprétation de l’information chiffrée produite par les entreprises sur elles-mêmes dans le cadre de conventions comptables complexes et évolutives. Celles des comptables ensuite, qui réfléchissent à des conventions collant le mieux possible aux réalités économiques et assurant le maximum de transparence vis à vis des observateurs extérieurs à l’entreprise. Celles des théoriciens de la finance enfin qui, se centrant sur le fonctionnement des marchés financiers et les méthodes d’évaluation des entreprises, laissent dans l’ombre la pratique des directions financières et les contraintes qui modèlent cette pratique.   Mais elle vise aussi tous ceux qui s’interrogent de plus en plus sur la fiabilité et la pertinence des résultats affichés par les entreprises, après peut-être avoir surestimé leur signification. Enfin, s’agissant, sur la période considérée, d’une entreprise publique du secteur concurrentiel supposée gérée selon des critères différents du secteur privé, avec des relations particulières à l’actionnaire Etat, l’analyse des chiffres devrait permettre d’étayer ou non le rôle de ces spécificités.   Dans une première partie sont reconstitués à partir des comptes les différents flux à équilibrer, ressources provenant des marges, de l’Etat et de l’endettement, emplois en investissements industriels et financiers. On peut alors distinguer un certain nombre de phases dans la façon d’assurer cet équilibre dans le pilotage stratégique des investissements, et mettre en évidence, outre la variation cyclique des marges, une tendance lourde d’insuffisance moyenne de ces marges qui a rendu la tâche des financiers très délicate.   Dans une deuxième partie des gros plans sont faits sur l’importance des effets des conventions comptables et de leurs évolutions, en particulier à partir du début des années quatre-vingt, coïncidant avec une période très difficile pour l’entreprise, et pour l’établissement des comptes consolidés. Sont également analysés en détail les effets complexes de l’intervention de filiales financières dans les investissements réalisés en Amérique et du transfert vers ces filiales du patrimoine de la Régie. Ces gros plans permettent d’apprécier les difficultés rencontrées dans la recherche de la transparence des comptes et de s’interroger sur la façon dont la tutelle et les financeurs ont pu les interpréter.