Notes-Cours-6
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MAT 563 - Notes cours 6 1 mars 2010Classes de Pontryagin Complexification d’un fibre reel SoitE unR-espace vectoriel. Le complexi e de E est leC-espace vectorielC E. L’application EE ! C E; (x;y)7! 1 x +{ y estR R R Run isomorphisme deR-espaces vectoriels. Ceci conduit a une de nition tresconcrete du complexi e de E : le groupe abelien sous-jacent est EE estla multiplication par un scalaire complexe est de nie par la formule(a +{b):(x;y) = (ax by;bx +ay) :Il est clair que si leR-espace vectorielE est dimension nie alors il en est dem^eme pour le leC-espace vectorielC E et que l’on a :Rdim (C E) = dim E :C R R Soit F un C-espace vectoriel. On rappelle que l’on de nit un nouveauC-espace vectoriel, noteF et appele conjugue deF , de la fa con suivante. Legroupe abelien sous-jacent a F est encore F mais la multiplication par lesscalairesCF!F est ( ;x )7! x .Soit E un R-espace vectoriel. Alors le complexi e de E et le conjugue ducomplexi e de E sont deuxC-espaces vectoriels canoniquement isomorphes.Precisement : l’applicationEE!EE ; (x;y)7! (x; y)induit un isomorphisme deC-espaces vectorielsC E = C E :R R1 SoitF unC-espace vectoriel. On note reF leR-espace vectoriel sous-jacenta F . Il est clair que si leC-espace vectoriel F est dimension nie alors il enest de m^eme pour le leR v reF et que l’on a :dim reF = 2 dim F :R CSoit E un R-espace vectoriel. Il est clair egalement que l’on a un isomor-phisme ...

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MAT 563 - Notes cours 6
Classes de Pontryagin
1mars2010
Complexificationdunfibr´er´eel SoitEunR-ecevseapl.ieorctlempcoLeede´ixEest leC-espace vectoriel CRE. L’applicationEECRE ,(x, y)7→1Rx+ıRyest un isomorphisme deR-seels.torisvecpaceenua`tiudnociceCs`etrontinied´ concr`eteducomplexi´edeEectnsetgel:puoreab´eliensous-jaEEest lamultiplicationparunscalairecomplexeestd´enieparlaformule (a+ıb).(x, y) = (axby, bx+ay). Il est clair que si leR-espace vectorielEest dimension finie alors il en est de meˆmepourleleC-espace vectorielCREet que l’on a : dimC(CRE) = dimRE .
SoitFunCorctveceraOnl.ieuqelleppe´dnolenitunnouveauseap-¯ C-espace vectoriel, noteFtaeelppco´egujnde´ueF.eeLavtnsdn,iu¸faaolce groupeab´eliensous-jacenta`Fest encoreFmais la multiplication par les ¯ scalairesC×FFest (λ, x)7→λx. SoitEunRde´ixeleleov.aAcetloreicmpcolsepr-seEocelteu´ednjugu complexie´deEsont deuxC-espaces vectoriels canoniquement isomorphes. Pr´ecis´ement:lapplication EEEE ,(x, y)7→(x,y) induit un isomorphisme deC-espaces vectoriels CRE=CRE .
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SoitFunCOn note re-espace vectoriel.FleR-espace vectoriel sous-jacent `aFest clair que si le. IlC-espace vectorielFest dimension finie alors il en estdemˆemepourleleR-espace vectoriel reFet que l’on a : dimRreFdim= 2CF . SoitEunR-moronusionaquelmentgalee´rialctselI.leiorctvecepaes-phisme canonique deR-espaces vectoriels re(CRE) =EE . Lesfoncteurscomplexicationetespacevectorielre´elsous-jacentsont relie´sparlisomorphismedadjonctionsuivant: HomR(E,reF) = HomC(CRE, F). L’isomorphisme canonique ci-dessus montre que l’on dispose de deux homo-morphismes canoniques deC-espaces vectoriels ¯ CRreFF ,CRreFF .
Proposition.Le produit des deux homomorphismes ci-dessus ¯ CRreFFF est un isomorphisme deC-espaces vectoriels. D´emonstration.Il suffit de se convaincre de ce que l’homomorphisme deR-espaces vectoriels sous-jacentsFFFFOr onest un isomorphisme. constate qu’il s’agit de l’homomorphisme (x, y)7→(x+ıy, xıy).Soitξbnu.leLelrieer´evr´toecelix´eocpmdeξ,not´eCRξestle´rbe vectorielcomplexed´enimutatis mutandisadsnde.ec`eipr´cequ Onpeutparexempleproce´derdelafac¸onsuivante.Onpose: – B(CRξ) = B(ξ) ; – E(CRξ) = E(ξ)×E(ξ). B(ξ)
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La projection E(CRξ)B(CRξ) est induite par la projection E(ξ)B(ξ). Parconstruction, la fibre de E(CRξ)B(CRξ) en un pointxde B(ξ) est Ex(ξ)×Ex(ξ) que l’on munit d’une structure deC-espace vectoriel commepr´ec´edemment,detellesortequelona Ex(CRξ) =CREx(ξ).
Onpeutalternativementproc´ederdelafac¸onsuivante.SoitR(ξ)er´ble desrepe`resdeξrappelle que R(. Onξ`ndaortinuaetcoistmunidued)e groupe GLn(R),nltnanaree´dngisidem(gal)nedsnoiξ, que la projection canonique R(ξ)R(ξ) est un GLn(R-)droite)etquelonrbe´rpniicap(la` aunhome´omorphismecanonique n E(ξ) = R(ξ)×R. GLn(R) On pose n E(CRξ) := R(ξ)×C. GLn(R) Lelecteurauraacoeurdev´erierquelesdeuxde´nitionsdonnentlemˆeme objet ! Soitηnub´rveevtcrbe´rle´roeielleirotceexelpmocn´ead.Lundioit sous-jacent,encorenot´ereξvi´entdee.tse, Soientξnub´rveceotirelr´eeletηveceotirleocpmelxe.Onalesunbr´ proprie´te´ssuivantes: – rang(Cξ) = rangξ; C RR CRξ=CRξotcevse´mocsleirdeesexplsebai(rphisomoebrsmed B(ξ)) ; – rangreη= 2rangη; R C – re(CRξ) =ξξhirpedsm(imosootceleirrbevse´eebaselsdsr´e B(ξ)) ; CRreη=ηηeedsmhirpmoso(icsleirotcevse´rblpmo¯sexeed base B(η)).
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D´efinitiondesclassesdePontryagindunfibr´evectorielre´el diff´erentiable SoitξbliaLee.r´becevirotocleelpmexunbr´evectorile´reedlie´ertnCRξ estaussidi´erentiable,sibienquelonpeutconside´rersesclassesdeChern 2k ck(CRξ)H B(ξ). L’isomorphismeCRξ=CRξectorielebr´esvdesabedsexelpmocs B(ξ) implique k ck(CRξ) = (1) ck(CRξ). Onend´eduitck(CRξ) = 0 pourkimpair. On pose k pk(ξ) := (1) c2k(CRξ) Onvoitdoncquelonpeutassocier`atoutbre´vectorielr´eeldi´erentiableξ une suite de classes de cohomologie 4k pk(ξ)H B(ξ), kN, appele´esclasses de Pontryaginire´´tseL.serppoesdeCherdesclass-nen traıˆnentformellementcellesdesclassesdePontryagin. 1.On a p0(ξ) = 1 et pk(ξ) = 0 pour 2k >rangξ. 2lit´e)arutaN(.Soientξetηduexrbe´rse´leisdre´eiantesblsnO.oppues quilexisteundiagrammedapplicationsdi´erentiables F E(ξ)−−−→E(η)   y y f B(ξ)−−−→B(η) tel que pour tout pointxde B(ξ) l’application Ex(ξ)Ef(x)(η) induite par Fmosinutsemsihproeanceairlin´orsoe.Alk(ξ) =fck(η). Variante.Soientξetηdxuee´rbe´rsseO.snpuopesuqiellsdi´erentiabl existeuneapplicationdi´erentiablef: B(ξ)B(η) et un isomorphisme ξ=f ηeˆmedsle(Besabembr´eedetorisveci(osihmsomprξ)). Alorson a ∗ ∗ ck(f η) =fck(η). 4
3ivit´e)tiplicatluM(.Soientξetηemessurlamˆentiablesleiddx´ubre´rse´ree base. Alorson a : X pk(ξηp) =i(ξ)pj(η). i+j=k
4´ebrnaut`enac-jsuoslee´re´rbudaginntrydePossesC(al-complexedi´eren tiable).Soitηosroannur´bomecexplAle. X k+i pk(reη() =1) ci(η)cj(η). i+j=2k
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