Les équipements de proximité connaissent des évolutions contrastées.
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Evolution et répartition des commerces et services de proximité. Taux d'équipement en 1980 en pourcentage. Evolution 1980 - 1998 des hypermarchés ou supermarchés. Concentration de la population et des équipements. Equipement en médecin, infirmier, pharmacie en 1998. Graphiques, cartes.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

services de proximité
Les équipements
de proximité connaissent
des évolutions contrastées
Trois commerces locaux satisfont dans un quart des communes deChantal Desbordes
les besoins alimentaires : la la région trouvent ces activitésRégina Pagnoux
boulangerie, la boucherie et sur place. En 1980, le tiers des
l'alimentation générale communes disposaient de
supérette. Aujourd'hui, près des l'ensemble de ces commerces
deux tiers des Limousins répartis qui desservaient trois quarts de
En vingt ans, les
commerces et services
de proximité ont subi MOINDRE PRÉSENCE POUR LA MAJORITÉ DES ÉQUIPEMENTS
de fortes évolutions 100
dues tant aux commerces alimentaires
métiers de la santé
90 mutations artisans du bâtiment
autres services et commerceséconomiques et
80
démographiques,
qu'aux changements 70 Amélioration de la situation
d'habitudes des
tabac
60 menuisierconsommateurs. Même
point presse
s'ils demeurent maçon
50
poste plâtriernécessaires dans les garage
plombier épicerie-superettebourgs, en assurant à boulangerie40
la population rurale électricieninfirmier
carburantcoiffeur30 un meilleur cadre de médecin boucherie
pharmacievie, nombre d'entre eux
20
ont disparu depuis
grandes
Détérioration de la situation surfaces1980. Seul le secteur de 10
la santé fait exception
à ce constat négatif. 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Taux d'équipement en 1980 (en %) source : Insee - inventaires communaux 1980-1998
Lecture du graphique : en 1980, 24 % des communes disposaient d'au moins un médecin ; en 1998,
avec un taux d'équipement de 27 %, la situation s'est améliorée.
6 r insee limousinr 6
Taux d'équipement en 1998 (en %)la population régionale. Dans un communes n'excédant pas 700
cinquième des communes de la habitants, étaient dans cette services itinérants. Seule une
région dont la taille moyenne est situation et pénalisaient deux cinquantaine de communes
de 2 900 habitants, leur présence fois moins de Limousins. mentionnent l'existence de
conjointe demeure stable entre commerces proposant des rayons
1980 et 1998. La raréfaction Concentration des complémentaires à leur activité
s'observe davantage dans l'est de équipements principale : produits d'épicerie,
la région. rayon viande ou dépôt de pain.
Dans les bourgs disposant d'un Pour suppléer l'absence d'un Au contraire, les services
seul équipement, c'est l'épicerie commerce, les habitants peuvent itinérants correspondants
supérette qui domine alors qu'en cependant bénéficier d'un rayon circulent dans 85 à 95 % des
vingt ans, elle a disparu de 200 dans un autre magasin et des
communes limousines. La
boucherie n'existe quasiment
ÉVOLUTION NÉGATIVE POUR PLUS DU TIERS DES COMMUNES
pas seule. Même parmi les
communes avec deux
commerces, elle est peu
présente. Ce sont les communes
avec la boulangerie et le magasin
d'alimentation qui prévalent.
Très rares sont les bourgs qui
peuvent se réjouir de
l'installation d'un ou de
plusieurs de ces équipements :
une vingtaine tout au plus.
Pour de nombreuses communes,
l'un, voire les trois commerces
ont disparu de leur territoire sur
la période. Néanmoins, quelques
uns de ces bourgs ont dans le
même temps profité de
l'implantation d'un supermarché
Évolution 1980-1998
des trois commerces de baseou hypermarché.
gain
inexistence des 3En 1998, la moitié des
perte
stabilité de 1 ou 2communes, toutes inférieures à
stabilité des 3
1 000 habitants, sont démunies
Évolution 1980-1998
des hypermarchés ou supermarchésdes trois commerces
stabilité
apparitionalimentaires. Cela concerne un
disparition
limite communaleLimousin sur huit. En 1980,
seulement un tiers des
source : Insee - inventaire communal 1998
insee limousin r 7 r 7
zzy{zzyyz{yz||yz{{yz{|z|{y|{yy{yyy{{||{zy|z{y|{{z|z|zz||zzy||z{|yz|z|zz|zzzyzyyy{y{z{y||z{zy|z{|zz|yzz{||yyz{{|y{zz{zy{{y{yyyzy|y|{y{|zz|{zy|z|zz{|z{||yz{|zzy|{y{z{yy{y{{{y{y|y{|yy|{y{{{{{{|yyzy|{z{yz{|zzy|||||y|z|zy|z|{z|zy|zyy{{yy{yz|y{||{{|{{|yy{y{yz{{|zyy{z{||||yzy{{|z|zz||z|zy|z|zyz|z|{z{yyz|Six équipements biencommunes. Cependant, ces surfaces, quitte à parcourir
pratiques sur placeservices de substitution sont davantage de kilomètres. Une
bien souvent jugés insuffisants. vingtaine en moyenne. En 1980,
Le point de vente d'unLes Limousins, n'ayant ni 36 communes possédaient au
quotidien, la poste, le bureau del'équipement ni le service sur moins un super ou hyper. Vingt
tabac, le coiffeur, le garage et laleur commune doivent parcourir ans plus tard, elles sont deux fois
station service sont des servicesen moyenne de 7,5 à 7,9 km pour plus nombreuses. Les
de proximité importants pour laacheter pain, farine ou steak. équipements alimentaires, au
vie locale. En vingt ans, leurLe paysage commercial s'est lieu de se disperser sur le
présence a régressé sauf pour ladonc transformé avec territoire, se concentrent en
poste et le salon de coiffure quinotamment la forte implantation quelques points. En effet, les
affichent un statu quo. Lades supermarchés et trois quarts de ces communes
détérioration de la situation esthypermarchés. Aujourd'hui, les possèdent également une
significative pour le bureau deconsommateurs regroupent leurs boulangerie, une boucherie et
tabac, qui disparaît de 195achats et se dirigent une alimentation générale
communes. Constat identiquemassivement vers les grandes supérette.
pour le carburant et les garages
pour lesquels la concurrence des
DES INÉGALITES D'IMPLANTATION grandes surfaces est manifeste.
Enfin, la possibilité d'acheter
son journal sur son lieu de
résidence n'est plus offerte dans
148 communes. Ces disparitions
affectent principalement des
communes de moins de 600
habitants. Néanmoins, 90 % des
Limousins trouvent des
cigarettes et des journaux sur
leur commune et 75 % de
l'essence. Dans le classement de
ces six équipements, les trois
premiers restent inchangés.
Toujours en tête malgré une
moindre présence, le bureau de
tabac avec un peu moins des
deux tiers des communes
équipées, suivi du point presse.
Équipement en médecin,
infirmier, pharmacie en 1998 Le garage et la poste sont
présents dans près de la moitié
des communes. Le carburant est0
1 installé dans un tiers des2
3 communes, précédant le salon
de coiffure, dernier comme en
Chef-lieu de canton 1980. Les habitants qui n'ont pas
à côté de chez eux ces servicesLimite cantonale source : Insee - inventaire communal 1998
r insee limousin88 r santé sur place doivent parcourir en vingt ans, ils figurent parmi s'en ressent donc. En effet, un
en moyenne 7,5 km pour trouver les activités dominantes des Haut Viennois est distant de ces
la pharmacie et 7,7 km pour le communes. En effet, ils sont activités de 7,8 km, un Corrézien
médecin et l'infirmier. présents dans quatre communes de 8,6 km et un Creusois de 9,4
limousines sur cinq et km. Le niveau d'équipement des
Encore au moins un permettent à 97 % de la chefs lieux de cantons est
artisan du bâtiment population d'être desservie sur moindre que pour l'ensemble des
dans 4 communes sur 5 place pour au moins une de ces autres services de proximité.
cinq activités. Les vingt années écoulées n'ont
Autres services de proximité Plus d'une commune sur six a pas fait évoluer 55 communes
importants pour les petites gagné un ou plusieurs qui, ne possédant aucun des
communes : les artisans du équipements. services en 1980, en sont
bâtiment tels que maçon, Ces cinq artisans sont présents toujours dépourvues en 1998.
menuisier, plombier, plâtrier simultanément dans 133 Même si aucune commune n'a
peintre, électricien. Bien que communes contre 171 en 1980. eu à subir la perte des cinq
leur situation se soit détériorée La distance à ces équipements professions simultanément, 40 %
enregistrent le départ d'un ou
plusieurs de ces métiers. Dix
communes en ont même perdu
LES ARTISANS PLUS PRÉSENTS SUR LE TERRITOIRE
quatre. Les causes sont triples :
diminution de la population,
communes voisines déjà très
bien équipées ou qui ont gagné
au moins un équipement et
concurrence des entreprises
générales du bâtiment. Les
baisses les plus sévères
concernent le maçon et le
menuisier pour lesquels le
nombre de communes équipées a
chuté respectivement de plus de
18 % et de plus de 16 %. Ces deux
métiers ont déserté

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