NOTRE PREMIER ARRET A FRIBOURG: L ELITE “VERTE” D ALLEMAGNE ...
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NOTRE PREMIER ARRET A FRIBOURG: L'ELITE “VERTE” D'ALLEMAGNE ...

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1
NOTRE PREMIER ARRET A FRIBOURG:
L’ELITE “VERTE” D’ALLEMAGNE
Traduction: Franck Marion
Nous sommes venus à Fribourg pour comprendre comment cette ville est devenue la capitale
verte de l'Allemagne et la Ville européenne de l'année 2010 pour le développement urbain
durable. Même à l'EXPO de cette année à Shanghai, la ville a fait la promotion de son rôle de
leader en matière de durabilité.
Le Professeur
Wolf Daseking
En arrivant à la gare de Fribourg, vous ne seriez pas capable de deviner que vous êtes dans
une ville qui a choisi d'être différente. Le Professeur Wulf Daseking, le directeur de la
planification de la ville depuis 20 ans, nous explique le lendemain dans une interview :
"Fribourg n'a pas d'industrie, Freiburg ne pouvait fonctionner comme un centre de distribution
de marchandises comme il n'y a pas beaucoup de grandes villes autour d'elle. Niché près de la
frontière suisse et française, Fribourg a toujours eu un caractère international et en tant que
ville universitaire, il a été depuis un centre d'intellectuels. Après le premier choc pétrolier en
1973, l'Allemagne a décidé de développer son énergie nucléaire. Lorsque la première centrale
nucléaire devait être construite à Fribourg, l'élite intellectuelle de la ville se révolta. Le
prochain choc est venu en 1986 avec la catastrophe nucléaire de Tchernobyl." Les sujets de
l'environnement ont attiré de plus en plus l'attention des médias. Un cercle autour de
l'architecte Rolf Disch a décidé de développer des alternatives à l'énergie nucléaire. Comme
nous utilisons 40% de notre énergie dans nos immeubles, Disch a développé la maison en
surplus d’énergie dans les années 1990.
Différente des maisons à basses énergie ou des maisons passives qui viennent d'une plus
faible consommation d'énergie que les maisons de construction traditionnelle, la maison en
surplus d'énergie produit de l'électricité. Sa consommation de chaleur se fait avec une
installation photovoltaïque et thermique grâce à des capteurs solaires sur le toit. Cette énergie
est
injectée
dans
le
réseau
public
et
à
son
tour,
génère
des
revenus.
Disch a aussi construit l’"Heliotrope", sa propre maison qui est alimenté par l'énergie solaire,
avec un bouclier solaire tournant pour capter un maximum de soleil. Pour son travail, Disch a
reçu entre autres le Prix mondial de l'énergie en 2003 et le Prix solaire européen en 2002.
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