Paul-Loup SULITZER, parle du marché immobilier
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Paul-Loup SULITZER, parle du marché immobilier

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Pàul-Loup SULITZER, pàrle du màrcHé immobilier
propos recueillis pàr Pàtrick ChaPPEy pour Imàx immobilier
PC: Vous êtes reconnu en tant qu’écrivain à succès et en tant qu’hommes d’affaires. Ce rapport à l’argent qui transpire dans la plupart de vos «thrillers financiers» fait souvent référence à la politique internationale, au blanchiment d’argent, aux différents cartels, et vos romans Money, Cash et Fortune content les exploits et les revers d’un homme d’affaires «justicier». D’après vous, le marché immobilier pourrait-il servir aujourd’hui de toile de fond à un nouveau roman financier?
PLS: Le Marché international de l’immobilier que cela soit aux Etats-Unis, en France, en Inde, en Chine ou en Grande-Bretagne pourrait tout à fait servir à un roman car l’immobilier est devenu la toile de fond de l’Argent et des financiers. Avec l’Or, les produits agroalimentaires et pharmaceutiques, l’immobilier est l’un des investissements les plus prisés. C’est un placement clé, surtout en temps de crise, valeur refuge qui face à l’Inflation ou la déflation reste solide. C’est un outil actif de la cité, un créateur d’emploi et un élément moteur. Comme on dit: «quand l’immobilier va, tout va bien. »Je vous citerai un exemple simple: Il y a eu la révolution française, la guerre de 70, la guerre de 14/18, 39/40 et l’immobilier a dans le temps toujours été gagnant. C’est un investissement qui ne baisse que très rarement quand il est bien placé. A Paris, il reste une valeur sûre.
PC: Si plus sérieusement, on oublie le côté romanesque, pensez-vous possible aujourd’hui de faire fortune dans ce domaine en tant qu’investisseur?
PLS: Je pense que l’immobilier reste la base de toutes les fortunes. Dans toutes les grandes fortunes mondiales, l’immobilier a une vaste place. Depuis des années, l’investissement immobilier a toujours fait la fortune de ceux qui la pratiquaient. Les acheteurs de biens depuis 1970 sont dans une situation extrèmement confortable. Sans parler des loyers issus de ces acquisitions qui n’ont cessé d’avoir un rendement notable. Personnellement, j’ai acheté 300 m² rue de Varenne (7è arrdt) pour 5 Millions de Francs il y a 15 ans. J’ai fait depuis 1,5 Millions d’€uros de Travaux, cela vaut aujourd’hui minimum 6 Millions d’€uros. C’est louable 300 000 €uros / an et donc procure une rentabilité de 5%. En tant de crise, Paris reste Paris. Combien d’étrangers veulent un pied-à-terre à Paris: les gens du Moyen-Orient, les Russes et demain les Chinois et les Indiens.
PC: J’ai lu que vous vous étiez lancé dans l’immobilier à une certaine époque, quelle expérience en avez-vous retiré? Une anecdote peut-être?
PLS: J’ai eu des expériences dans l’immobilier au niveau français et international notamment aux Etats-Unis il y a 30 ans. Mais avant cela, j’ai eu plusieurs hectares en bord de mer à Saint-Tropez, et si on regarde dans le temps une maison qui valait 1 Million de Francs en 1969, en bord de mer à Pampelonne vaut aisément 15 Millions d’€uros aujourd’hui. On peut constater que Saint-Tropez, Courchevel ou Antibes sont des lieux intéressants comme Paris. Ce sont des lieux très convoités par les Américains, les Chinois … et les plus-values depuis les Années 60 ont été colossales. C’est la même chose dans beaucoup de régions en bord de mer où la plus-value a pris de manière exponentielle.
Patrick Chappey - Octobre 2010 Imax 20, rue Caulaincourt - 75018 Paris 01 53 09 29 09
PC: Quelles sont les principales différences entre le marché immobilier tel que vous l’avez connu lorsque vous avez commencé dans ce domaine, et aujourd’hui?
Paul-Loup SULITZER
PLS: D’abord les prix ont considérablement évolué à la hausse. Le choix limité du logement face à une constante augmentation d’Acquéreurs fait que cela ne peut que grimper. On parle de la solvabilité des Clients. Il est possible que le choix se raptisse. On diminuera la surface et donc sa façon de vivre. Ensuite, la mondialisationafaitquelemarchéimmobiliers’estconsidérablement élargi. On le voit sur de nombreux Arrondissements de Paris (les Champs Elysées, le 6è, 7è, 8è Arrondissement...), la Côte d’Azur, beaucoup d’étrangers (Japonais, Américains …) achètent.
PC: Les taux d’intérêts pour les emprunts immobiliers ont atteint leur plus bas niveau depuis l’après-guerre. Vous en pensez quoi?
PLS: Si on peut emprunter dans de bonnes conditions et acheter des biens immobiliers bien placès, c’est une opportunité incroyable. Pour des raisons démographiques et géographiques, je suis certain qu’en investissant dans l’immobilier, on joue gagnant dans les 8/10 ans.
PC: Votre succès, comme on peut le lire ci et là, s’explique notamment par le décryptage de l’actualité qu’offre bien souvent vos romans. Avez-vous votre propre décryptage quant à la crise des subprimes aux Etats-Unis en 2006 et sa retombée en Europe?
PLS: On ne peut pas comparer de la même manière un territoire de 50 Etats où il y a des multitudes de terres vierges à un pays comme la France ou l’Allemagne; la situation n’a rien à voir. Les subprimes ont été un outil développé aux Etats-Unis sous contrôle. Ce sont 2 mondes différents. En Californie, on peut construire 20 Paris à la suite mais la rareté d’un bien fait son prix. Il ne peut pas y avoir de conséquences pour les particuliers en Europe. La finalité n’est pas la même. On compare des choses qui n’ont rien à voir.
PC: Loi Scellier ou non, seriez-vous prêts ou conseilleriez-vous aujourd’hui d’investir dans l’immobilier locatif?
PLS: C’est en tout cas le produit de base que l’on doit regarder. Il faut veiller à choisir l’emplacement et l’endroit où l’on place son argent. A l’époque, certains plaçaient leur argent dans les DOM-TOM et cela n’a pas été toujours valable. Je suis favorable si le choix du bien est judicieux. En règle générale, je considère que le placement immobilier fait parti de la panoplie nécessaire à l’investisseur moderne. Le Monde entier peut s’écrouler mais il faudra toujours manger, se soigner et se loger. Je souhaite à tous les pessimistes qui critiquent l’investissement immobilier qu’ils soients un jour propriétaires d’immeubles placés à Paris ou sur la Côte d’Azur. Ils se rendront compte que c’est comme cela que l’on devient riche. J’ajouterai, quelques soient les avantages fiscaux et les politiques qui sont mis en oeuvre par les Gouvernements, l’Etat doit favoriser le logement.
Paul-Loup SULITZER & Patrick CHAPPEY
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