Point conjoncturel au printemps 2009   Une économie francilienne en repli
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ILE-DE-FRANCE faits et chiffres f et N° 203 - Avril 2009 Point conjoncturel au printemps 2009 Une économie francilienne en repli Julie Roy - Service statistique ’économie mondiale continue présente dans les pays ayant connu des ne devrait pas s’affaiblir au premier à se dégrader. Au quatrième tri- hausses excessives de prix et d’investis- semestre 2009.L mestre 2008, la contraction de sements (aux Etats-Unis, en Espagne, en La consommation continuerait à se dété- l’activité a été accompagnée par une Irlande et dans une moindre mesure en riorer début 2009, après une diminution forte chute du commerce mondial. Avec France). de 0,9 % au quatrième trimestre 2008 en un repli de 6 %, c’est la plus forte baisse Malgré le soutien des banques centrales zone euro. Le pouvoir d’achat des ména- observée depuis 40 ans. et l’intervention des Etats, le fonctionne- ges serait amputé par une dégradation ment des marchés financiers est toujours de l’emploi et un ralentissement des sa- perturbé. L’aversion au risque persiste et laires au premier semestre 2009.Zone euro : réduction des dépenses des entreprises Au premier semestre 2009, l’activité Définitions continuerait à se replier en zone euro Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, organisme issu de la fusion entre l’ANPE et le(- 1,8 % au premier trimestre et - 0,7 % réseau des Assedic, sont regroupés en différentes catégories. au deuxième).

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ILE-DE-FRANCE
faits et chiffres
f et
N° 203 - Avril 2009
Point conjoncturel au printemps 2009
Une économie francilienne en repli
Julie Roy - Service statistique
’économie mondiale continue présente dans les pays ayant connu des ne devrait pas s’affaiblir au premier
à se dégrader. Au quatrième tri- hausses excessives de prix et d’investis- semestre 2009.L mestre 2008, la contraction de sements (aux Etats-Unis, en Espagne, en
La consommation continuerait à se dété-
l’activité a été accompagnée par une Irlande et dans une moindre mesure en
riorer début 2009, après une diminution
forte chute du commerce mondial. Avec France).
de 0,9 % au quatrième trimestre 2008 en
un repli de 6 %, c’est la plus forte baisse
Malgré le soutien des banques centrales zone euro. Le pouvoir d’achat des ména-
observée depuis 40 ans.
et l’intervention des Etats, le fonctionne- ges serait amputé par une dégradation
ment des marchés financiers est toujours de l’emploi et un ralentissement des sa-
perturbé. L’aversion au risque persiste et laires au premier semestre 2009.Zone euro : réduction
des dépenses des entreprises
Au premier semestre 2009, l’activité Définitions
continuerait à se replier en zone euro
Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, organisme issu de la fusion entre l’ANPE et le(- 1,8 % au premier trimestre et - 0,7 %
réseau des Assedic, sont regroupés en différentes catégories.
au deuxième). La baisse de l’activité de-
vrait être moins marquée au deuxième Conformément aux recommandations du rapport du CNIS sur la définition d’indicateurs en ma-
trimestre 2009 avec la mise en place des tière d’emploi, de chômage, de sous-emploi et de précarité de l’emploi (juin 2008), la Dares et
plans de relances. Tous les grands sec- Pôle emploi présentent à des fins d’analyse statistique les données sur les demandeurs d’emploi
teurs économiques de la zone, affectés inscrits à Pôle emploi à partir de février 2009 en fonction des catégories suivantes :
au quatrième trimestre 2008, continue-
- catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sansraient à souffrir au premier semestre
emploi ;2009.
La production devrait poursuivre son re- - catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi,
pli dans tous les secteurs. Les conditions ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
de financement sont toujours difficiles.
- catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi,Ainsi, les entreprises réduiraient encore
ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois) ;leurs stocks et leurs investissements,
dont les besoins sont limités par une
- catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi
faible utilisation des capacités de
(en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…), sans emploi ;
production.
- catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi,
La chute de l’activité dans le secteur de
en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).
la construction immobilière est toujours
ConjoncturePrincipaux indicateurs nationaux
2007 2008 2009 (*)
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
Comptes nationaux trimestriels - Variation en % (données CVS-CJO)
Produit intérieur brut (PIB) 0,5 0,6 0,7 0,3 0,4 -0,3 0,1 -1,1 -1,7 -0,7
Dépenses de consommation des ménages 0,6 0,9 0,8 0,6 0 0,1 0,1 0,3 0,2 0,1
Taux de chômage métropolitain (au sens du B.I.T.) - Moyenne trimestrielle et CVS 8,5 8,1 7,8 7,5 7,2 7,3 7,2 7,8 8,2 8,8
(*) Prévisions.
Source : Insee
Cependant, les perspectives d’évolution trième trimestre 2007. Les ventes dimi-L’économie française
sont toujours pessimistes dans tous les nuent en 2008 de 32 % par rapport à 2007
poursuit son repli
secteurs d’activité. Dans les services, (38 % en France métropolitaine).
une dégradation est même apparue enAu quatrième trimestre 2008, le PIB En février 2009, le nombre de logements
mars dans les enquêtes de conjoncture.recule de 1,1 %. La croissance française autorisés à être construits est en baisse
est de 0,7 % en moyenne annuelle en En tenant compte de la structure secto- de 6,7 % sur les douze derniers mois par
2008, contre 2,1 % en 2007. La flambée rielle de l’Ile-de-France, les enquêtes de rapport à la même période de l’an passé.
des prix du pétrole et des matières pre- conjoncture nationale dans l’industrie, Le recul est moins prononcé qu’au
mières alimentaires du début d’année a le commerce de gros, le commerce de niveau national (- 18,2 %).
provoqué une reprise de l’inflation en détail et la construction immobilière
Après plusieurs années de forte crois-2008 (2,8 % en moyenne sur l’année). confirment le pessimisme des chefs
sance, les mises en chantier connaissentDepuis la mi-2008, la tendance à la d’entreprise sur la production passée et à
un ralentissement cyclique accentué pardésinflation est cependant nette. venir. Le niveau des carnets de com-
la crise financière. L’activité d’entretien-
mande continue à se détériorer. LesEn mars 2009, le climat des affaires at- rénovation a été un moteur de l’activité
stocks sont jugés importants.teint en France un niveau historique- de la construction en 2008. Cela devrait
ment bas. La production de l’industrie se prolonger en 2009, notamment sous
Un marché du travail fragilisémanufacturière diminue de 4,1 % en l’effet du plan de relance. Par ailleurs,
janvier 2009 par rapport à décembre Au quatrième trimestre 2008, le taux l’hiver 2008 très rigoureux a également
après avoir baissée de 2,1 % entre no- de chômage localisé s’établit en perturbé les chantiers.
vembre et décembre. La production Ile-de-France à 6,8 % contre 7,8 % en
dans l’industrie automobile, qui a été en Baisse marquéemétropole. Il progresse de 0,4 point par
très forte baisse au quatrième trimestre rapport au troisième trimestre. Sur un an, de l’activité hôtelière
2008, enregistre une légère reprise le taux de chômage recule de 0,1 point
(+ 1,8 %). La hausse du taux du chômage Le net ralentissement de l’activité touris-alors qu’il progresse de 0,3 point en
continue au quatrième trimestre 2008. Il tique est confirmé en ce début 2009. LeFrance métropolitaine. Les secteurs les
atteindrait 8,8 % dans l’Hexagone au taux d’occupation des hôtels franciliens di-plus présents dans l’appareil productif
deuxième trimestre 2009, contre 7,3 % minue de 4,3 points en janvier 2009 parfrancilien comme les services aux entre-
un an plus tôt. rapport à janvier 2008 (après avoir diminuéprises sont jusqu’à présent moins affec-
de 5,7 points et 2,8 points en novembre ettés par les pertes d’emploi.Le fort ralentissement du pouvoir
décembre 2008). La baisse de fréquenta-
d’achat au premier semestre 2008 sous Fin février 2009, 433 600 demandeurs
tion se répercute dans toutes les catégoriesl’effet de l’inflation a freiné les dépenses d’emploi de catégorie A sont enregistrés
d’hôtels et particulièrement dans les 3 étoi-
de consommation des ménages en 2008 au Pôle Emploi Services, soit une hausse
les et dans les hôtels économiques.
(+ 1,3 % contre + 2,5 % en 2007). Elle a de 3,7 % par rapport à fin janvier. Pour la
cependant rebondi au quatrième trimestre La chutedelafréquentationdelaclientèlepremière fois depuis le début de la crise,
2008 (+ 0,3 %) après trois trimestres de française est déterminante dans la dégrada-la hausse des demandeurs d’emploi est
quasi stagnation. En 2009, la consomma- tion de la conjoncture de l’activité hôte-très légèrement plus importante en
tion devrait croître légèrement. lière. La clientèle étrangère, elle aussiIle-de-France qu’au niveau national.
affectée par le contexte économique inter-
Pessimisme national difficile, est moins présente finPerspectives d’activité
2008 et début 2009. La fréquentation desdes chefs d’entreprise franciliens incertaines dans la construction
clientèles europ&#

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