Quatre pôles, six satellites et la périphérie
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Quatre pôles, six satellites et la périphérie

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

L'activité économique est concentrée sur certaines communes qui ne sont pas nécessairement les plus peuplées. Avec Saint-Denis, les sous préfectures de l'Ouest et du Sud se distinguent par l'importance et la variété de leur activité. A l'Est, c'est Saint-André qui joue ce rôle. Autour de ces centres économiques certaines communes se sont spécialisées dans l'industrie. Dans les communes moins peuplées ou plus isolées l'activité économique se limite au commerce et aux services à la personne.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 10
Langue Français

Extrait

éco nomie
Lo ca li sa tion de l’activité économique
Quatre pô les, six
L’activité économique est concentrée sur certaines communes
qui ne sont pas nécessairement les plus peuplées. Avec Saint-
Denis, les sous préfectures de l’Ouest et du Sud se distinguent
par l’importance et la variété de leur activité. A l’Est, c’est Saint-
André qui joue ce rôle. Autour de ces centres économiques
certaines communes se sont spécialisées dans l’industrie. Dans
les communes moins peuplées ou plus isolées l’activité
économique se limite au commerce et aux services à la personne.L’évo lu tion géné rale de
l’acti vi té
ar mi les com mu nes réu nion nai ses, prin ci pa le ment le com merce de détail,
Le pay sage éco no mique de l’île s’est les poids lourds s’oppo sent aux les hôtels-cafés-res tau rants, mais aus si
trans for mé depuis quatre ans. Les Ppoids plu mes, plus encore du point les acti vi tés rela ti ves à la san té et à
acti vi tés pure ment indus triel les ont cédé de vue éco no mique qu’en terme de l’édu ca tion qui par ti ci pent pour une part
le pas aux acti vi tés de ser vice, sui vant en popu la tion. Plus de 60 % de la valeur impor tante à la richesse pro duite.
cela le mou ve ment obser vé en ajoutée mar chande non agri cole est
métro pole. Si les indus tries Les com mu nes qui pri vi lé gient le ser -concentrée dans quatre gros ses com mu nes,agroa li men tai res, et en par ti cu lier la vice de la per sonne et les acti vi téstan dis que quinze com mu nes n’en réa li sentpro duc tion de sucre, res tent
récréa ti ves n’ont pas, ou très peu,que 10 %.pré pon dé ran tes et sta bles, les autres PMI
d’indus tries lour des et de com merce depei nent à main te nir leur part dans la
Si on pousse l’ana lyse un peu plus loin, gros, et vice-ver sa. On peut enfin fairecréa tion de richesse. En revanche le
on fait appa raître des spé cia li sa tions. appa raître une troi sième oppo si tion entre ser vice aux entre pri ses et les acti vi tés
D’un côté se trou vent les com mu nesimmo bi liè res connais sent une très forte -les indus tries lour des (industrie chi
pro gres sion, pas sant de 13,6 % à 17,1 % ayant une forte acti vi té indus trielle mique, agroa li men taire, édi tion et impri -
de la créa tion de richesse (valeur entraî nant une part impor tante de ser vi - merie) néces si tant des inves tis se ments
ajoutée). Cette res truc tu ra tion de la ces aux entre pri ses. De l’autre, c’est impor tants et l’« arti sa nat » (métal lurgie,
créa tion de richesse est en partie due à
l’exter na li sa tion de tra vaux de la part du
sec teur indus triel vers le sec teur des
Ré par ti tion de la va leur ajoutée mar chande par com mune en 1997ser vi ces aux entre pri ses.
Par ail leurs, la progression des acti v i tés
plus ou moins liées au tou risme est
remar quable. Les hôtels, cafés et
res tau rants pas sent de 2,2 % à 2,8 % de
la richesse créée, les acti vi tés de loi sir
pas sent de moins de 1 % à plus de
1,3 %.
Si l’acti vi té est encore lar ge ment tournée
vers la popu la tion locale avec un poids
pré pon dé rant du com merce et de la
cons truc tion, en observe cepen dant un
cer tain déclin de ces acti vi tés (de 48 % à
43 %).
2économie
sa tel li tes et la pé ri phérie
fabri ca tion de meu bles, cons truc tion, une acti vi té sauf à Salazie ou près device de la per sonne par l’inter mé diaire
- des pro duits non métal li du com merce de détail ou auto mo bile et 20 % de la valeur ajoutée est créée par
ques). Il est ten tant de répar tir les com - les indus tries agroa li men tai res. Ellesles acti vi tés cul tu rel les et spor ti ves.
mu nes en grou pes les plus homo gè nes sont en fait plu tôt tour nées vers la per -
Le groupe le plus proche de ces poidspos si bles. On fait alors appa raître six sonne, qu’elle soit tou riste ou qu’elle
lourds ras semble les com mu nes spé cia li -grou pes bien dis tincts. habite la com mune. Ain si les hôtels,
sées dans leurs acti vi tés pré pon dé ran tes cafés, res tau rants par ti ci pent lar ge ment à
au détri ment des ser vice à la per sonne et l’acti vi té à Saint-Phi lippe, Cilaos etPôles d’acti vi té et des acti vi tés cul tu rel les. Le Port et la Salazie (plus de 20 %) de même que le
com mu nes indus triel les Pos ses sion déga gent plus de 20 % de com merce de détail (Trois-Bas sins,
leur valeur ajoutée mar chande dans le Sainte-Rose, Saint-Leu, Saint-Joseph pour
Le pre mier groupe ras semble quatre des com merce de gros tan dis que Saint- plus de 30 % et sur tout les Avi rons, près
plus gros ses com mu nes dont la struc ture Louis et Sainte-Marie dépas sent cette -de 40 %). Pour cer tai nes com mu nes par
pro por tion dans le com merce de détail.de créa tion de richesse s’oppose au reste ti cu liè re ment iso lées, la san té et l’édu ca -
de l’Ile. Il s’agit de Saint-Denis, Autre acti vi té qui carac té rise ces com - tion sont des sec teurs impor tants de la
mu nes, le trans port dépasse les 10 % deSaint-Paul, Saint-Pierre et … Saint- créa tion de richesse, plus de 20 % à
la richesse créée. Quand à l’Etang-SaléAndré. Le carac tère de pré fec ture ou Sainte-Rose, Trois-Bas sins, Saint-Phi-
et Sainte- Suzanne, ce sont les indus tries sous-pré fec ture de trois de ces quatre lippe. La cons truc tion enfin a une grande
-agroa li men tai res qui par ti ci pent à hau impor tance dans le pay sage éco no miquecom mu nes a pro ba ble ment pesé dans ce
teur de plus de 30 %. Les com mu nes qui de Saint-Phi lippe, Salazie et Cilaos.rap pro che ment. Ce qui les dis tingue le
-font partie de ce groupe sont assez dis plus, en par ti cu lier des autres « gros ses »
pa ra tes en terme de popu la tioncom mu nes, est l’exis tence de siè ges Des gran des com mu nes(Etang-Salé avec 12 000 habi tants et
d’entre pri ses inter ve nant dans la voirie,
Saint-Louis avec 44 000) comme en qui fonc tion nentl’assai nis se ment et la ges tion de déchets. terme de poids éco no mique (Etang-Salé comme les peti tesCepen dant ces com mu nes se dis tin guent
avec 1,1 % et le Port avec 17,7 %).
aus si des autres par un large panel A l’oppo sé, le groupe le plus dif fé rent
d’acti vi té. Sou vent siè ges d’acti vi tés Il ne s’agit pas uni que ment de com mu -est bien enten du com po sé prin ci pa le -
indus triel les lour des tel les que les indus nes peu peu plées. La pré sence dans ce- ment de « peti tes mu nes » en terme groupe de Saint-Joseph et Saint-Leu-tries chi mi ques ou extrac ti ves, elles abri de poids éco no mique. Faute d’acti vi té
pesant cha cune pour plus de 1,1 % detent aus si des ser vi ces aux entre pri ses arti sa nale ou indus trielle impor tante l’acti vi té, s’explique par la struc ture desans pour autant lais ser de côté le ser - elles ne pri vi lé gient pas par ti cu liè re ment
leur créa tion de richesse : gran des com -
Ré par ti tion de la va leur ajoutée mar chande en 1997 par sec teur d’ac ti vi té se lon le type de com mune (en %)
1 2 3 4 5 6
Com mu nes Pe ti tes Gran des
A cti vi té (di vi sion NAF) Ensemble
Pô les Sa tel lites peti tes ou com mu nes com mu nes Bras-
d’ac ti vi té aty pi ques pé ri phé ri ques Pa non in dus triels isolées
Indus tries Agroa li men tai res (15, 16) 9,0 7,4 4,3 3,9 5,7 36,4 8,4
Industrie "lourde" (14, 24, 25,34, 35) 0,7 4,4 ... ... ... ... 1,9
Industrie légère, arti sa nat (17,18,19, 20, 21, 26, 27,
4,3 9,2 3,2 11,7 10,3 ... 5,9
28, 29, 30, 31, 32, 33, 36)
Cons truc tion (45) 6,3 16,3 19,1 29,7 18,2 4,3 10,3
Com merce de gros (51) 8,8 18,8 3,2 1,0 3,5 1,8 11,1 de détail et auto mo bile (50, 52) 24,1 13,0 32,0 25,7 28,5 8,7 21,4
Hotel, cafés, res tau rants (55) 3,5 1,0 7,3 6,7 2,6 1,2 2,9
Trans ports (terre, air, mer, don nées) (60, 61,62,63 64) 4,2 12,8 4,2 5,2 3,4 1,4 6,5
Ser vice entre prise (70, 71, 72, 73 74, 75) 22,8 8,7 5,2 2,4 7,3 5,4 17,1
Edu ca tion, san té (80, 85) 8,9 6,5 19,3 13,1 18,0 9,8 9,2
Acti vi tés récréa ti ves, cul tu rel les, spor ti ves (92) 2,0 0,3 0,4 ... 0,5 ... 1,3
Ser vice per son nels (93) 0,8 0,4 0,6 ... 1,0 ... 0,7
Autres 4,6 1,2 1,2 0,6 1,0 30,0 3,3
TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : Insee, Si rène, EAE,

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents