Revenus, investissements et emploi en hausse
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Description

L'année 1999 affiche un bilan positif, avec une augmentation des revenus, des investissements soutenus et une amélioration du marché de l'emploi. La masse globale des revenus a fortement augmenté. La masse salariale des agents de l'Etat a augmenté de 7,6 % et les prestations sociales (allocations de la CAF, retraites, allocations de chômage) ont augmenté au total de 7 %. La masse salariale du secteur privé (couvert par l'ASSEDIC) est un peu en retrait, mais augmente tout de même de 5,4 %. Les crédits consentis par les banques ont renforcé les investissements. Ceux des entreprises ont augmenté sensiblement et les ménages ont maintenu leur effort pour acquérir des logements, des véhicules et des équipements ménagers. En revanche les dépenses de consommation courante ont stagné. Les activités de services, aux entreprises et aux particuliers, ont suscité de nombreuses créations d'entreprises (respectivement 9 % et 6 % d'augmentation). Le secteur hôtelier a aussi fait une bonne année en augmentant de 13 % le nombre des nuitées, malgré la baisse de la fréquentation touristique. Dans le domaine agricole la campagne sucrière 1999-2000 est à noter comme la meilleure depuis sept ans, avec 216 000 tonnes de sucre produites. On peut estimer entre 4 et 5 % l'augmentation des effectifs salariés du secteur privé, y compris les contrats CEA du secteur marchand et CES pour le secteur associatif. La réduction du temps de travail a généré 950 emplois supplémentaires. La plus forte progression de l'emploi a été enregistrée dans le secteur public (+ 8 %) elle englobe une partie des contrats « emploi-jeunes » et « CES » passés dans l'année. Cette embellie du marché du travail se traduit par un taux de chômage en baisse (36,5 % en mars 2000). Au-delà de la croissance économique les différentes mesures d'aide à l'emploi, ainsi que la réduction du temps de travail, y sont pour beaucoup

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Langue Français

Extrait

éco nomie
Bi lan de l’année 1999
Re ve nus, in ves tis se ments
La pro gres sion des re ve nus a sou te nu la crois sance éco no miqueMé thode
en 1999. Les en tre pri ses ont main te nu leurs in ves tis se ments à un
Dans ce bi lan éco no mique et so cial,
ni veau ho no rable et les mé na ges ont en core pri vi lé gié lesles va ria tions des sta tis ti ques de flux
sont trai tées en “moyenne an nuelle” dé pen ses d’in ves tis se ment im mo bi lier et d’équi pe ment aux
(a) et non en “glis se ment” (b). Cela cou ran tes. L’évo lu tion fa vo rable de l’em ploi ré sulte en
rend mieux compte de l’évo lu tion
partie des ac cords sur la ré duc tion du temps de tra vail et desd’une année par rap port à l’année
pré cé dente mais masque les in flexions ai des au sec teur non mar chand.
in fra-an nuel les qui per met tent de
dé ga ger les ten dan ces les plus
ré cen tes si non à ve nir. Les deux
-mé tho des sont com plé men tai res, la es re ve nus des mé na ges ali men fant et l’al lo ca tion pa ren tale d’édu ca -
pre mière ap por tant une di men sion tent la ma jeure partie de la de- tion. De puis deux ans, la pro gres sion
plus comp table et la se conde une Lmande en biens de consom ma tion des pres ta tions so cia les doit beau coup à
di men sion plus conjonc tu relle. et d’équi pe ment et cons ti tuent de ce fait celle du re ve nu mi ni mum d’in ser tion
(a) Rap port entre les flux de l’année n le mo teur prin ci pal de l’ac ti vi té éco no - (+ 19 % en 1999). Les al lo ca tions lo ge -
et les flux de l’année (n-1). mique. Les quatre prin ci paux ty pes de ment aug men tent quant à el les de fa çon
-re ve nus sont par ordre d’im por tance dé (b) Rap port entre les flux de dé cembre im por tante sur le long terme, at tei gnant
de l’année n et les flux de dé cembre crois sante les pres ta tions so cia les en -même + 11 % en 1999. Mais ces al lo ca
de l’année (n-1) ou entre deux mois es pè ces, les mas ses sa la ria les net tes ver - tions sont des ti nées de fa çon cap tive au
(ou deux tri mes tres ) quel con ques. sées par le sec teur pri vé, cel les qui sont paie ment des char ges im mo bi liè res. Les
ver sées par les ad mi nis tra tions et les res - pres ta tions en es pè ces réel le ment dis po -
-sour ces is sues des pro fes sions non sa la ni bles se sont ac crues de 6,5 % en 1999.
riées. -Leur évo lu tion an nuelle, lé gè re ment in Lexique
fé rieure à celle de l’en semble, reste
Pres ta tions so cia les en es pè ces. Une pro gres sion sou tenue quand même su pé rieure à 5 % de puis
Revenus redistribués à l’exception de 1996.des re ve nusla presque totalité des prestations liées
aux soins. Ils comprennent
Les mas ses sa la ria les net tes ver sées paressentiellement les prestations gérées -Les re ve nus des mé na ges ont bien pro
le sec teur (es sen tiel le ment pri vé) af fi liépar la CAF (y compris l’allocation aux gres sé en 1999, sur tout les mas ses sa la -
adultes handicapés et le RMI), les à l’ASSEDIC pro gres sent de 5,4 % enria les net tes ver sées par l’Etat et les
retraites et pensions et les allocations 1999. Cette hausse re la ti ve ment bonnepres ta tions so cia les. Les pres ta tions so -
de chômage. Ils approchent 12 fait suite à l’aug men ta tion plus im por -cia les en es pè ces ont aug men té de 7 %
milliards de francs en 1999. tante qui avait mar qué l’année 1998.en 1999 et pour sui vent un ac crois se ment
Elle pâ tit ce pen dant du faible ac crois se -an nuel su pé rieur à 5 % de puis 1996.
ment du SMIC (+ 1,6 %) tout en lui res -Elles ont été do pées au dé but de la pé -
tant net te ment su pé rieure. L’évo lu tionriode par la mise en ap pli ca tion à LaRe mer cie ments sen sible de l’em ploi connu parRéu nion de deux nou vel les pres ta tions
L’INSEE re mercie les ad mi nis tra tions et l’ASSEDIC pour les en tre pri ses de plusfa mi lia les : l’al lo ca tion pour jeune en -
les or ga nis mes qui ont con tri bué par de 9 sa la riés ex plique le dif fé ren tiel de
leurs in for ma tions à réa li ser ce bi lan. pro gres sion entre masse sa la riale et
SMIC.
Les sa lai res ver sés par les ad mi nis tra -L’auteur tions pu bli ques sont en grande partie
connus pour 1999. Ceux des agents desGilles LE COINTRE est chargé de
mission à la direction régionale de col lec ti vi tés ter ri to ria les ont ac cu sé un
l’INSEE. faible ac crois se ment dû sur tout au dé ve -
lop pe ment des em plois ai dés. Ils sui vent
en cela la très mo deste évo lu tion de la
dé cennie quatre-vingt-dix. Ceux des
agents de l’Etat sont les plus im por tants
et pro gres sent sen si ble ment en 1999
- (+ 7,6 %) comme dans les an nées pré cé- Les pres ta tions so cia les et les sa
lai res ver sés aux agents de l’Etat den tes. Mal gré la hausse des taux uni tai -
sont en pro gres sion, les sa lai res res, l’aug men ta tion des ré mu né ra tions
ver sés par le sec teur pri vé sont
ver sées par l’Etat reste in fé rieure à celleen moindre aug men ta tion.
des ef fec tifs.
2économie
et emploi en hausse
sés pro gres sent en moyenne de 9 % et Prix, po pu la tion etmême de 12 % pour la seule épargne à
long terme. Dans le même temps, les évo lu tions mo né tai res
cré dits em prun tés au près des ban ques
lo ca les pro gres sent de 10 %. Ce pa - L’in dice des prix à la consom ma tion de
radoxe ap pa rent est le ré sul tat de flux La Réu nion s’est si tué à un ni veau
-con tra dic toi res. En rai son de la dis per su pé rieur à ce lui de la mé tro pole de
1990 à 1993 puis les évo lu tions dession des re ve nus in di vi duels, ce ne sont
deux indicateurs sont res tées trèspas for cé ment les mê mes qui épar gnent
voi si nes à par tir de 1994. Les taux deet qui achè tent à cré dit. Sou vent aus si,
va ria tion an nuels di mi nuentdes taux d’in té rêt at trac tifs peu vent ex - ré gu liè re ment au point d’at teindre en-pli quer si mul ta né ment les deux at ti tu moyenne + 0,9 % en 1999 à La
des d’ac cu mu la tion et d’em prunt. Réu nion. Sur longue pé riode, ce sont
les prix des loyers, des ser vi ces pri vés et Les com mer ces d’équi pe ments du lo ge -Le nombre d’en tre pri ses a aug - de l’ha bil le ment qui ont le plus
ment et d’au to mo bi les pro fi tent lar ge -men té dans tous les sec teurs aug men té.
d’ac ti vi té et no tam ment dans les ment des cré dits consen tis aux mé na ges
Le rat tra page du sa laire mi ni mum parser vi ces et l’hôtellerie dont l’ac crois se ment an nuel se main -
rap port à la mé tro pole s’est ef fec tué dutient au tour de 10 % dans la dé cennie pre mier juil let 1990 au pre mier jan vier
1990. Les ven tes de pro duits ali men tai - 1996. Il a pro vo qué pen dant cetteEntreprises et ménages res et de biens de consom ma tion cou - pé riode des ac crois se ments res pec tifs
investissent rante - au moins ceux qui sont im por- du SMIC et de son pou voir d’achat de
55 % et de 31 %. Le pou voir d’achat,tés - s’en res sen tent en évo luant de
ob te nu en dé fla tant les re ve nusfa çon mo dérée ou même en sta gnant enLes res sour ces of fer tes lo ca le ment (1)
uni tai res par l’in dice des prix, évolue1999.sont en grande partie ab sor bées par la main te nant fai ble ment pour le sa la rié
de mande des mé na ges (elle-même issue ré mu né ré au SMIC : + 0,7 % enL’in ves tis se ment des mé na ges est cons -
-de leurs re ve nus). La de mande des ad mi moyenne en 1999.ti tué par leurs dé pen ses de cons truc tion
nis tra tions et du sec teur mar chand est de lo ge ments. Comme ce lui des en tre - Les agré gats mo né tai res évo luent aussi
bien plus faible. sous l’in fluence de l’ac crois se ment depri ses, il est bien orien té en 1999 avec
la po pu la tion. Or ce lui-ci reste éle vé :l’aug men ta tion des cons truc tions neu -En 1999, la part pro duite grâce à + 1,7 % en moyenne an nuelle de puis-ves in di vi duel les et des cré dits à l’ha bi l’activité lo cale dans ces res sour ces 1996. Les va ria tions des agré gats entat. Ces der niers sont sur tout des ti néssemble res ter stable par rap port aux im - vo lume (ou en francs cons t

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