Un premier trimestre 2005 au ralenti (Flash d Octant n° 108)
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Au début de l'année 2005, dans un environnement international moins dynamique, la croissance de l'économie française avance au ralenti, soutenue essentiellement par la demande intérieure. En Bretagne, la quasi-totalité des secteurs est marquée par une activité atone : les chefs d'entreprises de l'industrie, du commerce de gros et de détail enregistrent un fléchissement plus ou moins marqué. Les entrepreneurs du bâtiment sont aussi moins optimistes ce trimestre. Dans les services toutefois, l'activité se maintient. Sur les trois premiers mois de l'année, le chômage s'est accru en Bretagne de 0,2 point comme France entière. Au quatrième trimestre 2004, l'emploi salarié privé a progressé de près de 0,5 % dans la région.

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Langue Français
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Extrait

Octant
Synthèse Numéro 108 - Juin 2005conjoncturelle
Un premier trimestre 2005 au ralenti
Au début de l’année 2005, dans un environnement international moins
dynamique, la croissance de l’économie française avance au ralenti,
soutenue essentiellement par la demande intérieure.
En Bretagne, la quasi-totalité des secteurs est marquée par une activité
atone : les chefs d’entreprises de l’industrie, du commerce de gros
et de détail enregistrent un fléchissement plus ou moins marqué.
Les entrepreneurs du bâtiment sont aussi moins optimistes ce trimestre.
Dans les services toutefois, l’activité se maintient.
Sur les trois premiers mois de l'année, le chômage s’est accru en Bretagne
de 0,2 point comme France entière.
Au quatrième trimestre 2004, l’emploi salarié privé a progressé
de près de 0,5 % dans la région.
Contexte national : croissance timide
France entière, le PIB (produit intérieur brut) a Globalement la production industrielle est restée
progressé de 0,2 % au premier trimestre après 0,7 % stable ; elle s’est accrue dans les biens de consom-
au dernier trimestre 2004. mation et l’énergie et a baissé dans les autres
La demande intérieure contribue à cette évolution à secteurs.
hauteur de 0,5 point. Les variations de stocks ainsi L’emploi salarié privé a augmenté de 0,1 % ce
que le solde du commerce extérieur pèsent néga- trimestre, soit 11 400 emplois en plus. La cons-
tivement sur la croissance (- 0,1 et - 0,2 point). Les truction et le secteur tertiaire ont continué de créer
importations augmentent de 0,6 % après 1 % au des emplois (+ 0,4 % et + 0,2 %) alors que l’indus-
trimestre précédent, tandis que les exportations trie en perd encore (- 0,4 %).
diminuent de 0,1 % après une hausse de 0,9 %. Fin mars, près de 2 469 000 demandeurs d’emploi
L’investissement des entreprises s’accroît de 1,6 % ; de catégorie 1 étaient inscrits à l’ANPE, soit 2,2 % de
celui des ménages progresse de 0,8 % et leur plus qu’un an plus tôt.
consommation gagne 0,7 % après 1,1 % à l’au- Au 31 mars, le taux de chômage au sens du BIT
tomne. s’établit à 10,2 %. Il a augmenté de 0,2 point sur le
trimestre et sur l’année.
ISSN 1276-972X - CODE SAGE : FLAS10864 - PRIX : 2,20€Agriculture : diminution jugés légèrement supérieurs à leur moyenne
Cours du porc charcutier breton - classe E de longue période. Néanmoins, leur(Euros / kilo) de presque tous les abattages
confiance dans l’évolution à court terme de2,00
Série brute
Au premier trimestre 2005, les livraisons de l’industrie française dans son ensemble s’est1,90
lait excèdent de 5,7 % celles de l'hiver 2004. affaiblie : l’indicateur de climat général s’est
replié encore un peu plus.Le prix du lait payé au producteur s'établit en1,70
moyenne à 0,30€/l, soit 3,2 % de moins que
Tendance l'année passée à la même période.1,50
Le cours du porc reste stable comparé au Relatif ralentissement
trimestre précédent. Il s'élève à 1,35€/kg,
1,30 dans le bâtiment
soit 14,4 % de plus qu'un an plus tôt. Les
abattages de porcs reculent de 4,4 % sur un
1,10 Les entrepreneurs du bâtiment estiment que
an. le rythme de croissance de leur activité s’est
Le marché de la volaille de chair demeure en ralenti au premier trimestre 2005, mais reste0,90
2000 2001 2002 2003 2004 difficulté. Les abattages de volailles toutes au-dessus du niveau habituellement
Source : OFIVAL et SNM - Insee catégories confondues ont été réduits de enregistré à cette période de l’année. Par
10,4 % par rapport au premier trimestre rapport à l’hiver 2004, l’activité a sensi-
2004. blement décru dans le gros-œuvre, et est
Tendance de la production industrielle Seuls les abattages de veaux de boucherie jugée en légère baisse dans le second-œuvre.
(Soldes d’opinions - en %) augmentent sur le trimestre comme sur Sur le premier trimestre 2005, l’activité a40
Production passée l'année. Le cours du veau fléchit nettement fléchi dans l’entretien-amélioration et plus
comparé à l'hiver 2004 : il s'établit en30 fortement dans les bâtiments non résiden-
moyenne à 4,76€/kg, soit 13,6 % de moins tiels.Production prévue
qu’unanplustôt.20 Début avril, les chefs d’entreprise envisa-
Les cotations des principales productions geaient un maintien de leur activité pour les
bovines sont sensiblement supérieures à10 trois mois à venir. Ils étaient toutefois plus
celles du premier trimestre 2004. Les pessimistes concernant l’évolution générale
0 abattages de gros bovins diminuent de 2,8 % du secteur du bâtiment. Leurs carnets de
sur l'année. commandes déclinent un peu, tout en restant
-10 Les quantités débarquées de poissons, à un niveau élevé : ils s’établissent début
crustacés et mollusques dépassent légè- avril à 5,4 mois de travail par salarié, contre
-20 rement celles de l’hiver 2004. Le prix moyen2000 2001 2002 2003 2004 5,6unanplustôt.
est en hausse de 2,4 %. La proportion de chefs d’entreprise à
Source : Insee, enquêtes de conjoncture
connaître des difficultés de recrutement
augmente sur le trimestre, sans toutefois
Industrie : atteindre le niveau de l’hiver 2004 : 72 %
Tendance de l’activité dans le bâtiment
déclarent en rencontrer, 2 points de moins(Soldes d’opinions - en %) un début d’année morose
70 qu’un an plus tôt. Concernant les tensions sur
l’appareil de production, 52 % des entre-Selon les chefs d’entreprise interrogés début
50 preneurs estiment ne pas pouvoir accroîtreActivité passée avril, l’activité industrielle bretonne s’est
leur production, contre 47 % au trimestrenettement ralentie au premier trimestre
30 précédent.2005. Les stocks se sont accumulés. Ce
tassement a été ressenti plus ou moins
10 Sur les trois premiers mois de l’année, lavivement selon les secteurs.
construction de logements neufs s’accélèreL’industrie de biens d’équipement accuse un-10 encore un peu plus, après le léger ralen-net repli notamment dans la construction
tissement de la fin 2004. Avec un peu plus denavale, aéronautique et ferroviaire ainsi que-30
7 900 logements mis en chantier, l’activitédans la fabrication d’équipementsActivité prévue
excède de 32 % la moyenne des cinqélectriques et électroniques. Dans l’industrie-50
2000 2001 2002 2003 2004 derniers hivers. La construction de maisonsdes biens intermédiaires, l’activité s’est
Source : Insee, enquêtes de conjoncture individuelles progresse sensiblement et celleinfléchie pour le troisième trimestre
d’immeubles collectifs repart nettement.consécutif. Le ralentissement a été particu-
A court terme, la demande de logementslièrement sensible dans l’industrie des
neufs reste soutenue : près de 9 200Nombre de logements neufs en chantier en Bretagne produits minéraux, l’industrie textile et la
Moyenne 1995 - 20042003 2004 2005 logements ont été autorisés, soit 38 % defabrication de composants électriques et
3 500 plus que la moyenne sur cinq ans. Sur leélectroniques. Après l’essor de la fin 2004, le
marché des bâtiments professionnels, lerythme de production de biens de
3 000 nombre de mètres carrés autorisés resteconsommation a décéléré, principalement
inférieur de 11 % à son niveau moyen.dans l’industrie des équipements du foyer.
2 500 Dans l’agroalimentaire, les professionnels
considèrent que le fléchissement d’activité
observé habituellement en début d’année2 000
s’est avéré de moindre ampleur en 2005. Enquête réalisée avec l'aide de la
Pour le deuxième trimestre, les dirigeants
1 500
d’entreprise de l’industrie bretonne anti-
cipent un redémarrage de leur activité en
1 000 dépit de carnets de commandes un peujan. fév. mars avr. mai juin juil. août sept. oct. nov. déc.
BRETAGNEmoins garnis que précédemment et de stocks FFB
Source : DRE - Sitadel
FEDERATION FRANÇAISE DU BATIMENT
Insee Bretagne - Flash d’OCTANT - N° 108 - Juin 20052Les professionnels prévoient un ralentis-Recul dans le commerce de gros Tendance des ventes dans le commerce de détail
(Soldes d’opinions - en %)sement

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