Contes d Halloween
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Description

CONTES D'HALLOWEEN (c) La Toile des Fous RÉSUMÉ : Histoires populaires vues, vécues ou dont on a entendu parler. Bibliographie occulte : - La Clef de la Magie noire, Stanislas de Guaita, Guy Trédaniel Éditeur - Le Problème du Mal, Stanislas de Guaita et O. Wirth, Guy Trédaniel, Éditions de la Maisnie - Hypnose et Magie, Papus (Dr Gérard Encausse), Paris, Chamuel, 1897 - La Sorcellerie des campagnes, Charles Lancelin, Éditions Chapitre, Paris - La Bible: Le Code Secret, Michael Drosnin, (1997) Éditions Robert Laffont NB : Les histoires de ce livre sont inspirées de la vraie vie à 50%. Toute ressemblance totale avec la réalité serait une coïncidence. Les idées et opinions émises dans ce livre ne reflètent pas nécessairement celles des auteurs. Page couverture: Le Fantôme des Vivants, H. Durville, fig. 30 Fantôme de Lillie Roberts, pour montrer l'analogie qui existe entre le Fantôme du vivant et celui du mort (...) Dessin d'une matérialisation obtenue en 1908 à une séance de la Société psychique de Nancy. AVANT PROPOS Dictionnaire de la Magie et de la Théurgie M. Delclos et J.-L. Caradeau Éditions Trajectoire – les Incontournables Page 276 Fantôme : du grec «phantasma» : apparition. «Le fantôme est le résidu éthéré d’un être qui peut subsister après la mort. Mais en magie quand on provoque une apparition d’êtres humains, c’est la projection du corps astral ou fantôme.» …..

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Publié le 21 juillet 2013
Nombre de lectures 136
Langue Français

Extrait

CONTES D'HALLOWEEN (c) La Toile des Fous
RÉSUMÉ : Histoires populaires vues, vécues ou dont on a entendu parler.
Bibliographie occulte : - La Clef de la Magie noire, Stanislas de Guaita, Guy Trédaniel Éditeur - Le Problème du Mal, Stanislas de Guaita et O. Wirth, Guy Trédaniel, Éditions de la Maisnie - Hypnose et Magie, Papus (Dr Gérard Encausse), Paris, Chamuel, 1897 - La Sorcellerie des campagnes, Charles Lancelin, Éditions Chapitre, Paris - La Bible: Le Code Secret, Michael Drosnin, (1997) Éditions Robert Laffont
NB : Les histoires de ce livre sont inspirées de la vraie vie à 50%. Toute ressemblance totale avec la réalité serait une coïncidence. Les idées et opinions émises dans ce livre ne reflètent pas nécessairement celles des auteurs.
Page couverture: Le Fantôme des Vivants, H. Durville, fig. 30 Fantôme de Lillie Roberts, pour montrer l'analogie qui existe entre le Fantôme du vivant et celui du mort (...) Dessin d'une matérialisation obtenue en 1908 à une séance de la Société psychique de Nancy.
AVANT PROPOS
Dictionnaire de la Magie et de la Théurgie M. Delclos et J.-L. Caradeau Éditions Trajectoire – les Incontournables Page 276 Fantôme : du grec «phantasma» : apparition. «Le fantôme est le résidu éthéré d’un être qui peut subsister après la mort. Mais en magie quand on provoque une apparition d’êtres humains, c’est la projection du corps astral ou fantôme.» …..
Dédoublement du Corps humain Le Fantôme des Vivants Hector Durville
Page 5 «Le dédoublement du corps humain est aussi ancien que le monde, sous les noms divers d’apparitions, de spectres, de revenants, de fantômes, de doubles séparés du corps vivant ou mort; on l’a observé dans tous les temps et chez tous les peuples.»
Page 8 «Dans l’obscurité complète, le corps éthérique (ou fluide vital, nerveux), et dans certains cas, le corps astral apparaissaient aux yeux étonnés des hauts sensitifs tout resplendissants de lumière qui déborde autour du corps physique. Le premier brille d’une belle lumière colorée en bleu à droite, en jaune-orangé à gauche; le second, étincelle de la plus belle lumière blanche qui puisse apparaître à
nos yeux. Le corps mental, trop subtil, vibre à une telle vitesse qu’il échappe complètement à la vue des meilleurs sensitifs s’ils ne sont pas plongés dans l’extase ou tout au moins dans un état analogue.»
. Corps visible de l’homme CORPS PHYSIQUE . Corps invisibles de l’homme CORPS ASTRAL (Sensibilité, instincts) CORPS ÉTHÉRIQUE (Fluide vital, nerveux) CORPS MENTAL (Intelligence, pensée)
Note : Le corps éthérique, ou âme, est le siège du corps mental, ou esprit; ils résident tous deux dans le corps astral, ou double ou fantôme, qui lui habite le corps physique.
Aujourd’hui, nous savons tous que le monde invisible existe. Sans l’avoir étudié en profondeur, nous avons lu des livres, vu des programmes de télévision, connu des personnages médiatiques qui l’ont expliqué suffisamment pour que tous soient au courant de cette réalité.
Certains d’entre nous ont même vécu des expériences en relation avec ce monde : ils ont vu des fantômes, des esprits, des revenants, des spectres, etc. Et ils sont beaucoup plus nombreux que nous le croyons ces gens qui ont eu affaires avec les morts ou qui ont pactisé avec des esprits bons ou mauvais…
(Stanislas de Guaita – La Clef de la Magie noire, p. 611 - résumé) D’autres âmes continuent à repaître de fluide humain leur corps astral et deviennent des Élémentaires qui se manifestent parfois dans les séances spirites; ou encore, ils hantent les lieux de leur existence matérielle. C’est ainsi que le spectre d’un avare gardera son trésor ou que le fantôme d’un malheureux amoureux obsédera la femme qu’il aimait et poursuivait.
Marie Giguère
Extraits:
CONTES D'HALLOWEEN
LORALEI PREMIÈRE
Pas laide, mais un peu rondelette, Loralei était grande toutefois : elle dépassait ses camarades de classe d’une tête. On la pria donc de participer à des parades de mode et à d’autres activités parascolaires ayant trait aux vêtements, au maquillage et à la coiffure. Bientôt, elle fut demandée pour des démonstrations de lingerie fine, des lancements de parfums et produits de beauté dans les magasins.
Née dans le fin fond d’une petite campagne, elle aurait pu être une vedette locale juste dans son
patelin; mais son ambition visait bien plus haut. Ainsi, à 18 ans elle délaissa ses études, se fit engager en ville comme serveuse dans un casse-croûte et se loua un appartement.
Puis, elle perdit du poids et s’inscrivit à un concours de beauté télévisé. Elle gagna un des trois premiers prix et commença à toucher des cachets pour ses contrats de mannequin. Comme elle devenait de plus en plus connue à la télévision, elle quitta son « job ». Cependant, elle dut se prostituer pour réussir à joindre les deux bouts.
Insatisfaite de ses revenus et mécontente de voir trop de petites top-modèles mieux payées qu’elle, Loralei pratiqua l’envoûtement et fit disparaître les plus faibles du marché. Celles-ci se marièrent ou laissèrent tomber le métier.
Avant de quitter son village natal, elle était allée rencontrer une sorcière en cachette un soir d’hiver. La magicienne lui montra comment faire un sort et elle lui dit qu’un jour, elle deviendrait première mannequin du monde.
Loralei trouvait que la prédiction tardait à se réaliser. Malgré les contrats plus nombreux, les cachets plus élevés et les têtes d’affiches rencontrées, n’étant toujours pas satisfaite, elle retourna chez la sorcière. Cette fois, pour un bon prix, cette dernière lui apprit comment arriver à ses fins.
Juste à ses 21 ans, elle prononça un pacte à BÉLIAL, démon qui sait séduire par une apparence attrayante
pour cacher la réalité. « Je veux être la meilleure et la plus belle de toutes. Qu’on le croit, du moins. En échange, je donnerai la dîme de mes revenus aux pauvres. » Il n’était pas question de remettre son âme à ce vieux diable. Elle préférait payer en argent comptant.
Si elle réussissait, elle gagnerait sans doute un jour dans les huit chiffres et cette dîme représenterait beaucoup d’argent. Elle considérait que c’était une bonne affaire pour tout le monde et avait hâte de voir si les choses changeraient.
Peu après, durant la même année, elle rencontra parmi ses clients un riche homme d’affaires, veuf et sans enfants. Elle décida de lui ouvrir son cœur après qu’elle lui eût ouvert la porte de sa chambre à coucher. Puis, elle lui demanda de financer sa propre Maison de couture et sa griffe personnelle « LORALEI I» – Cet homme était envoyé par Bélial, bien sûr. – Grâce à l’argent de son amant, elle embaucha les meilleurs dessinateurs de mode ainsi que d’excellents gestionnaires et put s’offrir les avantages d’une publicité monstre.
Les têtes commencèrent à tomber autour d’elle. Ses lignes de vêtements et ses défilés de mode surpassèrent de loin celles des concurrents. Et l’année suivante, elle fut nommée Premier Mannequin du monde. Loralei première! Son ami l’appelait en secret sa « poule aux œufs d’or ».
Enfin le vrai succès, la renommée mondiale, le grand départ autour du globe. Comme promis, elle donna
le dixième de sa fortune aux miséreux (pour avoir une déduction d’impôts). Mais elle ne gâta que sa famille, oubliant ses anciens amis et tous ceux qui l’avaient aidée à monter au sommet de la gloire.
Au retour de ce voyage victorieux, Loralei et son ami s’installèrent définitivement en Europe où ils décidèrent de se marier. Le monde entier devait voir ce mariage grandiose; elle voulait ce qu’il y avait de plus beau et de plus somptueux pour « tous les faire suer! ». La tête haute, le nez relevé, elle ne voyait rien à part elle-même. Il ne manquait qu’un enfant à son bonheur. Ainsi, un an plus tard naquit sa petite fille nommée Loralei comme elle – jamais on ne pourrait oublier Loralei Première.
Plus le temps passait, moins elle pouvait compter ses toilettes, les pays visités, les chirurgies pour embellir son corps et, surtout, les billets de banque qui entraient sans arrêt.
Quinze ans de gloire déjà! Elle avait eu deux autres enfants, deux garçons, mais avait continué à produire, à parader et à conserver sa renommée et son titre : du jamais vu. Néanmoins, elle se mit à songer au fait que les 20 ans de son pacte se termineraient sous peu. Il lui faudrait en signer un autre et promettre de donner le double aux pauvres, puisque désormais elle était bien plus riche.
On la réclamait partout, malgré les scandales de sa vie privée. On la voyait souvent dans les bars et les casinos, aux bras de plusieurs hommes différents. Mais, disait-elle, ils n’étaient que des relations
d’affaires; les médias et les jaloux qui la calomniaient ne cherchaient qu’à lui nuire. Ses collaborateurs démentaient tous les cancans et lui obtenait de prestigieux contrats. C’était si facile de gagner toujours quand on a beaucoup de « fric ».
À ses quarante ans, elle se fit remodeler le visage. Quelque temps après, son mari mourut; elle partit en tournée avec ses enfants pour oublier son âge. À la fin de son deuil, elle prendrait un autre époux tout de suite; ce n’était pas les prétendants au titre qui lui manquaient, et millionnaires de surcroît.
Loralei riait, elle s’étourdissait, elle s’éblouissait elle-même, ne songeant pas à la dernière partie de la prédiction de la sorcière : « Tu passeras devant tout le monde, tu seras la première partout, même sur le trône de l’enfer ». Et encore, celle-ci ne lui avait pas dit tout ce qu’elle avait vu.
Après sa mort, Loralei resterait assise sur son siège incrusté de pierreries semi-précieuses, prisonnière, incapable de se détacher de ses passions, jusqu’à ce que son image disparaisse de la région la plus inférieure de l’astral. Pendant ce temps, un horrible démon lui sourirait cyniquement dans ce royaume où elle serait moins que du vent.
RIMMON
Geneviève était née à la ferme; elle était la dernière d’une famille de 16 enfants. Comme ses frères et sœurs s’étaient tous bien placés et mariés en ville et
ailleurs, ils décidèrent d’un commun accord que la propriété lui reviendrait en héritage, puisque la benjamine aimait la campagne et les animaux. Elle apprit le métier de la terre dès son jeune âge avec ses parents. Plus tard, elle épousa un des fils du fermier voisin, le plus beau : Jules.
Les deux nouveaux époux s’installèrent au deuxième étage dans la maison familiale de la mariée, car son Jules avait laissé sa part du gâteau patrimonial à ses frères aînés. Il faut dire que les bâtiments de son père tombaient presqu’en ruines et ce legs ne lui enleva qu’un tas de problèmes futurs. Alors que les nombreux champs et bâtisses des parents de Geny semblaient sortir tout droit du pays des merveilles.
Bref, Geny eut six enfants de suite, tous blonds comme elle, du plus petit au plus grand; grands et costauds comme Jules. Puis, quand ses parents furent décédés, elle et son mari descendirent leurs quartiers au rez-de-chaussée, laissant le deuxième plancher aux enfants. Le bonheur régnait dans le ménage et souvent c’était fête avec la famille et le voisinage.
On célébrait toutes les occasions : les mariages, les baptêmes, et même les morts. Bientôt, quand les enfants eurent grandi, on fit une épluchette de blé d’inde et une danse chaque fin de semaine durant l’été. Dans les temps froids, le sous-sol et les deux étages de la grande maison de pierres se transformaient en salles de réception pour manger et danser. Pendant plus de 35 ans, Geny fut la reine de ce château et de l’immense domaine qui l’entourait.
Le feu crépitait dans le foyer; Geny le regardait, assoupie avec sa petite laine sur le dos. Les années avaient passé; les enfants s’étaient mariés, à l’exception d’un seul. Trois d’entre eux, des garçons, avaient choisi des femmes du village et voyageaient matin et soir, car ils travaillaient en ville. Deux autres, des filles, habitaient à la ferme de leur époux respectif. Quant à son dernier-né, Réginald, à 30 ans il demeurait toujours avec ses parents.
Celui-ci parlait de tout vendre plus tard, sans doute après le départ de ses père et mère. Cela ne plaisait guère à Geneviève qui lui disait que le plus grand trésor dans cette vie c’était la terre ancestrale. Ce à quoi il répondait que les temps modernes avaient tout changé. Il ne se mariait pas, préférant une rencontre éphémère en ville de temps à autre, ce qui déplaisait franchement à sa mère.
Jules secouait la tête en entendant et en regardant ce fils qui lui ressemblait de figure comme deux gouttes d’eau. Geny et lui n’avaient jamais cessé de s’aimer. Mais le temps passe vite quand on est heureux. Peu de temps après que Geneviève ait vu sonner ses 65 ans, son mari adoré mourut. Elle pleura, cependant elle se consola vite, car il lui restait ses enfants et petits-enfants, des frères et des sœurs ainsi que leur famille, et surtout son domaine, le royaume dont elle était la souveraine.
Quelques années plus tard, en fin d’été elle apprit de son médecin qu’elle avait un cancer des ovaires qui avait progressé silencieusement et risquait de
l’emporter assez vite. Geneviève n’en dit rien à personne. Toutefois, un soir d’automne elle alla voir le vieux sorcier dont sa mère lui avait parlé jadis. Elle savait qu’il vivait encore, car elle allait parfois se promener dans le sentier près du bois et avait vu de la fumée sortir de la cheminée de sa cabane.
Celui-ci lui dit : S – Je me souviens de ta mère. Elle m’avait demandé de mourir dans le même mois que son homme. G – Je veux vivre au contraire, parce que je désire garder ma maison et mes enfants encore longtemps. Le sorcier, plus que centenaire, lui demanda son alliance pour offrir à Rimmon, le daïmon qui pouvait tout guérir. Mais il l’avertit que son temps était presque terminé et que l’entité devrait la sauver de la mort elle-même, prolongeant sa vie indûment. Geneviève lui laissa tous les bijoux que lui avait donnés son bien-aimé époux et auxquels elle tenait, pourvu qu’elle vive. Elle était trop attachée aux siens et à la terre.
Le cancer était toujours là, mais il ne progressait pas. Geneviève ne mourut pas. Tous les jours elle allait marcher dans le village, dans les bois, dans sa ferme où il n’y avait plus que des champs de blé d’inde, de fraises et de patates. Toutes les bêtes avaient été vendues depuis belle lurette par son fils, car à lui tout seul il ne pouvait plus fournir le travail requis. C’était pourquoi il voulait tout refiler à ses oncles, ses beaux-frères et ses voisins pour acheter un chalet quatre saisons près du lac.
Le médecin de Geneviève s’étonna fort de sa
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