ombre noire
Description
thriller
Informations
| Publié par | snprf |
| Publié le | 12 mai 2012 |
| Nombre de lectures | 106 |
| Langue | Français |
Extrait
La véritable adéquation de mon récit ne peut se comprendre que par le vécu émotionnel dont le
souffle puissant agit tel un vecteur salvateur pour plonger au creux de mon âme.
Assit confortablement dans mon fauteuil,du temps devant moi,je vais enfin pouvoir écrire et réaliser
ce que j aime le plus:l' écriture avec mes modestes moyens .mais surtout avec mon cœur et mes
tripes.
SCENE DE CRIME.24 JUILLET 1998.
Lumière obscure d un intérieur tamisé .la chaleur est étouffante. Presque glaciale,le couloir est
obscur,etroit.il règne une odeur malfaisante.une vieille tapisserie orne les murs humides.je m avance
doucement.la porte finit de s ouvrir,grince.l' ampoule au plafond grésille .flash intermittent.
Une porte a ma gauche.la salle a manger.il y a des traces de lutte.les meubles sont renversés.tout n
est que désordre.j enjambe les objets laissés a terre.Avec précaution.un cadre photo brisé m 'attire.
Une image jonche le sol envahi.une famille,de beaux sourires.une prairie.un picnic avec les enfants.
Je prends la photo.je ferme les yeux.m impregne de l athmosphere.les oiseaux,le vent qui souffle l
herbe rase.ce magnifique chene qui déploi son ombre protectrice.les enfants qui jouent.je
tremble.transpire.rester calme.ne pas se laisser aller a une émotion .j ouvre les yeux,me tourne vers
le mur .la,en lettre de sang,une inscription. »vie et mort ne font qu un »
je m approche.ma main effleure les mots.le sang est encore malléable.ces inscriptions tragiques ne
datent que de quelques heures.
Je sort de la piece et regagne le couloir.devant moi d autres issues.puis au bout de quelques pas,je
distingue au sol une tache de sang,puis d autres.le cauchemar s installe.le fouillis est
partout,omnipresent.les autres pieces sont dans le meme état.une odeur morbide se fait plus précise
et emplie mes narines.je suffoque et prends un mouchoir pour couvrir mes narines.pas d ames qui
vivent.tout a été renversé,bousculé mais pas encore de traçe des occupants de l appartement.
Reste une derniere piéce tout au bout du couloir.elle est puissament éclairée.cette fois je touche au
but.les murs du couloir sont maculés de sang.partout.trop.je m approche.la cuisine.une table.des
meubles..cinq corps qui gisent .la scene est déroutante et macabre.chacun des corps est installé a sa
place,a table.tete ensanglanté dans l assiette.je contourne lentement la table.je comprends,j ai la
nausée.les corps ne correspondent pas aux tetes.l homme machiavélique a coupé chaque tete puis
dans un élan diabolique les as changer de corps!!les corps sont fixés aux chaises tandis que les tetes
sont posées a meme l assiette...je titube.je vomis.les projections de sang sont partout.je m approche
des corps.chaque tete est rattachée au corps avec un brio chirurgical....l assassin dispose sans aucun
doute de connaissance médicale.
Je ne vois pas l ombre qui se faufile derriere moi.la lame de couteau me transperce les reins tandis
qu une main me maintient fermement.douleur aigue.je m affale.il me lache.je rampe a meme le
sol,sentant la vie s échapper.quelques metres et je sens deja mes forces déclinées.je le sens tout
pres.trop pres.il me retourne.je suffoque ,un filet de sang s échappe de mes levres.je le
distingue,flou.je distingue son visage grimacant.la lame s abat a nouveau cette fois pour un voyage
sans retour.
MON LIT.01 AVRIL 2012.3H02.
Haaaaaaaaaaaaaaaa...je cri.je tremble .je suffoque.je me reveille en sursaut.mon visage ruisselle.je
jette un coup d œil au reveil.mes mains cherchent trace de blessures...rien...encore ce cauchemar...il
me hante sans cesse.je m allonge...ma respiration s apaise..mais qu est ce que ca veut dire?
pourquoi?trop de questions sans réponses.je m endort bientôt....demain seras un autre jour.
Grrrr quel mal de crane.....je me réveille en sursaut.mon réveil m indique 8h35.quelle nuit!toujours
ce cauchemar qui me hante.je soupire et m'étire.allez!faut y aller!je reste quelques instants assis sur
le rebord de mon lit.les persiennes laissent entrer un soleil trop timide.
Je met un sous vetement et enfile un tee shirt.Me voilà debout ,pres de la fenetre que j ouvre pour
laisser entrer l astre solaire.la vue de ma chambre est magnifique.
Toute la ville s étends sous mes yeux .vivante.mélange d architecture et de verdure.le souffle de la
brise matinale caresse mon visage.je frissonne.ferme la fenetre.
Ma chambre est une taniere de loup solitaire.hahaha.le rangement est une notion lointaine.j enjambe
mes vetement qui jonchent le sol,bousculant au passage une bouteille de scotch trainant sur le tapis.
Au milieu de la cuisine,mon quartier général,trone ma cafetiere..le café est prêt depuis hier soir.vite
ma tasse favorite et hop un tour de micro onde....hummmm....ca fait vraiment du bien.
Bien installé,j allume la télé qui se cale directe sur BFM tv.les infos défilent.pfffff,comme d
habitude les banalités d usage.méteo...nanana....campagne présidentielle....nanana....ca me saoule...
puis tout a coup :
« un meurtre a été commis cette nuit a clermont ferrand.le procureur de la république déclare qu une
famille complete a été décimé dans d effroyable conditions.Nos envoyés spéciaux sont en route et
nous vous donneront des détails des que possible ; »
je lache ma cuillere,pose mon bol.je ressent un écho malsain.il faut que je rejoigne au plus vite mon
bureau.une bonne douche me remettra les idées en place.j adore l eau.je doit etre la reincarnation d
un dauphin.lol.J avais fait faire cette douche sur mesure..spacieuse...si seulement tania n était pas
partie.nous avons fait si souvent l amour ..sous cette eau....brrrrr....reprends toi steph....d autres la
remplacerons.
Je me seche,remet mon teeshirt.je prends mon jean préféré,en piteux état d ailleurs.Une paire de
basket et mon fidele blouson de cuir.je suis fin prêt.
Mais c est pas possible!!ce putain d ascenseur est encore en panne!!!faudra que je fasse un scandale
au syndic comme d habitude.je prends les escaliers et dévale comme souffle le vent les huit étages
qui me sépare du sol.
Un tour de clefs et me voilà a bord de mon antique clio 1 millesime 1993.au moins personne n
essaye de me la voler!!quelle circulation!mon auvergne natale me manque.je met la
radio,nostalgie.wahooo.le lundi au soleil!mon cloclo!j adore.Les champs élysée defilent tandis que
je m approche de la place beauvau.Enfin je passe la grille du ministere de l interieur.je traverse l
immense cour et me gare a MON emplacement.une plaque au mur avec mes initiales:SM.
Je rentre dans le batiment de direction centrale de la police judiciaire.quelques saluts au passages
aux fonctionnaires que je croise et me voilà dans mon bureau rattaché a la sous direction des
affaires criminelles.
Ma secretaire est la.
« bonjour vanessa,ca va ce matin ? »
« bien stéphane,bonjour a vous.vos journaux sont sur votre bureau.je vous apporte votre café . »
Elle me dévisage avec un sourire!!!mama mia!!!elle ferai craquer un moine en soutane!!reste calme
steph,reste professionnel!lol.
« merci vanessa »
je m installe derriere mon bureau.toute la presse régionale est la.mon rôle est de lire les faits
divers.Et dans les enquetes plus difficilles je me déplace en région pour aider l équipe locale.Le
téléphone sonne.
« allo?steph?tu as reussi a arriver a l heure?hahaha.quel exploit !! »
Mince.Claude V.Le super boss!!et il me tutoie en plus..hummm.ca craint.
« bonjour patron.que me vaut cet interet matinal ? »
« une grande nouvelle !Tu part cet apres midi a clermont ferrand pour aider a l enquete!!c est cool
non ? »
la je tombe de haut.je me tasse dans mon fauteuil.c est quoi ce souk...
« Heu,en quel honneur ,chef ? »
« Tu sais ce cauchemar que tu fais depuis tant d années?la famille décapitée?Et bien je crois qu un
petit malin t a pris au mot!!Quand tu seras sur place tu comprendra.bonne chance …. »
Mais comment!!Il a raccroché.
Vanessa entre avec le café.le pose devant moi.il me donne la nausé maintenant .mon estomac n est
plus qu une gigantesque crampe.
Mais qui?Comment pourrai ton connaître mon reve ??Je part sur le champs........
CLERMONT FERRAND.02 AVRIL 2012.
«Mesdames et messieurs,attachez vos ceintures.dans quelques minutes ,nous allons atterir sur l
aeroport international de clermont ferrand/aulnat. »declame d une voix suave l hotesse de bord....
voilà 45 minutes que suis parti de l aeroport de roissy.Je me penche vers le hublot.Me voilà revenu
dans le berçeau de ma terre natale.Mon auvergne.
Quelques instants plus tard ,je traverse le hall de l aerogare .Hummm!!!quelle est loin l agitation
parisienne....que ca fait du bien!!seules quelques personnent déambulent ….Je trouve un taxi et me
voilà en route pour clermont ferrand distante d une dizaine de kilometres.
Tandis que la route me berçe,je me délecte de ce grandiose paysage qui s offre a moi...la
majestueuse chaine des puys se dresse devant moi,vestige de la plus formidable concentration de
volcans que la terre ai connue..Dominant la ville de ses 1465 metres d altitude,le puy de dome étant
son ombre protectrice sur cette cité paisible...l imposante cathedrale,toute vétue de pierre de
volvic,trone au centre de la ville....Je suis bien,ce séjour en auvergne,meme s il risque d etre difficile
,va me faire du bien...
ca y est,nous arrivons maintenant pres du commissariat central,austere batiment ,maillon essentiel
de la tentaculaire cité administrative....
le taxi me laisse a quelques pas..Le planton me salue tandis que je franchis le porche.Me voici
devant l entrée de la direction regionale de la police judiciaire.Cette fois je touche au but!!devant
moi une porte sur laquelle est apposée une plaque chromée..Benoit coudert.direction d enquete..
TOC .TOC...
« entrez » me reponds une voix de l autre coté.
Je rentre dans un piece immense.sur l unique bureau,en son centre,un pc portable entouré de
nombreux dossiers éparses.Benoit est la derriere son bureau.Il se léve ,nous nous serrons
chaleureusement la main...il est MON ami d enfance...Nous sommes sortis ensemble de l école de
police.et meme si la vie parfois sépare les meilleurs amis,nous prenons regulierement de nos
nouvelles.....
« merci d etre venu aussi vite stephane.ce crime affreux,tes cauchemards....Des que l on m a confié l
enquete ,j ai tout de suite appellé ton boss... »
« je comprends benoit...je ferais tout pour t aider. »
« Tu te rends compte steph??putain ,merde...tous décapités!!les gosses..tous.quand tu vas prendre
connaissance du dossier tu vas tomber sur le cul !!.le tueur a exactement reproduit le scenario de ton
cauchemard!!!A chaque détails pres !! »
« merde,c est la poisse....je peus fumer ben ? »
« bien sur,vas y j ouvre la fenetre »
Tout se bouscule dans ma tete tandis que j allume ma lucky strike....la,faut que j encaisse .y a un
serial killer,un pervers qui se proméne dans la nature!!qui connait mes cauchemards et qui est assez
tordus pour aller les reproduire dans la ville de mon enfance...Ca fait beaucoup d un coup...
Benoit me tends un épais dossier..
« voilà,tu as tout..les photos ...le rapport de la police scientifique...les cinq rapports d autopsies!!
étudie tout a fond,parceque tu voi moi....ben je nage completement.
Au fait tu a reserver un hotel ? »
« on va la resoudre cette affaire ,ben..je te le promet...ben non je n ai pas eu le temps de m occuper
de l hotel..pourquoi ? »
« écoute steph,te tracasse pas..tu vas venir a la maison...tu seras plus a l aise et on seras mieux pour
bosser...et puis....gwenaelle seras heureuse de t avoir a la maison....alors c est oui. »
« heu...oui bien sur...merci ben.... »
oups..gwenaelle....penser a elle me procure deja des frissons....La femme de benoit.....mais que je
connaissait bien avant lui.....mon premier veritable amour!!Decidemment mon existence va se jouer
en ces lieux.....
ben me prends par l epaule..
« on y va mec?y a du pain sur la planche...... »
GWENAELLE.JUILLET 1988
Je m en souvient comme si c était hier.je l aperçcoie la premiere fois lors d une promenade au jardin
des plantes.Je viens d integrer l école nationale de police de clermont ferrand.Comme souvent,le
dimanche,je vais me ballader au jardin des plantes.Véritable poumon vert de la ville ou l on peut sur
plusieurs hectares se promener et flaner au gres des allées et de sa piéce d eau....
J emporte souvent du pain sec pour offir aux nombreux volatiles un peu de nourriture.Ce jour la,j e
suis assis au bord de l eau.l air est plutot frais pour un mois de juillet.Agréable .Je lit un bon
polar,perdu dans les méandres du récit qui occupe mon esprit.
Le soleil brille.chaud.Je ne la remarque pas quand elle s assit pres de moi.Ni quand elle retire son
chandail.Mais tout a coup,comme dans un reve,elle frole mon avant bras.
« excusez moi,mais n est ce pas un roman de mike chandler ? »me dit elle en scrutant mon livre.
Je me tourne.interrogatif....je n aime pas forcemment interompre ma lecture!!et la...je la
découvre,simple,si belle..Ses cheveux sont chatains,ses yeux d un bleu insondable ou l on mérite de
se noyer,et son si joli sourire qui respire le bonheur...
Mon cœur bat la chamade tandis que je cherche mes mots.
« heu...oui,bien sur....j adore....vous aimez les polars vous aussi ? »
Elle se met a parler...parler....magnifique..pleine de vie....je boit ses paroles..je sourit...je commente
son avis parfois.....je l observe..Sa tunique fleurie qui vole au vent tant elle parle avec force de
geste.Sa culture litteraire semble inépuisable.je suis vraiment sous le charme...vous savez ce que je
veus dire?quand le temps semble suspendu a l attention que l on porte a l autre et qu une drole de
sensation vous saisi la, pres de l estomac...
Nous rions,échangeons comme deux adolescents pris au rythme d un printemps qui débute....
je crois ,vous savez,que la vie ,l amour se nourrit de l instant présent.Il arrive sur nous
,fragile,comme une plume se pose ou le vent la méne....oui ,je peut le dire,ce jour la,il ne m a fallut
que quelques heures pour tomber sous le charme de gwenaelle,d etre amoureux.D etre heureux tou
simplement.
Nous sommes deja main dans la main lorsque nous sortons du jardin..On a l impression de se
connaître depuis toujours.
Elle m a rejoint le soir,dans ma chambre .
Lumiere tamisée.Une robe qui tombe doucement sur la moquette.
Nos levres qui se trouvent.
Nos corps qui s enlacent.le lit.Les caresses.Une jolie mélodie a la recherche d une intimité qui s
offre.Mes mains,mes levres qui la découvre.Triangle de bonheur ou l humidité acceuillante
bouleverse mon corps.Chaleur de son souffle qui me happe ,abandonné dans ce paradis ou mon ame
aime se perdre avec volupté.soupir.Gémissement ou chaque mouvement souleve une bordée de
plaisir.Fusion originelle ou les corps ne font qu un.Puis lentement,avec amour,doucement ,la
passion se fait plus précise.Les esprits s abandonnent.Et ultime bouquet final ou le plaisir immortel
jaillit pour inonder de sa chaleur l intimité de l etre aimée.....
alors oui cette nuit la,nous avons fait l amour comme deux anges parsemment le ciel étoilé de leurs
jolies lumieres...Et ce jour de juillet j ai touché du doigt avec grace le nirvana de mon bonheur.....
Nous sommes cote a cote....main dans la main.....les yeux ivres d amour.
Le lit.Nous.Deux sourires complices...Avec la vie comme temoin .
Nous avons continuer a nous voir.....Puis je suis parti en stage.Elle ,dans le cadre de ses activités,a
pris aussi son propre chemin.....Peu a peu nous nous sommes perdu de vue.Mais dans mon cœur
jamais elle ne m a quitté.
Puis ,quelques années plus tard,Benoit m a annoncé son mariage.J étais si heureux pour lui.Quelle
émotion quand il me présenta sa bien aimée.Ce n était autre que gwenaelle.....Le passé refit surface
dans nos regards étonnés.Ce jour la fut pour moi si étrange......
Ce soir,je vais passer ma premiere nuit a clermont chez mon ami Benoit et pres de Gwenaelle.....
La vie reserve tant de surprises.....
LE TUEUR.03 AVRIL.
Odeur de moisi.Une piece sombre.IL est la,assit sur son lit.l ampoule qui pends au bout de son fil
donne une lumiere glauque.Sur les murs,sont épinglés les articles de journaux concernant son
œuvre...ses meurtres.
Bon dieu que c est bon....Le reperage,la traque et pour finir sa mission.la peur de ses victimes.le
sang.l agonie...Le pere de famille qui le supplie d épargner sa femme.Sa femme de laisser vivre ses
enfants...Son destin est en marche et personne ne pourrai l arreter.il ferme les yeux...Il aime cette
jouissance quand il sent la terreur transpirer de ses victimes.ca n a pas de prix.
Tiens tiens,se dit il en lisant je journal du jour.ainsi donc le jeu va vraiment
commencer...hahaha...SON JEU.
Ainsi donc stephane M est arrivé de paris pour aider les enqueteurs locaux.Hummm.Ils n ont encore
rien vu.Ce n est que le début.Mais il a un avantage.il connait le cauchemard de stephane.Il sait
comment il raisonne,fonctionne.Et ca c est un sacré avantage.Le tueur esquisse un sourire glacial.Il
est heureux.Demain il se mettrai a nouveau en chasse.Rien ni personne ne pourrai le stopper.
Il se met assis.Il est torse nu,dévoilant une musculature éxacerbée ou chaque muscle peut se
transformer en arme impitoyable.
Devant lui,sur une table basse,un long couteau.il le prends lentement.Il caresse sa longue
lame,doucement.IL plisse les yeux.Approche sa lame de son torse.Son visage n éprouve aucune
émotion quand la lame entaille la chair et trace un sillon ensanglanté sur sa peau nue..Cest son
rituel.immuable.La douleur lui donne sa force.La lame entre plus profondemment.Il sent le sang qui
goutte peu a peu sur son bas ventre et ses cuisses.Il ouvre la main et le couteau tombe a terre.La
douleur le transcende,souffrance certe mais accompagnée d un tel plaisir....Ses doigts frolent la plaie
béante et etalent le sang sur sa peau qui se transforme bientôt en tapis grenat..Il s affale sur son
lit...demain sera un grand jour.il le sait..Car ses crimes sont toujours proportionnels aux souffrances
qu il s inflige la veille..Et ce soir il est au bout de sa souffrance.Mais il sait que c est la condition
pour que son œuvre aille a son terme.
Il attends son heure depuis si longtemps..Toute ces années a ronger son frein..Anonyme.Seul.Trop
seul..Tout ce temps passé a se controler,se maitriser.A observer sans broncher ses voisins,a
supporter ce bonheur qui lui fait horreur.Mais maintenant tout allait changer.Il avait trouver sa
véritable victime..stephane...Il allait le faire souffrir...ca ,ca le fait sourire.Il essuie son torse.
Mais pour l instant il doit choisir d autres victimes.La recherche n a pas été facile.il lui faut pouvoir
acceder facilement a leur logement.Ne pas attirer l attention et limiter le nombre de témoins qu il
pourrait croiser.En moins d une journée,il a trouvé ses proies.
Les photos sont devant lui.Il prends toujours soin de photographier les lieux et de garder un
souvenirs de ses martyrs....Il est si maniaque,si méticuleux.Il s impreigne de leurs regards.Il sait
deja comment il oteras la vie.
Il se couche.Son corps meurtri le fait souffrir.Il serre dans ses mains l adresse de cette famille.C est
son rituel.La veille de ses crimes il s endort toujours avec l adresse de ses victimes..Ses yeux se
ferment .Demain seras un autre jour.Cette famille ne seras plus de ce monde...
ENVIRON DE CLERMONT FERRAND.03 AVRIL.
« Au lit les enfants,allez »Paul claque dans ses mains.Ses deux adorables fille manon et camille
sortent en courant de la cuisine.Elles se précipitent dans ses bras.Ils les portent et les deposent avec
tendresse sur leur lit..Il les aimes tant.Elles sont toute sa vie.
« A demain mes amours,je vous souhaite de jolis reves mes princesses. »leur dit il en les
embrassant.
« papa... »
« chuttt.....bonne nuit »
Il ferme doucement la porte.Il rejoint sa femme .ils se connaissent depuis tant d années...Elle s est
assoupie,il la regarde avec amour tandis qu il se cale a ses cotes....Demain ils seront mort........
CLERMONT FERRAND , 03 avril au soir.
Quelle belle soirée.La veille ,suite a ma visite au commisariat central,Benoit m a conduit chez
lui.Juste avant nous nous sommes arretés dans un pub.on a parler de tout,de rien..On a refait le
monde autour d un bon scotch!!hahaha,,,Puis nous avons longuement converser a propos du dossier.
De mon cauchemard.demain matin nous irons sur la scene de crime puis a la morgue ….j en saurais
plus....
Benoit et Gwanaelle habitent a la péripherie de clermont.Un charmant village du nom de
Montpeyroux.Je restais silencieux tandis que benoit roulait paisiblement sur l autoroute A75 en
direction de Montpellier.Je cherchais quel etait le lien qui m unissait a ce serial killer..Merde,il
connaissait et reproduisait mes cauchemards.....Les paysages défilaient.Succession de plaines et de
collines verdoyantes .Cette terre volcanique nourrissait avec amour cette végétation.Un bruit de
clignotant me sortis de ma torpeur.
« Nous y sommes ,steph,encore quelques minutes »
Hors de l autoroute,une petite route nous méne sur la butte qui acceuille le village.Comme une
grande famille,les maison sont toutes accolées autour d un majestueuse tour médiévale.Nous nous
engageons dans d étroites ruelles.Un portail a droite.Benoit actionne sa telecommande.Le portail s
ouvre.Je vois une magnifique maison en pierre de taille.Benoit coupe le moteur.
« Viens mon ami »me dit il avec un grand sourire tandis qu il sort de sa voiture.Je le suis.Nous
arrivons devant la porte.Elle s ouvre déjà.
Gwenaelle est la.Ange éternelle dont le sourire me transporte.Elle embrasse son mari.Il s éloigne a l
interieur.
« Stephane,tu n imagine pas le bonheur que je ressent a te retrouver »Mon cœur bat la chamade
quand elle se précipite dans mes bras.Tout se bouscule dans ma tete.Nos nuits d amours il y a si
longtemps,nos moments que je n ai pu oublier...Son parfum,ses cheveux ,tout revient a la surface....
« Viens »me dit elle tandis qu elle m entraine dans la maison.Je la regarde.Elle est encore plus
belle.Le temps lui a donnée toute sa grace..Sa silhouette se détache ,mon regard ne peut se detacher
de ce corps qui m a tant offert jadis.Putain faut que je me reprenne!!Je la suis ,découvrant avec
admiration la charmante déco qui orne les murs..
Ma chambre est parfaite.Le repas qui suit est sublime..Entre deux discussions passionnées j observe
benoit et gwenaelle..quel beau couple.Je ne suis pas tres fier de mon ressenti tout a l heure quand
elle était dans mes bras!!mais bon je suis un homme !.Apres le repas nous sommes aller nous
installer dans le confortable canapé du salon..quel salon!les murs voutés,l éclairage indirect et l
imposante cheminée ou crépite un feux nourri apaise et repose avec bonheur.
Quels moments de bonheur.Les blagues chtis de benoit accompagnées du sourire complice de
gwenaelle..lol..Parenthese de plenitude..Nous avions décider d un commun accord de ne pas parler
de l affaire en court.
« oups il est deja 2h30 les jeunes..Si on allait reposer un peu nos méninges..On a une grosse journée
demain steph.. »dit benoit en se levant du canapé.
« je vais fermer la voiture.A demain mon ami.A tout de suite chérie »benoit sort de la piéce.
Je fais un signe main a gwenaelle et me dirige vers l escalier qui monte au chambres .
« Attends,steph je t accompagne »me dit elle
Nous montons .Nous arrivons devant la porte de ma chambre.Elle me prends la main.la pose sur son
cœur.je sens sa peau au travers du mince tissus.
« Gwen,arrette.ce n est pas raisonnable »
« chutttttttt »
Ses levres s approchent des miennes.nous nous embrassons .Je la serre dans mes bras..Elle se
recule.
« merci d etre venu steph »
Elle m envoie un baiser avec sa main et disparaît dans sa chambre .
Wahooooo!!!je m appui contre la porte de ma chambre..Bon dieu je suis amoureux d elle comme au
premier jour !!!
Je suis dans monlit.J éteint la lumiere .
Une cave.des murs humides.Je suis la,nu ,attaché sur une chaise.Je souffre.Les plaies sur mon corps
sont autant de douleurs qui me transpercent.Je releve la tete.Une lourde porte au fonds de la piece s
ouvre lentement .L homme est la..tout de noir vétu.Une capuche couvre sa tete.Je ne distingue pas
son visage flou.Je suis pris de panique.chacun de mes mouvements desesperés resserent les liens qui
m attachent et rentrent un peu plus profondemment dans ma peau.Il s approche.Il est devant moi...je
ne distingue que ses yeux,froids et impitoyables..IL met une main dans sa poche et sort une longues
lame...Je veut crier mais aucun son ne sort de ma gorge.
« Tu vas payer,mon ami »me dit l homme d une voix sortie d outre tombe.
Il leve le bras..La lame s abat sur moi....
J ouvre les yeux,me reveille en sursaut.Je transpire tellement que je suis trempé.Je suis terrorisé.J
allume la lumiere d une main tremblante.
4h10 peut on lire sur mon radio reveil...
Je me calme.encore ce cauchemard..ca n arrette jamais.je ne pourrais pas continuer comme ca …
Je fixe le plafonds....demain serait un autre jour....et chaque jour qui passe serait un jour de moins
pour ce salopard !!!
ENVIRON DE CLERMONT FERRAND. 04 AVRIL FIN DE NUIT.
Respirer..Souffler....Jouir de l instant présent...Il sait bientôt venir l instant de la délivrance.Son
souffle se fait plus régulier.calme.Il n a pas droit a l echec.IL se tient la,a quelques encablures de
cette maison ou dort encore pour quelques instants cette famille innocente.Le tueur,nous l
appellerons HANZ,est tout vétu de noir.une capuche préserve son visage des regards indiscrets.Il
ressent tant d angoisses les heures precedants son rituel..mais maintenant,si pres du but il est si
calme...Son visage esquisse meme un malsain sourire.Il se déplie,sort de sa cache et approche
lentement de la maison.
Paul ouvre les yeux...il se tourne.Sa femme dort paisiblement a ses cotés.Le radio reveil annonce
4h30.Il fait chaud,la fenetre de la chambre est ouverte.il a cru entendre un craquement sous sa
fenetre..Il s étire....bien ca doit etre un des nombreux herissons dont son jardin fourmille!Allez
encore deux heures a dormir...Il se tourne vers sa compagne,l embrasse dans le coup et ferme
bientôt les yeux.
Hanz est devant la porte de service,pres du garage.Il sort de sa poche une petite tige metallique .Il
ferme les yeux..Il doit se concentrer..La tige entre dans la serrure.Il la manipule lentement.Clac.Il
retire son outil.Il tourne la poignée et sans un bruit la porte s ouvre lentement.Il est dans la place.La
traque et la mise a mort vont pouvoir commencer.Il sent monter en lui le nauséabond plaisir...
Paul n arrive pas a se rendormir.Sa vessie est pleine,il est tant d aller se soulager!Il se leve .fait le
tour du lit,prenant soin de faire attention a ne pas faire de bruit,avancant a taton dans la pénombre
nocturne .Il sort de la chambre.emprunte le couloir qui traverse l étage.Jette un coup d œil
bienveillant dans la chambre de ses filles.Elles dorment a poing fermès.Paul sautille,il faut qu il
aille au toilette.
Hanz traverse le salon.Il s impregne de l odeur.il caresse le canapé .Il a besoin de s approprier l
intimité meme de ses victimes.Il arrive au bas de l escalier menant a l étage.Il se colle au mur,dans l
ombre.Il entends l homme qui plus haut se dirige vers les toilettes.Sa main plonge dans sa besace en
bandouliere pour en retirer un couteau a la lame longue et effilée.Il monte doucement,fauve a l
aguet ,les marches de l escalier.
Paul est debout face au toilette ,il se soulage....Il n entends pas les pas du prédateur qui avancent
lentement juste derriere lui sur l épaisse moquette du couloir.Paul remonte son bas de pyjama et tire
la chasse.Il n a pas le temps de se retourner.D une main hanz lui plaque violemment une main sur la
bouche tandis que de l autre il fait entrer profondemment sa lame dans l abdomen de paul.Paul se
débat.Mais rien n y fait.Hanz a longuement étudier les méthodes de suicide des samourai japonais.Il
sait que les dégats provoqués pas sa lame tranchante sont irreversibles.Paul tombe a genoux.Sa
vision se trouble.Il sent le souffle de l homme dans son coup.Hanz entraine paul dans le couloir.Paul
essaye de se débattre mais rien n y fait.Le sang se projette partout.Hanz sent la proie qui se meurt.
Paul n est bientôt que soubressaut.La lame déchire les chairs.Avec méthode.De son lointain passé
de chirurgien ,hanz en a garder la macabre méthodologie .Il sent sur sa main qui maintient la
bouche de paul un filet de sang qui s écoule.La fin est proche..La respiration douloureuse de sa
victime n est plus qu un rale.Hanz desserre son étau mortel.Paul est mort.
Hanz le prends par les épaules et l appuie contre le mur.Il reviendrai s occuper de lui plus tard pour
son tableau final.Aucun bruit.Parfait tout le monde dort encore.Le tueur se lève,essuie la lame
mortelle sur une tenture dressée le long du mur du couloir.Chaque victime est particuliere et il a
besoin de repartir a zero a chaque fois.
Son regard impitoyable est plus déterminé que jamais quand il se dirige vers la chambre des deux
petites.....Elles seront les prochaines sur la listes de ses macabres méfaits.Il reserverait a la mere de
famille la surprise finale....Cette fois il se sentait vraiment vivre.Un large sourire illumina son
visage en entrant dans la chambre des fillettes..........
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