Évaluation et interprétation de la saturation artérielle en oxygène chez les enfants atteints de mucoviscidose
Donald Urquhart, Diplômé en médecine et en chirurgie, Unité Portex d’Anesthésie, Soins Intensifs et Médecine Respiratoire Institut de Santé Pédiatrique Hôpital pour enfants de Great Ormond Street Londres, RoyaumeUni
Indra Narang, Diplômée en Médecine Département de Médecine Respiratoire Hôpital des Enfants Malades Toronto, Canada
Adam Jaffé, Docteur en Médecine Professeur Associé Département de Médecine Hôpital pédiatrique de Sydney et École de santé des femmes et des enfants Université de New South Wales Sydney, Australie CONTEXTE Dans les cas de mucoviscidose, les anomalies de transport du sel à la surface des voies respiratoires conduisent à des réductions du volume du liquide de surface des voies respiratoires, un mucus épais qui piège les bactéries et les infections respiratoires récurrentes. Le cycle d’infectioninflammation qui en découle endommage les poumons et la détérioration ultérieure de la fonction pulmonaire qui en dernier lieu à pour conséquence une mort prématurée. Ce processus peut être exacerbé par des périodes de faible apport en oxygène (hypoxie). L’hypoxie peut se produire lorsque les poumons sont en situation de stress dans le cadre de la mucoviscidose; à savoir pendant le sommeil, l’exercice, les voyages en avion et lors d’exacerbations poitrinaires de la mucoviscidose. Cet étude tente de résumer l'impact de faibles apports en oxygène dans les cas de mucoviscidose, dans le contexte actuel d'un manque de directives convenues au sujet de la définition de l'hypoxie dans les cas de mucoviscidose ou lors de la mise en place d’une thérapie à l’oxygène. CONSÉQUENCES POTENTIELLES DES FAIBLES TAUX D’OXYGÈNE DANS LES CAS DE MUCOVISCIDOSE Une teneur en oxygène faible dans le sang (saturations) se produisant la nuit pendant le sommeil ou, dans une moindre mesure, des périodes répétées d’hypoxie se produisant lors de l’exercice peuvent être néfastes à l’enfant souffrant de mucoviscidose en mettant le coeur et la circulation sous pression, en affectant la qualité de vie et en ayant des conséquences théoriques sur l’inflammation des poumons.