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Informations
Publié par | Thesee |
Nombre de lectures | 60 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 8 Mo |
Extrait
École Doctorale Ondes et Matière
THÈSE DE DOCTORAT
Présentée par
Michaël Carrié
pour obtenir le grade de
DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ PARIS XI
Spécialité : physique des plasmas
Accélération de protons par laser à ultra-haute
intensité :
étude et application au chauffage isochore
Thèse soutenue publiquement le 4 Février 2011 devant le jury composé de :
M. Dimitri Batani Università degli studi di Milano-Bicocca
M. Julien Fuchs Rapporteur, LULI, Ecole Polytechnique
Mme Anne Héron Rapp CPhT, Ecole P
M. Erik Lefebvre Encadrant de thèse CEA
M. Philippe Martin Directeur de thèse Paris XI
M. Gilles Maynard Président du jury, Directeur de Recherche, LPGP, Orsay
Thèse préparée au Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives
Direction des Applications Militaires - Centre de Bruyères-le-Châtel
tel-00608050, version 1 - 12 Jul 2011tel-00608050, version 1 - 12 Jul 2011École Doctorale Ondes et Matière
THÈSE DE DOCTORAT
Présentée par
Michaël Carrié
pour obtenir le grade de
DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ PARIS XI
Spécialité : physique des plasmas
Accélération de protons par laser à ultra-haute
intensité :
étude et application au chauffage isochore
Thèse soutenue publiquement le 4 Février 2011 devant le jury composé de :
M. Dimitri Batani Università degli studi di Milano-Bicocca
M. Julien Fuchs Rapporteur, LULI, Ecole Polytechnique
Mme Anne Héron Rapp CPhT, Ecole P
M. Erik Lefebvre Encadrant de thèse CEA
M. Philippe Martin Directeur de thèse Paris XI
M. Gilles Maynard Président du jury, Directeur de Recherche, LPGP, Orsay
Thèse préparée au Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives
Direction des Applications Militaires - Centre de Bruyères-le-Châtel
tel-00608050, version 1 - 12 Jul 2011tel-00608050, version 1 - 12 Jul 2011A Papa,
Qui a vu le début de cette aventure sur Terre,
Et que la Nature a voulu reprendre un doux matin de Printemps.
Je sais que tu n’es jamais bien loin et il me semble encore entendre ta voix.
Mais comme bien souvent dans ces cas là, tu es parti trop tôt.
Parti trop tôt pour beaucoup trop de choses qu’il nous restait à faire.
Mais tu nous a appris à ne jamais baisser les bras, quelles que soient les circonstances.
On continue...
Somewhere over the rainbow
Way up high,
There’s a land that I heard of
Once in a lullaby.
Somewhere over the rainbow
Skies are blue,
And the dreams that you dare to dream
Really do come true.
Someday I’ll wish upon a star
And wake up where the clouds are far
Behind me.
Where troubles melt like lemon drops
Away above the chimney tops
That’s where you’ll find me.
Somewhere over the rainbow
Bluebirds fly.
Birds fly over the rainbow.
Why then, oh why can’t I?
If happy little bluebirds fly
Beyond the rainbow
Why, oh why can’t I?
(Judith Garland, 1939)
tel-00608050, version 1 - 12 Jul 2011tel-00608050, version 1 - 12 Jul 2011v
Remerciements
Désolé pour la taille de caractère et l’interligne. Je voulais être sûr de n’oublier personne
(même si remercier toutes les personnes qui comptent est impossible en deux pages). Quand j’ai
débuté cette thèse, comme la plupart des étudiants qui sortent de Master 2 j’imagine, j’avais une
vision idéalisée du monde de la recherche, sûrement un peu trop nourrie par un système scolaire
aujourd’hui déconnecté de la réalité, mais aussi une littérature décrivant une époque où pour faire
de la physique, on avait plus souvent besoin de sa tête que d’un ordinateur (non pas que l’on
n’ait plus besoin de sa tête aujourd’hui). Mon analyse serait biaisée, sans préciser qu’à l’époque
dont je parle, la physique n’était pas aussi développpée et spécialisée qu’aujourd’hui. C’est en
partie parce que Dame Nature ne se laisse pas facilement apprivoiser (si tout était linéaire, ça
se saurait...), que l’homme a développé des stratégies, notamment numériques et informatiques,
pour mieux la cerner...Et je sais de quoi je parle : un phénomène aussi simple conceptuellement
que l’accélération de proton par laser (c’est facile de dire ça après 3 ans à m’être cassé quelques
dents dessus...), nécessite des ressources informatiques que je n’avais pas encore soupçonnées et
qui dépassaient de loin ce que je pouvais imaginer.
Je dois mon introduction au vaste monde de la physique des plasmas et de la modélisation
numérique à Erik, mon directeur de thèse, qui en ce mois d’Août 2007 avait besoin d’un thésard,
et moi, d’un directeur de thèse. Je te remercie de m’avoir reçu ce jour là et de m’avoir écouté,
puis accepté pour le sujet que tu proposais (à 4 euros la grenadine et avec le recul, j’aurais pris
une bière :) ). Je n’ai jamais eu à me plaindre d’un manque d’écoute ou d’attention. Tu m’as
rapidement fait comprendre que je devais travailler en autonomie, tout en assurant en tâche de
fond la surveillance nécessaire. J’ai aussi beaucoup appris de ta rigueur et de tes conseils qui
ont fait le succès des papiers que j’ai pu soumettre. Merci beaucoup. Un grand merci aussi à
Laurent Gremillet pour m’avoir souvent (tout le temps?) tenu tête, et après moultes reflexions,
je comprenais pourquoi. Ce manuscrit lui doit beaucoup. Merci à Rachel Nuter de m’avoir initié
à l’utilisation du code Calder au tout début et avec qui j’ai pu avoir de nombreuses discussions
sur l’accélération de protons par laser. Je tiens aussi à remercier Laurence Bonnet pour avoir
pris le temps de corriger ma thèse malgré son emploi du temps de chef de service, mais aussi de
mettre un point d’honneur à la bonne intégration des étudiants qui arrivent dans le service. Cette
thèse doit beaucoup aux excellentes conditions de travail et à l’ambiance qu’il règne au sein du
service ppe. Merci aussi aux expérimentateurs et physiciens François, Alessandro, Tibé et Victor
avec qui j’ai pu échanger et comparer certains des mes résultats. J’ai aussi été ravi de pouvoir
vous apporter un soutien numérique quand vous en aviez besoin. Un grand merci à Sylvie pour
la partie administrative, mais aussi pour sa gentillesse et le dépannage en nicotine quand j’étais
à sec. Merci à Serge pour la rédaction d’article (c’est pour quand?), à Benoît d’aller direct dans
l’pentu (ya que ça de vrai...et d’autres choses aussi psssssiiitt). Merci à Alex, le poinçonneur des
lilas, de m’avoir supporté dans le bureau (tout comme Fred qui est parti depuis) et de faire plein
de petits trous dans des plasmas, à Yohan et Déborah d’aller courir tous les midis (ou presque)
à ma place, à Zohra de partir en vacances loin sans rien dire à personne et de m’avoir rappelé, à
juste titre et en chanson "la vie c’est pas facile, faut pas s’laisser aller", à Sarah de faire marcher le
commercedelapatateetd’avoiracceptédecorrigermonmanuscrit.Encoremerciettumeferasle
plaisir de manger des légumes!!! Merci aussi à toute l’équipe du côté obscur de la force : Laurent,
Daniel, Gauthier, Quentin, Cédric et Franck pour les repas partagés au CA2 et les nombreuses
discussions (en particulier celle du sheep jacking). Merci aussi à toi Anne-Sophie d’avoir pris le
tel-00608050, version 1 - 12 Jul 2011vi
temps de lire mon manuscrit pendant que je jetais un coup au tien. Et félicitations!!!
Je tiens aussi à remercier les membres du jury, notamment les rapporteurs M. Julien Fuchs
et Mme Anne Héron pour le cadeau empoisonné que je leur ai fait avant les vacances de Noël.
Merci également à M. Dimitri Batani d’avoir accepté de venir d’aussi loin, ainsi qu’à M. Gilles
Maynard d’avoir trouvé du temps dans un calendrier que j’imagine bien chargé.
La thèse, c’est aussi une grande aventure humaine à l’extérieur (comme à l’intérieur) du labo.
Allez expliquer à n’importe quelle personne ne faisant plus de physique depuis le lycée (voire
avant pour certains), notamment les membres de votre famille et/ou vos amis, en quoi consiste
votre travail!!! Du style : "je comprends pas la moitié des mots que tu me dis" ou bien "Et
heeeeuuuu...ça sert à quoi?", voire "Et sinon, toi, tu sers à quoi?", la pire étant "Pour faire quoi
après?". Ces questions sont redoutables et nous obligent à faire preuve d’une certaine pédagogie
(et réflexion sur nous-même) qui s’apprend sur le terrain. D’autant plus que bien souvent, vous
êtes amenés à traiter de sujets plus généraux encore. C’est peut-être un des paragr