Annales de la Société entomologique de France

Société Entomologique De France

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• Entomology

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Extrait

.
ym
HELIBRARY OF
1885-IQ56ANNALES
DE LA SOCIETE
ENTOMOLOGIQUE
DE FRANCE.IMPRIMERIE D'IIIPPOLYTE TILUARD,
Rue Sl.-Ilyiiciniln-Sl.-Mioln I, 5o.ANNALES
DE LA SOCIÉTÉ
ENTOMOLOGIQUE
FRANCE.DE
Natura maxime miranda in minimis.
TOME HUITIEME.
PARIS,
iBPITOIS-LEVRAULT ET C LIBRAIRES.
,
RUE DE LA HARPE , 81.
1859.ANNALES
1)E LA
ENTOMOLOGIQUESOCIÉTÉ
DE FRANCE.
MEMOIRE
SUR DEUX GENRES REMARQUABLES DE CURCULIOMTES
DU CHILI.
Par MM. Gay et Solier.
(Séance du 21 novembre 1838.)
nous allonsQuoique les insectes que décrire doivent
faire partie d'un travail encore inédit sur les Coléoptères
du Chili du voyage de M. Gay, nous avons pensé qu'il
serait convenable de publier par anticipation quelques
genres remarquables, afin de les faire plus tôt connaître,
(la fin notre travail ne pouvant êtrede prochaine) , et
d'assurer ainsi Gay la découverte deà M. ces insectes^
bien faible récompense des travaux immenses qu il exé-
Chili l'avancement descute dans le pour sciences natu-
relles. D'ailleurs, comme l'on accueille en général avec
indulgence ou avec faveur une monographie d'une fa-
mille d'insectes, nous avons pensé qu'il en pourrait être
monographiede même de la d'un genre. Nous espérons
détails anatomiquesaussi que les que nous donnerons
sur la bouche des insectes qui font le sujet de ce mé-
moire ne seront pas sans utilité. Nous commencerons.6 ANNALES
d'abord par genres de la riche familledeux des Curai-
lionites, en nous guidant sur l'excellente monographie
de M. Schoenlierr.
Le premier de ces genres présente quatre espèces très
distinctes l'on serait de diviser en deux sique tenté l'on
tenait compte du faciès; mais, en les examinant plus
attentivement, on peut reconnaître qu'elles offrent de
grands rapports d'organisation, et s'éloignent
moins généraledans leur forme qu'un premier coup
d'œil ne le présumer. L'Eublepharus rouLeti sem-ferait
ble s'éloigner des autres par l'organisation de ses mâ-
choires, ou tout au moins par les lobes de ces organes.
L'interne ou lobe mineur d'après Germar, présente(1),
dans deux espèces trois longues dents cornées vers le
bas de robustes les autres et mômece lobe plus que les
,
seules existantes dans le Schoenherri.Ces trois dents ne se
distinguent pointdes supérieures dans le Germari,etenùn
on n'en voit aucune dans le Rouleti, car il ne faut pas re-
gardercomme telles les poils réunis en touffes dont quel-
des dents car ces poils situésques unes ressemblent à ; à
la partiesupérieure nous semblent appartenir aulobe ex-
lobe majeur, selon l'ontérieur, ou M. Germar. Si prenait
en considération ces différences organiques des lobes des
mâchoires, on devraitisolerleZtou/c£/des trois autres par
cette définition : « Lobe interne des mâchoires inerine »;
et les trois autres seraient distingués par ce caractère:
« Lobe interne des mâchoires ayant plusieurs longues
» dents dont les trois quelquefois seules,inférieures,
Quoique! soit bien difficile de distinguer les deux lobes, nous(4)
ne doutons pas cependant que celui dont il est ici question ne soit le
lobe intérieur, sa position le faisant présumer ainsi. On dirait quedans
ces Curculionites les deux lobes sont réunis en un seul ; ils nous ont.
cependant paru distincts dans le Schoenherri et dans le liouleti.